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Maison centrale: «[…] il y a des travaux d’intérêt général, beaucoup vont aller travailler dans les champs.» dit Charles Wright 

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En visite à la maison centrale ce jeudi, 15 décembre 2022, Charles Wright a fait des annonces fortes. En plus de la rénovation du centre pénitentiaire, le garde des sceaux s’est aussi penché sur la réintégration des prisonniers dans la société après leurs peines de prison. 

Désormais, les prisonniers condamnés seront soumis à des travaux d’intérêt général. Ils vont effectuer des travaux champêtres à l’intérieur du pays. Charles Wright explique que les revenus générés vont leur permettre de mieux s’intégrer à l’issue de leurs peines de prison. Cette décision rentrera en vigueur au mois de mars 2023 à fait savoir le Ministre de la justice et des droits de l’homme. 

« A partir du mois mars 2023, toutes les personnes qui sont condamnées, on ne va pas les garder ici, il y a des travaux d’intérêt général, beaucoup vont aller travailler dans les champs » déclare Charles Wright.

Pour mieux faciliter leur intégration dans la société, les enfants qui purgent des peines auront plusieurs choix. Charles Wright annonce la conception des programmes d’enseignement pour eux. Ainsi, ces enfants pourront s’instruire même privés de liberté. 

«[…]Même les enfants qui sont là il y a d’autres qui étaient soit à l’école primaire où quelque part. Mais, depuis leur détention ils ne suivent plus les cours. Et, le président de la République a été très clair, les enfants qui sont là, ils faut qu’ils aient des programmes de formation et d’éducation. Un enfant même s’il a tué, mais à l’interne qu’est-ce que nous faisons pour eux, parce qu’il va sortir après il va être en retard. Il faut que ces enfants en fait puissent avoir la possibilité de passer l’examen, de passer le BEPC. Tout est à refaire dans ce pays.» a fait savoir Alphonse Charles Wright. 

Mamadou Ciré Barry pour Kumpital.com 

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Urgence médicale : la Guinée met en place un service spécial pour l’obtention de passeport

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Conakry, 9 juillet 2025 – Dans une volonté d’améliorer le service de délivrance des passeports biométriques, le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile a annoncé la mise en place d’un service d’urgence exclusivement réservé aux cas d’évacuation sanitaire et aux malades alités.

Ce dispositif spécial vise à répondre aux besoins pressants des citoyens dont l’état de santé nécessite une évacuation rapide hors du pays. Le ministère invite les personnes concernées à déposer leurs demandes accompagnées de dossiers complets directement au Secrétariat de la Direction Centrale de la Police aux Frontières (DCPAF), située à Coleah.

Par cette mesure, les autorités entendent alléger les démarches administratives pour les personnes les plus vulnérables, tout en assurant un traitement prioritaire et humain de leur situation.

Le ministère lance un appel à la compréhension et à la collaboration de tous, afin de garantir le bon fonctionnement de ce service exceptionnellement dédié aux situations médicales urgentes.

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La HAC interpelle France 24 après la diffusion d’un reportage jugé tendancieux sur la Guinée

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Conakry, 8 juillet 2025 – La Haute Autorité de la Communication (HAC) de Guinée a réagi officiellement à un commentaire diffusé par la chaîne France 24 dans l’émission « Les Observateurs » du 5 juillet 2025. Selon l’institution, ce reportage consacré à la République de Guinée contenait des « informations inexactes et non recoupées » ainsi qu’un « manque d’équilibre » dans le traitement journalistique.

Réuni en séance plénière ordinaire le 7 juillet, le Collège de la HAC a exprimé son profond regret face à la diffusion de ce qu’il qualifie de contenu tendancieux. En réponse, un courrier a été adressé à la présidente-directrice générale de France Médias Monde afin de lui faire part de cette « insuffisance professionnelle ».

La HAC appelle les médias internationaux, et en particulier France 24, à faire preuve de davantage de rigueur, de professionnalisme et d’impartialité dans la couverture des sujets liés à la Guinée.

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Politique

Cellou Dalein Diallo rejette les injonctions du MATD et défend la tenue du congrès de l’UFDG

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Dans un courrier officiel daté du 30 juin 2025, adressé au Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, a fermement contesté les injonctions formulées par le ministère, qui demandait la suspension du congrès extraordinaire prévu le 6 juillet 2025.

Dans cette correspondance argumentée, le président de l’UFDG dénonce une décision partiale, fondée uniquement sur les allégations du Mouvement des Réformateurs, sans que la version de la direction du parti ait été entendue. Il souligne que cette approche viole le principe fondamental d’impartialité requis dans l’exercice d’une fonction administrative.

Une décision qualifiée d’illégale et disproportionnée

Cellou Dalein rappelle que la suspension du congrès n’a aucun fondement légal, invoquant notamment l’article 32 de la Charte des partis politiques qui interdit au ministère de suspendre l’activité d’un parti en l’absence de trouble à l’ordre public, ce qui n’a pas été établi dans le cas présent. Il accuse le MATD d’avoir ignoré une décision judiciaire, le jugement n°235 du 23 mai 2025, autorisant l’organisation du congrès.

Il rappelle aussi que ce jugement, bien qu’ayant fait l’objet d’un appel partiel, est définitif et exécutoire sur la question du congrès. Par conséquent, l’injonction du ministère constituerait non seulement une entrave à la justice, mais également une atteinte à la séparation des pouvoirs consacrée par la Charte de la Transition.

Une mise au point sur la convocation du congrès

Le président de l’UFDG réfute également les accusations de violation des statuts du parti relatives à la convocation du congrès. Il précise que celle-ci a été faite dans les délais requis et conformément aux dispositions statutaires, après la levée judiciaire de la suspension initiale.

Refus d’une immixtion dans les affaires internes du parti

Cellou Dalein s’oppose fermement à l’injonction du ministère d’engager un dialogue avec toutes les sensibilités du parti, y compris le MR-UFDG, qu’il qualifie de mouvement sans existence juridique et composé de membres ayant renoncé aux valeurs fondatrices du parti. Il y voit une immixtion illégale dans la vie interne d’un parti, une atteinte à la liberté d’association et un abus de pouvoir.

Appel au respect de la légalité et de l’indépendance des partis

Le président de l’UFDG conclut sa lettre en réaffirmant la légitimité juridique du congrès du 6 juillet, et appelle le ministre à revenir sur sa décision. Il en appelle également à la justice, déjà saisie, pour trancher les litiges en cours entre le parti et certains de ses anciens cadres.

La Rédaction

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