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Culture

Meilleur artiste francophone EAU USA 2020: Soul Bang’s boycotté sur les réseaux sociaux

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L’artiste soul Bang’s est nominé aux african entertainment Awards 2020 dans la catégorie “meilleur artiste francophone”. Alors que le vote se déroule pour désigner le lauréat, l’artiste Rnb fait face à une vague de boycott sur les réseaux sociaux. Pour cause une publication de l’artiste sur la situation socio-politique du pays qui a été tronquée et modifiée estime soul Bang’s. 

Via à son compte Twitter, Souleymane Bangoura a fait une publication dans la quelle il répond au détracteurs qui dénoncent le silence des artistes guinéens face à la crise que vit le pays. Un reproche qu’ils(détracteurs) justifient par la prise de position claire des artistes Nigerians face à la répression policière. Soul s’est alors exprimé en ces termes:

 “Vous vous comparez aux artistes nigerians qui ne mènent pas leur combats pour un Parti, il le font pour le peuple et avec le peuple. Alors que nous on est divisé quand on vous parle d’union vous dites seulement (pas de paix sans justice) sans savoir ce que cela veut dire.” 

Selon soul Bang’s ce sont ces propos qui ont été tronqués et le mot “peul” est rajouté pour donner:<<…, ils le font pour le peuple et avec le peuple par pour les peuls […] >>

Depuis, l’artiste n’a cessé de clamer son innocence en indiquant qu’il n’est l’auteur du deuxième Twitte mais on ne veut rien entendre. Les appels à ne pas voter pour lui se sont multipliés sur les réseaux sociaux. L’artiste s’en est excusé à travers une publication auprès des fans pour dit-il “apaiser les cœurs en ce moment où tous le monde est frustré en Guinée.” 

Soul Bang’s continue de solliciter le vote des guinéens pour porter haut la culture guinéenne. Plusieurs artistes comme Singleton, Takana Zion, Djanii Alfa et autres ont déjà apporté leurs soutiens au porte étendard du drapeau guinéen aux African entertainment Awards Usa 2020. 

Mamadou Ciré Barry pour Kumpital.com

Culture

Culture: le ministère de tutelle veut donner une nouvelle dynamique au secteur

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La Guinée est un scandale culturel et ce n’est un secret pour personne. Très malheureusement, ce qui a fait la renommée du pays lors du régime de Sékou Touré semble être relégué au second plan désormais. C’est pour redonner à la Guinée sa fierté d’antan à travers sa culture que le ministère de la Culture du Tourisme et de l’artisanat veut donner un nouvel élan au secteur. Il l’a fait savoir au cours du conseil ordinaire des ministres du 6 janvier 2022, sous la présidence du Colonel Mamadi Doumbouya. 

« Au titre des communications, le Ministre de la Culture du Tourisme et de l’Artisanat a fait une communication relative au projet de vulgarisation des conventions internationales sur la protection, la mise en valeur et la transmission du patrimoine culturel National.» Rapporte le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo. 

Le Ministre a rappelé que la République de Guinée est dotée d’un patrimoine culturel matériel et immatériel très riche et varié. les quatre (4) régions naturelles regorgent d’un nombre important de sites et monuments historiques, de sites archéologiques, de paysages culturels, d’ensembles architecturaux et d’innombrables pratiques rituelles, artistiques et culturelles qui leur sont associées.

 

Pour le ministre de la Culture, du tourisme et de l’artisanat, c’est une raison de plus pour que la Guinée se dote d’une véritable politique de mise en valeur de son riche patrimoine culturel. Une communication du ministre soutenue par plusieurs membres du gouvernement qui ont abondé dans le même sens. À l’issue des débats les recommandations suivantes ont été formulées:

-L’importance de la culture et de sa préservation pour une nation ;

-La nécessité de faire un inventaire complet de tous les sites touristiques du pays, de les répertorier et de les vulgariser.

-La restauration des festivals nationaux et autres troupes artistiques qui représentaient les valeurs culturelles et artistiques du pays.

-La mise en adéquation de l’art et de la culture avec l’éducation nationale afin de permettre aux générations actuelles et futures de s’en imprégner et s’en approprier ;

-Le développement d’une politique publique de la culture, du tourisme et de l’artisanat avec des objectifs de court et moyen terme précis permettant leurs vulgarisations ;

-La nécessité de protéger l’art et la culture guinéenne par des brevets et autres patentes à l’instar de plusieurs pays de la sous-région ;

-La nécessité d’avoir un musée national digne selon les standards internationaux.

Mamadou Ciré Barry pour Kumpital. Com 

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Culture

Labé : la culture du Fouta a l’honneur

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Le festival du Fouta Djallon a ouvert ses portes samedi 18 décembre à la Labé. Il est organisé par le musée du Fouta et il durera deux jours. Cette cérémonie d’ouverture a connu la présence de plusieurs hommes de culture de la Guinée et du Sénégal. C’est M. Alpha Soumah, ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat qui a présidé la cérémonie.

Ce festival qui est à sa 6ème édition, selon les organisateurs, a pour objectif de promouvoir la Culture du Fouta, promouvoir les sites touristiques, valoriser les instruments traditionnels qui sont en voie de disparition. Durant le festival, des conférences-débats, des expositions des œuvres traditionnelles, des veillées de contes, sont entre autres programmés.

« En organisant ces journées culturelles sous le thème Magnifier l’excellence et les savoir-faire traditionnels, quel avenir pour le pulaku? Le musée du Fouta qui a toujours cherché à mettre en contribution les hommes de culture en vue d’accompagner tout projet, tout effort allant dans le sens de la promotion socioculturelle de la région et du pays sollicite votre participation, vous tous au débat qui vont suivre pour permettre un véritable mis en lumière du fait que la culture guinéenne est un facteur incontournable du développement durable de notre pays. Et mieux, qu’elle est et surtout garant de l’unité nationale et de la cohésion sociale et qu’elle a toujours servi de baromètre pour mesurer la capacité de notre communauté à coexister à s’accepter dans la tolérance et la paix », a déclaré, Hadja Djenabou Koumanthio Diallo, directrice du Musée du Fouta.

« La présente rencontre de Labé doit être vue comme une occasion solennelle pour nous tous de participer à une importante réflexion. La réflexion sur l’analyse des stratégies et actions prioritaires à mettre en œuvre pour permettre à notre pays de s’insérer dans une dynamique nouvelle et durable du secteur culturel dynamique par laquelle tout devient possible y compris le développement, les apports des capitaux et des technologies », a-t-elle ajouté.

De son côté, M. Alpha Soumah, ministre de la Culture du Tourisme et de l’Artisanat, a annoncé que « le gouvernement a pris toutes les mesures nécessaires pour que nos musées soient des sanctuaires de la Culture. Aujourd’hui, les jeunes ont tendance de revenir à la source, le seul problème est qu’ils ne savent où aller prendre leur identité. Nous sommes souvent en déphasage avec le comportement de nos enfants, leur volonté d’aller de l’avant et ce que nous retenons pour nous-mêmes sans vouloir le communiquer. En tant que pères de famille, il est de notre devoir de transmettre notre savoir ancestral. Il est tout à fait normal que nous fassions comprendre à nos enfants que s’ils ne prennent pas ce qui est positif dans nos cultures, ils ne sauront jamais où aller. Quand vous allez en Europe, vous trouverez les Européens très modernes, mais ils font référence à leur culture. Donc il est tout à fait normal que nous mettions tout en œuvre pour que nos enfants prennent conscience de cela puisque la Culture c’est la culture qui nous reste ».

Plus loin, M. Soumah a promis de créer des musées dans les autres régions du pays. Pour les musées de Sandervalia (Conakry) et du Fouta (Labé) après une visite, des difficultés ont été rencontrées.

« Nous avons été visiter le Musée de Conakry, nous avons relevé un certain nombre de problèmes. Nous sommes aujourd’hui au Musée du Fouta, nous relevons aussi un certain nombre de problèmes. Il sera donc de mon devoir de faire face à ces problèmes et éventuellement entreprendre des démarches dans le sens de dupliquer l’expérience du Musée du Fouta et celui de Sandervalia dans les autres régions.  C’est vrai qu’il y a un musée à Boké, mais il faudrait bien qu’il y ait un musée en Forêt et en Haute Guinée. Donc, nous allons nous y atteler pour que tout le monde trouve son compte, pour que la culture rayonne dans notre pays », a conclu le ministre.

Kouné DIALLO pour Kumpital.com

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Culture : la culture du Fouta a l’honneur lors de la 6ème édition du festival du Fouta Djallon

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Le festival du Fouta Djallon a ouvert ses portes samedi 18 décembre à Labé, en Moyenne Guinée. Il est à l’initiative du musée du Fouta et va durer (2) deux jours. La cérémonie d’ouverture a connu la présence de plusieurs hommes de culture de la Guinée et du Sénégal. C’est Alpha Soumah, ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat qui a présidé la cérémonie inaugurale.

Ce festival qui est à sa 6ème édition, selon les organisateurs, a pour objectif de promouvoir la Culture du Fouta et ses sites touristiques, valoriser les instruments traditionnels qui sont en voie de disparition. Durant le festival, des conférences-débats, des expositions des œuvres traditionnelles, des veillées de contes, sont entre autres programmés.

Hadja Djenabou Koumanthio Diallo, directrice du Musée du Fouta.

« En organisant ces journées culturelles sous le thème Magnifier l’excellence et les savoir-faire traditionnels, quel avenir pour le pulaku? Le musée du Fouta qui a toujours cherché à mettre en contribution les hommes de culture en vue d’accompagner tout projet, tout effort allant dans le sens de la promotion socioculturelle de la région et du pays sollicite votre participation, vous tous au débat qui vont suivre pour permettre un véritable mis en lumière du fait que la culture guinéenne est un facteur incontournable du développement durable de notre pays. Et mieux, qu’elle est et surtout garant de l’unité nationale et de la cohésion sociale et qu’elle a toujours servi de baromètre pour mesurer la capacité de notre communauté à coexister à s’accepter dans la tolérance et la paix », a déclaré Hadja Djenabou Koumanthio Diallo, directrice du Musée du Fouta.

« La présente rencontre de Labé doit être vue comme une occasion solennelle pour nous tous de participer à une importante réflexion. La réflexion sur l’analyse des stratégies et actions prioritaires à mettre en œuvre pour permettre à notre pays de s’insérer dans une dynamique nouvelle et durable du secteur culturel dynamique par laquelle tout devient possible y compris le développement, les apports des capitaux et des technologies », a-t-elle ajouté.

De son côté, M. Alpha Soumah, ministre de la Culture du Tourisme et de l’Artisanat, a annoncé que « le gouvernement a pris toutes les mesures nécessaires pour que nos musées soient des sanctuaires de la Culture. Aujourd’hui, les jeunes ont tendance de revenir à la source, le seul problème est qu’ils ne savent où aller prendre leur identité. Nous sommes souvent en déphasage avec le comportement de nos enfants, leur volonté d’aller de l’avant et ce que nous retenons pour nous-mêmes sans vouloir le communiquer. En tant que pères de famille, il est de notre devoir de transmettre notre savoir ancestral. Il est tout à fait normal que nous fassions comprendre à nos enfants que s’ils ne prennent pas ce qui est positif dans nos cultures, ils ne sauront jamais où aller. Quand vous allez en Europe, vous trouverez les Européens très modernes, mais ils font référence à leur culture. Donc il est tout à fait normal que nous mettions tout en œuvre pour que nos enfants prennent conscience de cela puisque la Culture c’est la culture qui nous reste ».

Plus loin, M. Soumah a promis de créer des musées dans les autres régions du pays. Pour les musées de Sandervalia (Conakry) et du Fouta (Labé) après une visite, des difficultés ont été rencontrées.

« Nous avons été visiter le Musée de Conakry, nous avons relevé un certain nombre de problèmes. Nous sommes aujourd’hui au Musée du Fouta, nous relevons aussi un certain nombre de problèmes. Il sera donc de mon devoir de faire face à ces problèmes et éventuellement entreprendre des démarches dans le sens de dupliquer l’expérience du Musée du Fouta et celui de Sandervalia dans les autres régions.  C’est vrai qu’il y a un musée à Boké, mais il faudrait bien qu’il y ait un musée en Forêt et en Haute Guinée. Donc, nous allons nous y atteler pour que tout le monde trouve son compte, pour que la culture rayonne dans notre pays », a conclu le ministre

Kouné Diallo depuis Labé pour Kumpital.com 

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