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Le combat commence maintenant ! (par Thierno Monenenbo)

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Inutile de chercher dans notre merdier électoral les chiffres qui corroborent le triomphe que clame le tyranneau de Sékoutouréyah. Ils sont connus d’avance. Ces cyniques les ont inventés et notés bien avant la mascarade du 18 octobre.
Ceci n’est rien moins qu’un putsch. Tous les signes qui le montrent sont là : Internet coupé, réseaux téléphoniques perturbés, villes et villages quadrillés par les forces de l’ordre etc.

Tout ça pour une simple élection !

L’aveu est fait, Alpha Condé se présente aux yeux du monde entier comme un despote, un petit Pinochet des Tropiques. Sa nouvelle Constitution est une escroquerie, ses élections, du pipeau. Un président qui fait appel à l’armée est un président mal élu. Un président qui coupe les canaux de communication est un président qui a des choses à cacher. Un président qui fait tirer sur son propre peuple est un président criminel. Un président qui fait kidnapper ses opposants par des hommes cagoulés est un président voyou. Un président qui prend en otage son concurrent légal est un président terroriste. Un président qui viole la Constitution de son pays est un président indigne de sa citoyenneté. Un président qui triche aux élections est un président escroc.
Pour toutes ces raisons et pour bien d’autres encore, Alpha Condé mérite sinon la CPI, du moins la réprobation des grands de ce monde.

Rien de tout cela. Rien sur l’illégalité du troisième mandat. Rien sur la publication dans le journal Officiel d’une Constitution falsifiée. Rien sur l’interdiction faite à Cellou de fouler le sol de Kankan, rien sur sa séquestration. Rien sur le barrage fait à Ousmane Kaba, devant les portes de Siguiri. Rien sur les tueries d’hier et d’aujourd’hui. Rien sur la réquisition de l’armée dans la sanglante répression en cours. Rien sur la belliqueuse harangue que le petit chef du RPG a faite à ses partisans : « Nous n’allons pas à une élection, nous allons à la guerre ! »

Dans ce « cirque de la vallée de la mort », pour reprendre le beau titre du roman d’Alioune Fantouré, Cellou Dalein Diallo est le seul coupable, le seul que stigmatisent ces tartuffes de la Communauté Internationale. Son impardonnable crime ? Avoir procédé à son propre dépouillement sur la base des procès-verbaux publiquement et officiellement affichés devant les bureaux de vote. Un tout petit délit par rapport aux nombreux crimes dont Alpha Condé s’est rendu coupable en dix ans de règne macabre sans encourir le moindre reproche ! Un petit délit savamment maquillé en crime par ces zozos de la Cedeao, en particulier, cet ubuesque personnage dénommé Francis Béhanzin dont les propos décousus et le zèle-pro-condé font la risée de l’Afrique.

Posons à ces hypocrites la seule et simple question qui vaille : Qu’auriez-vous fait à la place de Cellou ? Auriez fait confiance à la Ceni et à la Cour Constitutionnelle ? Non ! Vous savez mieux que quiconque, pour en être les nuisibles complices, que ces institutions aux apparences légales ne sont que des machines à truquer, des sordides officines au service d’un président riche en prébendes, expert en chantages et en coups de trique. Vous savez bien que n’importe qui se serait suffi des résultats officiels, un tant soit peu que la Ceni fût crédible et la Cour Constitutionnelle, fiable.

Mais laissons tomber cette Cedeao à laquelle plus personne ne croit du fait de ses agents versatiles et corrompus qui ont depuis longtemps, trahi notre idéal d’unité et de démocratie au profit de leurs intérêts personnels et sordides. Ne nous fions pas à l’Union Africaine non plus ; ni d’ailleurs à la CPI ou aux Nations-Unies. Comme les mafias, ces organismes sont toujours du côté du pouvoir en place, jamais du côté de l’opprimé, jamais du côté de la veuve et de l’orphelin. La démocratie et les droits de l’homme dont ils se gargarisent ne sont que des paravents. Et leurs stratégies et les intérêts qu’ils défendent échappent à notre compréhension.

Madame Ben Souda est-elle sincère quand, au nom de sa très louche CPI, elle menace de poursuites ceux –lesquels ?- qui profèrent des propos à caractère ethnique et poussent à la violence ? Fait-elle semblant d’ignorer qu’en Guinée, le principal facteur de division et de haine s’appelle Alpha Condé ? Doit-elle attendre un syndrome à la rwandaise pour adresser à notre prossefeur, à défaut d’un mandat d’arrêt international, une mise en garde ou un blâme ? Elle, la grande pourfendeuse des crimes contre l’Humanité, quel effort a-t-elle fourni pour traîner à La Haye les horribles criminels du Stade du 28 Septembre ? Aucun ! Qui, son inexcusable laxisme cherche-t-il à protéger ?

Et ce cher Monsieur Antonio Guterres, s’il veut un dialogue sincère et constructif, qu’il commence par appeler au retrait de l’armée de nos maisons et de nos rues ; qu’il use de son pouvoir pour arrêter le massacre de nos femmes et de nos enfants. Surtout, surtout, qu’il pointe du doigt les raisons objectives de la crise guinéenne : la violation de la Constitution et le trucage électoral. En particulier, ce dernier point qui, s’il était clairement élucidé, ferait nettement baisser la tension. Pourquoi puisqu’il tient tant à ramener le calme dans notre pays, ne propose-t-il pas un nouveau décomptage des voix sous l’égide des Nations-Unies, cette fois, comme cela s’était fait en Côte d’Ivoire, une décennie plus tôt. Un dépouillement fait à la lumière du jour, au vu et au su de tous, règlerait une fois pour toute, la question. Sauf qu’un décompte honnête, vous pensez bien, Alpha Condé n’en voudra jamais. Et pour cause !

Et puis, tout bien réfléchi, laissons les grands de ce monde vaquer à leurs planétaires affaires. Occupons nous-mêmes de notre misérable Guinée. Après tout, c’est notre problème. Pas celle de Ben Souda, d’Ibn Chambas, de Béhanzin ou de Tartempion. Nous sommes les mieux indiqués pour poser le diagnostic de notre pays malade, les mieux à même de lui prescrire le bon remède. Pour cela, commençons par bien poser le problème. Contrairement à ce que veulent nous faire croire Alpha Condé et la mafia du fer et du diamant qui le manipulent, la question n’est ni ethnique ni religieuse ni régionale. Elle est politique, purement et simplement politique.

En Guinée comme d’ailleurs, en Côte d’Ivoire ou au Rwanda, invoquer le tribalisme pour expliquer les crises relève d’une plaisanterie politique de mauvais goût. Cela les Guinéens le savent bien qui ont su éviter le chaos général malgré les discours de haine que de Sékou Touré à Alpha Condé, nos différents dirigeants ont eu la sottise de proférer. Rien ni personne ne rompra les liens que l’Histoire a tissés et tisse encore entre nos ethnies depuis l’empire du Ghana au moins. Par chance, notre société est plus intelligente que sa classe politique. C’est cette vertu-là qui nous a jusqu’ici empêché de sombrer. C’est cette vertu-là qui nous empêchera de sombrer, cette fois-ci aussi.

Nos ethnies n’ont qu’un seul et unique ennemi : la dictature sous ses différents visages. Et la dictature n’est pas une personne, c’est un système C’est contre ce système-là que nous devons nous unir et combattre. Mourrons tous s’il le faut ! Rien de plus beau que de mourir pour la liberté ! Malgré le trucage électoral et les balles, nous ne devons ni hésiter, ni reculer ni céder jusqu’à la chute d’Alpha Condé et de sa clique. « De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace ! ». Avançons en comptant sur nos propres forces. Il ne s’est encore rien passé.
C’est maintenant que le combat commence !

Par Tierno Monénembo, pour VisionGuineeInfo

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Monsieur le Président, faites encore parler votre cœur ( Par Alpha Amadou Diari Diallo )

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Dans l’opinion publique guinéenne, le 5 septembre de chaque année peut être interprété de trois manières. 

1.      C’est la date qui marque la chute ‘’déboutonnée’’ du Président Alpha Condé. Deux ans après le coup d’Etat, ce n’est donc pas avec une sucette à la bouche que les partisans et sympathisants de « Papa promesses » vont se souvenir de cette date.

2.      C’est également une date qui a fait sauter de joie tous ceux qui détestaient Alpha Condé et le combattaient comme Ebola ou le coronavirus.

3.      Pour d’autres Guinéens, le 5 septembre marque le point final du destin de valeureux fils du pays comme le commandant Patrice Soumaoro, tombé pour la cause du colonel Doumbouya, au palais Sekhoutoureya. Cette date nous plonge, nous amis du commandant Patrice Soumaoro, dans un réchauffement bouillant de souvenirs frais dans nos mémoires et une triste séparation brutale. Un adieu amer, au goût de petit cola mélangé à de la quinine.

Jusqu’à ce que je le rejoigne au royaume des cieux, j’ai décidé de toujours griffonner quelque chose pour rendre vivante l’absence d’un être cher, dont le triste sort de soldat a conduit à une mort sans tombe. Hélas !

Comprenez-le tout de suite, l’esprit de ce texte n’a donc pas pour objectif de politiser le sujet, ni de polémiquer sur quoi que ce soit. C’est un hommage, un appel pressant que je lance au colonel Mamadi Doumbouya. En chef militaire rigoureux et intelligent, je lui fais un clin d’œil respectueux, afin qu’il nous aide à enterrer dignement et dans l’honneur le commandant Patrice Soumaoro et les autres fils du pays tombés pour la cause d’un homme, et probablement pour celle du peuple. May be.

Je reste convaincu que le colonel Mamadi Doumbouya n’a pas une pierre à la place du cœur. Même si au cours de son parcours militaire l’homme a certainement côtoyé l’horreur.   

Monsieur le Président, en mars dernier, les Guinéens avaient largement salué votre implication personnelle dans le rapatriement des compatriotes désireux de rentrer chez eux après les propos polémiques du président tunisien, Kais Saied, annonçant des mesures urgentes contre l’immigration clandestine de ressortissants de pays d’Afrique subsaharienne.

La Guinée, pour l’une des rares fois, sous votre leadership, avait pris ses responsabilités, ce qui est la marque des Etats sérieux, qui réagissent instantanément, chaque fois que leurs ressortissants sont en danger à l’étranger. 

Tous ceux qui ont encore un peu d’humanisme et de pitié ont été touchés par votre philanthropie, lorsque vous avez décidé d’adopter Safiatou, cette jeune fille de 16 ans encore innocente, qui avait perdu ses deux parents dans un incendie, alors qu’elle passait l’examen du BEPC (brevet d’études du premier cycle). On a revu Safiatou quelques mois plus tard, dans des images publiées sur les réseaux sociaux, bien heureuse auprès de votre famille biologique.

Monsieur le Président, vous accéléreriez votre générosité envers cette jeune fille jusqu’à lui offrir une superbe villa. Très sincèrement, sans verser dans la démagogie, seul Dieu le Très-Haut pourra vous rétribuer pour ces actes salutaires, dans une société où l’orphelin et le pauvre sont pratiquement abandonnés, mal aimés et mal considérés.

Au regard de la vulnérabilité et du caractère précaire de nombreuses familles en Guinée, la famille du commandant Patrice Soumaoro et, fort probablement, celles des autres éléments des forces spéciales broient du noir depuis la mort de leurs pères, maris, fils, oncles…

Monsieur le Président, souvenez-vous du proverbe selon lequel les hautes herbes peuvent cacher les pintades, mais jamais elles ne peuvent étouffer leurs cris.

Agissez pendant qu’il est temps. Sinon, je sens la tension monter Monsieur le Président. Sinon, je vous promets que les enfants des défunts ne vont pas vous pardonner de les avoir empêchés de se recueillir auprès des tombes de leur géniteur.

Je suis convaincu que vos enfants aimeraient un jour dire : ici repose le colonel Mamadi Doumbouya. Je vous souhaite une très longue vie, Monsieur le Président.  

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Guinée : une presse prise en otage par des affairistes
(par Alpha Amadou Diari Diallo, Journaliste)

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J’aimerais m’adresser à mes vaillants et intrépides confrères de tous les médias, afin que nous puissions tous ensemble, comme des médecins, diagnostiquer, traiter, et guérir un cancer qui va bientôt et très rapidement monter au stade suprême, ultime, si rien n’est fait. De quoi s’agit t-il ? Lisez mon texte avec une civière à côté, pour transporter la presse à la clinique de l’éthique et de la déontologie.

La presse guinéene a une très riche histoire, que le doyen Alpha Kabinet Doumbouya, dans une interview qu’il accorde à Guineematin.com, scinde en 4 parties :

– la période coloniale;
-la période des indépendances;
-la période de la démocratie;
-la période de la révolution numérique.

S’il est vrai que la curiosité est une qualité essentielle que le journaliste doit avoir, alors j’incite mes confrères, à aller s’abreuver dans les explications du doyen, que ma mémoire holographique  ne saurait retranscrire avec fidélité, au risque d’omettre la plus petite virgule.
J’ai trop de respect pour ceux que nous appelons tendrement aujourd’hui “les anciens”.
Pas parce qu’ils savaient attacher une cravate au cou, comme le ferait un berger sur une vache, pour ne pas qu’elle s’enfuit. Pas parce qu’ils portaient des vestes de présidents,  des souliers de papa Wemba, de Werrason, ou de Koffi Olomidé. Non plus pour le modèle dernier cris des voitures qu’ils conduisaient.

Mon admiration, mon estime, et ma considération pour ces journalistes qui ont roulé leurs bosses dans tous les genres journalistiques, avec succès et brio, s’expliquent par le respect des règles qui régissent notre métier qu’ils ont su observer avec rigueur. Journalistes, ils l’ont été  avec les peines et les joies du métier, sans se souiller, ni tricher.
Quelque chose m’écœure et me sidère.

Mais qui a dit à mes talentueux confrères, que le journalisme, c’est la communication ??? Catastrophe ! Désastre ! Inacceptable !

En Guinée, presque tous les jeunes journalistes, frappés par le vedettariat,  ont des agences de communication, et traitent avec ceux qu’ils doivent critiquer, en cas de faille dans la gouvernance de ces derniers. Ce qu’il conviendrait d’appeler honteusement, un conflit d’intérêt grave. Pour la bonne santé de la corporation, il faudrait que nous revenions aux fondamentaux du métier, que nous ne saurions réinventer.

Un journaliste en activité, ne saurait piloter en même temps une agence de communication. Toutes les chartes déontologiques, y compris celle de Munich, désapprouvent et condamnent le mélange des deux. Autrement dit, le journaliste qui donne l’information, ne peut pas en même temps faire de la publicité. Un juge en fonction peut-il être en même temps un avocat ?

La misère dans la presse, ne saurait être un alibis, un avocat défenseur du tortillement des règles élémentaires de la pratique du journalisme. Que les journalistes se battent tous ensemble, pour avoir des conventions, qui garantissent leur sécurité financière. Avec le développement des nouveaux médias, et la monetisation des chaînes YouTube,  et des pages Facebook…, les jeunes journalistes que nous sommes, aussi respectueux que nous soyons, pouvons “belliqueusement” dire aux anciens : vous avez eu tord de dire que le journalisme ne nourrit pas son homme.

Mais pour sauver le grand malade, il est urgent de recréer l’observatoire des règles d’éthique et de déontologie. Cet observatoire, aura pour mission principale de nettoyer de fond en comble l’écurie d’augias. 

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Elhadj Ousmane Fatako Baldé :
Décès d’une gloire, naissance d’un nouvel élan.
(Par Alpha Amadou Diari Diallo, Journaliste)

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Elhadj Ousmane Fatako, est-il vraiment mort, ou a t-il juste décidé de prendre une petite retraite terrestre, pour laisser la place à une nouvelle, et grande organisation, une introspection pour sa communauté, aux siens, aux Guinéens ?

En attendant d’avoir la réponse à ma question, et malgré les tonitruants articles publiés par tous les médias en ligne du pays, concernant son départ inattendu et brusque, je reste coi.

” Ceux qui sont morts ne sont pas partis :
Les morts ne sont pas sous la terre.
Ils sont dans les herbes qui pleurent,
Ils sont dans le rocher qui geint,
Ils sont dans la forêt, ils sont dans la demeure,
Les morts ne sont pas morts…”

En le disant en 1960,  Birago Diop n’aurait jamais pu imaginer qu’en 2023, malgré tous les soubresauts technologiques et modernistes que le monde a connu, un jeune homme d’une vingtaine d’années, allait s’approprier de son texte pour le contextualiser, et le mettre à l’honneur d’un digne fils de la Guinée.

” Elhadj Ousmane Fatako n’est pas mort.
Il parle , conscientise et inspire les nombreux jeunes qui l’admirent, au peuple de Guinée qui le pleure.

Elhadj Ousmane Fatako n’est pas mort.
Il est dans les mosquées qu’il a construites.
Il est dans les cœurs des pauvres qu’il a servis.
Il est le repère des combattants.
Il est une source intarissable de courage, de travail d’abnégation.
Il est, il est…”

Paix éternelle à son âme au royaume de Dieu, le Tout Puissant, l’unique. Cependant, je m’interroge sur la préservation de ses acquis. Sur la nouvelle version de la vision à imprimer. Sur le rôle et l’impact des coordinations régionales dans une Guinée qui accepte d’être divisée ideologiquement, à cause de la politique politicienne et malsaine, mais que pourtant tout relie (histoire, religion, sociologie, migration…)

Dans une logique d’épuration des cœurs carbonisés, et des esprits toxiques, qui voudraient que le peuple de Guinée soit saucissonné, et ne se mélange pas dans le frigo avec d’autres produits carnés, il serait tout à fait et en toute honnêteté logique, que les différentes coordinations régionales se réunissent chaque fois pour remettre à la fonte, les zélés de toutes parts, pour leur faire savoir qu’aucune ethnie, ne devrait constituer une menace pour une autre.

La communion, la concorde, et l’amour fraternel entre les ethnies , sont des valeurs et principes à chérir pour une Guinée multi-ethnique réconciliée.

Autrement dit, la beauté des coordinations régionales devrait résider dans la prise en charge, et la résolution des problèmes internes de chaque communauté, dans la promotion sincère du vivre ensemble.

C’est un échec, une catastrophe, si elles faillissent. En aucun cas, et pour ne rien au monde, les coordinations régionales ne doivent accepter de jouer le rôle des politiciens, dans leur schéma de : diviser pour mieux régner. La Guinée doit dépasser ce stade et cette ère d’agissement primitif.

Le décès d’Elhadj Ousmane Fatako, doit nous pousser à réfléchir davantage sur les fondements de l’existence des coordinations régionales:

1: Doivent-elles exister pour être actives dans le développement communautaire à travers la cotisation des fils/filles des différentes régions pour la construction d’écoles, d’hôpitaux, d’usines…

2: Doivent-elles exister  pour la promotion des acquis culturels de chaque région ?

3: Doivent-elles exister enfin pour l’égoïsme et la gourmandise des politiciens ?

Ce qui reste pour moi une évidence, c’est que, c’est la faillite de l’Etat, qui a rendu nécessaire l’existence des coordinations régionales. 

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