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Compte rendu de la session ordinaire du Conseil des ministres du jeudi 6 janvier 2022

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La session ordinaire du Conseil des Ministres s’est tenue ce jeudi 6 janvier 2022 de 10h à 12h sous la haute autorité de son Excellence Monsieur le président de la Transition, Président du CNRD, chef de l’État, chef suprême des Armées, le colonel Mamadi Doumbouya.

Les points suivants étaient inscrits à l’ordre du jour :

  1. Message de son excellence monsieur le président de la Transition, Président du CNRD, chef de l’État, chef suprême des Armées.
  2. Compte rendu de la session ordinaire du Conseil interministériel du mardi 4 janvier 2022.

III. Recommandations et décisions

  1. Divers
  2. Message de son excellence monsieur le président de la Transition

Au titre du premier point de l’ordre du jour, Son Excellence monsieur le président de la Transition, Colonel Mamadi Doumbouya, a instruit le Ministre Délégué à la Défense de procéder à un inventaire exhaustif des équipements agricoles de son département qui peuvent être utilisés pour contribuer au programme de développement agricole de la Guinée.

Il a également demandé au Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage à faire en sorte que notre pays soit dans l’avenir moins dépendant des importations de riz et des produits avicoles.

Concernant le secteur des Arts et de la Culture, le chef de l’État, a salué, à cet effet, la participation du Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, M. Alpha Soumah, à la 6ème édition du Festival Culturel du Fouta Djallon organisée fin décembre à Labé. Le Président a rappelé que la culture était un facteur d’unité et de rayonnement de la Guinée à l’international. Il est temps de reconquérir cette place.

Pour le Ministre des infrastructures, le Colonel Mamadi Doumbouya a instruit d’élaborer un Plan Directeur du Port Autonome et d’accélérer les travaux d’extension.

Pour le ministère de l’action sociale, le Président de la Transition a expliqué que l’accompagnement des retraités de la Fonction publique doit être une priorité pour le Premier Ministre et le Gouvernement à travers notamment la recherche d’une solution de revalorisation des pensions.

Au Ministre de la Jeunesse et des Sports, le Colonel Mamadi Doumbouya a demandé de revoir la composition du Comité d’Organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN) avant d’engager les dépenses.

Enfin, en souhaitant la bienvenue au Ministre de la Justice, Me Moriba Alain Koné, le Chef de l’État a rappelé tout son attachement à une Justice qualifiée, indépendante, impartiale et rigoureuse.

  1. Compte rendu de la session ordinaire du Conseil interministériel du mardi 21 décembre 2021.

Dans sa communication, le Premier Ministre, chef du Gouvernement, Monsieur Mohamed Béavogui, a abordé deux points au titre de son message. Tout d’abord il a souhaité la bienvenue dans le groupe au nouveau Ministre de la Justice, Me Moriba Alain Koné. Tout en lui rappelant la très lourde charge qui lui incombe de diriger ce ministère, il l’a assuré son soutien total ainsi que celui de l’ensemble de ses nouveaux collègues. Ensuite, il a informé le Conseil du sinistre survenu à Boffa avec l‘incendie qui a ravagé tout un village. Il a notifié au Conseil que sur instruction de son Excellence M. le Président de la République, il avait conduit une délégation ministérielle sur place afin de constater les dégâts et apporter un soutien moral et matériel de son Excellence M. le Président de la République, de lui-même, du Gouvernement et de l’ensemble du peuple de Guinée aux personnes sinistrées.

Au titre des communications, le Ministre de la Culture du Tourisme et de l’Artisanat a fait une communication relative au projet de vulgarisation des conventions internationales sur la protection, la mise en valeur et la transmission du patrimoine culturel National. Le Ministre a rappelé que la République de Guinée est dotée d’un patrimoine culturel matériel et immatériel très riche et varié. En effet, disait-il, les quatre (4) régions naturelles regorgent d’un nombre important de sites et monuments historiques, de sites archéologiques, de paysages culturels, d’ensembles architecturaux et d’innombrables pratiques rituelles, artistiques et culturelles qui leur sont associées. Par conséquent, il a estimé qu’il était temps, à l’instar des autres Nations du monde.

Au cours du débat, plusieurs membres du gouvernement présents se sont exprimés. Les avis ont porté notamment entre autres sur :

L’importance de la culture et de sa préservation pour une nation ;

La nécessité de faire un inventaire complet de tous les sites touristiques du pays, de les répertorier et de les vulgariser.

La restauration des festivals nationaux et autres troupes artistiques qui représentaient les valeurs culturelles et artistiques du pays.

La mise en adéquation de l’art et de la culture avec l’éducation nationale afin de permettre aux générations actuelles et futures de s’en imprégner et s’en approprier ;

Le développement d’une politique publique de la culture, du tourisme et de l’artisanat avec des objectifs de court et moyen terme précis permettant leurs vulgarisations ;

La nécessité de protéger l’art et la culture guinéenne par des brevets et autres patentes à l’instar de plusieurs pays de la sous-région ;

La nécessité d’avoir un musée national digne selon les standards internationaux.

Le Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage a fait une communication portant sur la campagne Agricole 2022-2023 et les équipements agricoles. Elle s’articulait sur trois (3) principaux sujets qui sont (i) le mécanisme de distribution et de gestion des engrais, (ii) l’inventaire et l’état actuel des équipements agricoles et (iii) la nécessité de se doter d’un code foncier rural.

Pour conclure sa communication, le Ministre a fait certaines propositions/recommandations au Conseil Interministériel dont entre autres :

  1. a) Concernant la disponibilité des intrants pour le lancement de la campagne agricole 2022-2023 ;

Au cours du débat, plusieurs membres du gouvernement se sont exprimés. Les avis ont porté notamment entre autres sur :

III- Recommandations et décisions

Au terme du débat, le Conseil a remercié et félicité le Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat pour sa communication. Le Conseil a recommandé au Ministre de se pencher sur toutes les suggestions soulevées au cours des débats et de préparer une politique publique sur la promotion de la culture, de l’art et du tourisme qui fera l’objet d’une communication lors d’un des prochains Conseils Interministériels. Cette politique doit inclure entre autres des mesures incitatives pour relancer lesdits secteurs plus précisément ceux de l’art et de la culture.

Le Conseil a remercié et félicité le Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage pour sa communication. Le Conseil a validé l’ensemble des propositions de Mr le Ministre. En outre, le Conseil a recommandé au Ministre de tenir compte des éléments soulevés lors du débat et de développer une politique agricole de transition pour la Guinée avec une vision claire et bien définit.

IV- Divers

Le Ministre de la Fonction Publique et du Travail a informé le Conseil que certains fonctionnaires qui devraient faire valoir leur droit à la retraite ne l’ont toujours pas fait. Il a rajouté qu’il a déjà mis en application la note circulaire de son Excellence M. le Premier Ministre sur la méthode de remplacement des ayants droit à la retraite. Ainsi, le Premier ministre rappelé et insisté au niveau des Ministres que la consigne du Président de la République sur ce sujet était claire : « toutes les personnes qui doivent aller à la retraite iront à la retraite ». Il a instruit de suivre scrupuleusement la note circulaire déjà distribuée.

Conakry, le 6 janvier 2022

Ousmane Gaoual Diallo, ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire, Porte parole du Gouvernement. 

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Manifestation des Forces Vives de Guinée à Bruxelles : Un Appel à la Justice et à la liberté

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Bruxelles, 26 janvier 2025 – Les Forces Vives de Guinée, une coalition regroupant des organisations de la société civile, des partis politiques et des membres de la diaspora guinéenne, ont organisé une manifestation ce dimanche dans la capitale belge. Cet événement visait à dénoncer la situation politique actuelle en Guinée et à appeler la communauté internationale à agir face aux violations des droits humains et à la crise sociopolitique persistante dans le pays.

Une mobilisation significative

Des centaines de Guinéens et de sympathisants, drapés des couleurs nationales et brandissant des pancartes, ont convergé vers les rues de Bruxelles pour faire entendre leur voix. Les slogans scandés, tels que « Justice pour la Guinée », « Stop à l’impunité » et « Non à la répression », «Justice pour Aliou Bah, Justice pour tous ! » reflétaient leur profonde préoccupation face aux récents événements en Guinée, marqués par des arrestations arbitraires, des violences contre des manifestants pacifiques et une restriction des libertés fondamentales.

Les organisateurs de la manifestation ont souligné leur détermination à maintenir la pression sur les autorités guinéennes et à sensibiliser les partenaires internationaux sur l’urgence de la situation.

Revendications des manifestants

Au cœur des revendications figurent :

  1. La libération immédiate et inconditionnelle des détenus politiques : Des leaders de l’opposition et des militants pro-démocratie sont toujours emprisonnés dans des conditions dénoncées par des organisations de défense des droits humains.
  2. Le respect des droits fondamentaux : Les Forces Vives exigent la fin des violences policières et militaires contre les citoyens ainsi que la restauration des libertés publiques.
  3. Un retour à un ordre constitutionnel démocratique : Les manifestants réclament des élections libres, transparentes et inclusives pour mettre fin à l’instabilité politique.

Appel à la communauté internationale

Les Forces Vives ont également lancé un appel pressant aux institutions européennes, aux Nations Unies et aux organisations africaines pour qu’elles interviennent dans le dossier guinéen.

« Nous demandons à la communauté internationale de ne pas fermer les yeux sur ce qui se passe en Guinée. L’inaction risque de conduire à une aggravation de la crise », a déclaré l’un des leaders de la manifestation.

Une diaspora mobilisée

La forte participation de la diaspora guinéenne à Bruxelles témoigne de son engagement pour un changement durable en Guinée. Plusieurs intervenants ont pris la parole pour rappeler le rôle clé de la diaspora dans le soutien aux efforts de démocratisation et dans la dénonciation des injustices.

Perspectives

La manifestation de ce 26 janvier 2025 à Bruxelles s’inscrit dans une série d’actions organisées par les Forces Vives de Guinée à travers le monde. Les leaders du mouvement promettent de maintenir cette dynamique tant que leurs revendications ne seront pas prises en compte.

En attendant, la situation en Guinée demeure critique, et les appels à la solidarité internationale se multiplient. Pour beaucoup, cette mobilisation est une étape clé dans la lutte pour la justice, la démocratie et les droits humains en Guinée.

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Hadja Idrissa Bah, nouvelle voix du développement et de la solidarité internationale

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Paris, 16 janvier 2025- Le paysage de la solidarité internationale en France s’enrichit d’une nouvelle figure de proue avec la nomination de Hadja Idrissa Bah au Conseil National pour le Développement et la Solidarité Internationale (CNDSI), une instance stratégique du Ministère des Affaires Étrangères de la France. Cette décision, officialisée par décret, marque le début d’un mandat de trois ans (2025-2027) pour cette militante engagée et directrice du Centre Euroafricain.

Une experte au service des droits humains et du développement

Hadja Idrissa Bah n’est pas une inconnue dans le monde des droits humains et de la coopération internationale. Forte d’une expérience significative et reconnue, elle s’est illustrée par son engagement sans faille pour la promotion des droits humains, notamment sur le continent africain, où elle a multiplié les initiatives visant à favoriser l’égalité, la justice sociale et le dialogue interculturel.

Dans son rôle au CNDSI, elle sera un acteur clé dans la définition des grandes orientations de la politique française en matière de développement et de solidarité internationale. Hadja Idrissa Bah entend notamment contribuer à l’élaboration de stratégies innovantes et inclusives pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD).

Un conseil au cœur de la coopération internationale

Le CNDSI est une instance cruciale pour la concertation entre les différents acteurs du développement et de la solidarité internationale. Il regroupe des représentants de l’État, des organisations non gouvernementales, des collectivités territoriales, des entreprises et des chercheurs. Ensemble, ils coordonnent leurs efforts pour renforcer l’impact des politiques de développement et pour tisser des partenariats efficaces sur la scène internationale.

“Je suis honorée de cette nomination et je m’engage à travailler avec diligence et dévouement pour promouvoir le développement et la solidarité internationale », a-t-elle déclaré avec enthousiasme. « Je suis impatiente de collaborer avec mes collègues du CNDSI et de contribuer à la mission essentielle de notre conseil. »

Cette nomination est perçue comme un signal fort de l’engagement de la France à s’appuyer sur des figures compétentes et inspirantes pour relever les défis mondiaux liés à la pauvreté, aux inégalités et aux changements climatiques.

Avec l’arrivée de Hadja Idrissa Bah au CNDSI, les acteurs du développement international saluent l’apport d’une voix résolument engagée et experte, porteuse d’une vision ambitieuse pour un monde plus solidaire et équitable.

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Procès de Aliou Bah : Le président du MoDeL rejette les charges d’offense au chef de l’État et de diffamation

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Conakry, 31 décembre 2024 – Le procès de Aliou Bah, Président du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL), s’est ouvert ce matin au Tribunal de Première Instance de Kaloum. Le leader politique est poursuivi pour offense au chef de l’État et diffamation après des propos tenus lors des assemblées générales de son parti. Le prévenu a rejeté en bloc les charges qui pèsent contre lui, qualifiant cette procédure de politique et de ciblée.

Le ministère public a estimé que les propos d’Aliou Bah à l’encontre des dirigeants guinéens constituaient une offense au chef de l’État, notamment lorsqu’il qualifie les autorités de « corrompus » et de « dictateurs« . Selon le parquet, ces déclarations ont été tenues lors des assemblées générales du MoDeL, et visent directement le Président de la Transition, Général Mamadi Doumbouya, qui a décidé de traduire Aliou Bah en justice. Le procureur a spécifiquement mis en avant des expressions comme « incompétence« , « légitimité des autorités » et « les kidnappings » utilisés par l’accusé, pour justifier les charges retenues contre lui.

Dans ses déclarations, le prévenu Mamadou Aliou Bah a affirmé avoir reçu des alertes et des menaces avant son arrestation, notamment de la part du journaliste Habib Marouane Camara et du Général Balla Samoura. Il a également dénoncé ses conditions de détention au Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale, qu’il qualifie de difficiles et inhumaines. Toutefois, le parquet a rejeté ces déclarations, les qualifiant de simples allégations, et a affirmé que les propos tenus par Aliou Bah, qualifiant les dirigeants de corrompus, dictateurs et kidnappeurs, portent atteinte à la dignité du chef de l’État et constituent des infractions pénales.

De son côté, la défense d’Aliou Bah a fermement rejeté ces accusations. Elle a souligné que le chef de l’État ne s’était jamais constitué en partie civile dans cette affaire, ce qui, selon elle, remet en question la légitimité de la procédure. Les avocats de la défense ont également insisté sur le fait que le parquet se base uniquement sur des éléments politiques pour étayer les accusations. Selon eux, Aliou Bah est victime de son engagement politique et de ses critiques vis-à-vis du pouvoir en place.

L’accusé, lors de son audition, a affirmé qu’il n’avait jamais eu l’intention d’offenser le président ou les institutions, mais qu’il exerçait simplement son droit à la liberté d’expression en tant que leader politique. Il a également souligné que ses propos visent à dénoncer ce qu’il considère comme des aberrations politiques et des violations des droits humains, notamment les phénomènes de kidnapping et la gestion de la crise politique en Guinée.

Les débats se poursuivent actuellement au tribunal de première instance de Kaloum, où les avocats de la défense continuent de plaider en faveur de l’acquittement de leur client.

L’audience est suivie de près par les observateurs, la société civile et les partis d’opposition, qui considèrent cette affaire comme un test de la liberté d’expression en Guinée, dans un contexte politique marqué par des tensions croissantes entre le gouvernement de transition et les opposants.

Boubacar Baldé depuis le TPI de Kaloum pour Kumpital.com

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