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Conakry : L’OGDH tire la sonnette d’alarme sur les violations de droits de l’homme et du citoyen

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Ce  vendredi 20 Novembre,  l’Organisation Guinéenne des Droit de l’Homme du Citoyens était devant les journalistes à la maison de la presse sise  à Kipé. Il était question d’interpeller l’opinion nationale et internationale sur les arrestations et détention illégales en Guinée.

Dans un communiqué lu par son secrétaire général M.  Souleymane Bah, l’institution déplore la lenteur judiciaire en Guinée : « OGDH est préoccupée du harcèlement judiciaire continu contre les opposants au troisième mandat du président Alpha CONDE et déplore la lenteur judiciaire qui caractérise le traitement des dossiers relatifs aux tueries et autres violations graves des droits humains enregistrées lors des manifestations contres le troisième mandat ainsi que pendant les périodes pré et post électorales d’octobre 2020 en république de Guinée. Elle appelle la justice à plus d’impartialité dans le traitement des dossiers soumis à son examen pour donner confiance aux populations conformément à la constitution qui consacre l’égalité des citoyens devant la loi.»

Après avoir observé une minute de silence en la mémoire du défunt, président de la dite organisation Abdoul Gadiry DIALLO et de  Ibrahima SOW détenu mort à la maison centrale, selon sa famille. L’OGDH exige à ce que des enquêtes sérieuses soient menées dans les meilleurs délais concernant les conditions de la mort du détenu, Thierno Ibrahima SOW,  décès survenu le 16 novembre dernier à la maison centre de Conakry de suite de « torture » à en croire à sa famille. Une information que rejeté le gouvernement qui parle d’une mort à l’hôpital.

Ces derniers temps, les arrestations se sont multipliées, donnant lieu à une perception d’un acharnement contre toute voix dissonante. Plusieurs responsables de opposition et des militants  sont toujours détenus à la maison centrale de Conakry dans l’attente de leur procès.

Kouné Diallo pour Kumpital.com

Justice

Affaire Aliou BAH : ses avocats dénoncent une décision « pénible » et appellent au calme.

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Conakry, 28 mai 2025– La Cour d’appel de Conakry a confirmé ce mercredi la condamnation à deux ans de prison ferme de Monsieur Mamadou Aliou BAH, président du parti MoDeL, pour offense et diffamation à l’encontre du chef de l’État. Un verdict accueilli avec « douleur » et « stupéfaction » par la défense, qui dénonce une décision rendue sans réexamen du dossier.

« Nous sortons de la salle d’audience abasourdis, peinés. La Cour vient de confirmer en toutes ses dispositions la condamnation en première instance de M. Mamadou Aliou BAH », a déclaré Maître Houleymatou BAH, l’une des avocates du leader politique. Elle regrette une procédure d’appel qui, selon elle, n’a pas rempli son rôle : « La Cour a l’obligation de rejuger, puisqu’elle a été saisie à cet effet. Elle s’est contentée de confirmer la décision initiale, comme un couperet. »

Tout en annonçant une concertation imminente avec leur client pour décider de la suite à donner à cette affaire – notamment un éventuel recours devant la Cour suprême – Maître Houleymatou BAH a tenu à transmettre un message de son client : « M. BAH vous remercie pour le soutien et appelle au calme. Ce n’est pas la fin du monde. Chacun rendra compte ici-bas ou devant le juge suprême. »

Maître Galissa Hady DIALLO, également membre de l’équipe de défense, a lui aussi exprimé sa déception : « Cette décision se contente simplement de confirmer ce qui a été dit au tribunal de première instance, sans prendre en compte le travail de fond réalisé devant la Cour d’appel. » Il souligne toutefois que le procureur avait requis cinq ans, mais que la Cour ne l’a pas suivi, maintenant la peine initiale de deux ans.« Nous appelons les militants à renouveler leur soutien, mais dans le calme. M. Aliou BAH reste un exemple de courage et de détermination, et cela ne changera pas », a-t-il conclu.

La défense laisse ainsi entendre qu’elle n’exclut pas de porter l’affaire devant la plus haute juridiction du pays, tout en gardant une posture de responsabilité et d’apaisement dans un climat politique déjà sensible.

La Rédaction

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Pèlerinage à la Mecque : plus de 400 Guinéens victimes d’une vaste arnaque à Conakry

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Plus de 400 candidats guinéens au pèlerinage à la Mecque vivent actuellement un cauchemar sans précédent. Attendant de s’envoler pour les lieux saints de l’Islam, ces fidèles musulmans se retrouvent aujourd’hui bloqués à Conakry, dupés par une escroquerie savamment orchestrée. Le montant estimé du préjudice dépasse les 27 milliards de francs guinéens.

Rencontré devant les locaux de la Direction de la Police Judiciaire (DPJ), l’un des pèlerins, Amara 2 Sylla, a livré un témoignage bouleversant à RefleGuinée. « À cette heure, nous devrions être à la Mecque », affirme-t-il avec amertume. « Mais nous sommes encore ici à Kaloum, abandonnés avec nos espoirs et nos sacrifices. »

Une arnaque bien huilée

Selon Amara 2 Sylla, une femme se faisant passer pour une proche de la mère du Général Mamadi Doumbouya aurait créé une fausse agence de voyage. S’appuyant sur une communication bien ficelée et des complicités présumées dans des cercles influents, elle aurait rassemblé des centaines de fidèles, leur faisant croire qu’ils partiraient dans les premiers convois.

La crédibilité de l’opération a été renforcée par la tenue de répétitions dans des mosquées désignées, la distribution d’uniformes officiels habituellement fournis par la Ligue islamique, et même la vaccination des pèlerins dans ces lieux. « On nous disait : si vous êtes vaccinés, vous êtes automatiquement inscrits pour le pèlerinage. Les guides religieux nous rassuraient tous les jours », raconte-t-il.

Un coût humain et financier colossal

Chaque victime aurait déboursé en moyenne 60 à 75 millions GNF, certains allant jusqu’à 80 millions. En tout, ce sont 416 personnes qui se retrouvent flouées, avec pour seule consolation des uniformes et des promesses non tenues.

Pire encore, aucune d’elles n’a été jusqu’à l’aéroport. « Ce n’était qu’un simulacre », dénonce la victime. Plusieurs agences de voyage reconnues seraient impliquées, certaines ayant placé des dizaines de leurs clients dans ce convoi fictif.

La présumée arnaqueuse est aujourd’hui intraçable, bien que son compte bancaire ait été saisi par les autorités judiciaires, selon les informations recueillies auprès de la DPJ.

Appel au président de la République

Fonctionnaire au ministère de l’Environnement, Amara 2 Sylla interpelle directement le chef de l’État. « Nous avons versé notre argent pour prier à la Mecque, pour la nation, pour le président lui-même. Aujourd’hui, nous lançons un appel de détresse. Nous sommes vos fils, vos mères, vos frères… Regardez-nous. »

Cette affaire, qui révèle une faille grave dans la gestion du pèlerinage 2025, soulève de nombreuses questions sur le rôle et la responsabilité des institutions impliquées dans l’encadrement religieux en Guinée.


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Communiqué

L’Ambassade de Guinée en France annonce la réception d’un nouveau lot de 578 passeports biométriques

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L’Ambassade de la République de Guinée en France porte à la connaissance de la communauté guinéenne de France, la réception d’un lot de 578 passeports biométriques.

Elle procédera à leur distribution à partir du lundi 03/03/2025 de 11h00 à 15h00 dans les locaux de l’ambassade.

A cet effet, et afin d’offrir le meilleur accueil possible, l’ambassade invite les demandeurs à bien chercher dans la liste ci-jointe, leurs numéros personnels (figurant sur le récépissé de retrait des passeports) avant de faire le déplacement, et noter le numéro d’ordre qui sera à communiquer à l’agent chargé de la remise des passeports.

L’Ambassade de la République de Guinée en France remercie la communauté guinéenne de France pour sa compréhension et sait compter sur le sens de responsabilité de chacun et de tous.

Paris, le 28/02/2025

Ambassade de Guinée

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