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« […] qui a pris les pinces pour introduire la balle dans le corps d’un cadavre ? […] » Réponse du Président par Intérim de l’OGDH à Albert Damantang CAMARA.

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Le Ministre  de la sécurité et de la protection civile à fait une sortie médiatique ce jeudi 19 novembre qui continue de défrayer la chronique dans la cité. Déclaration dans laquelle,  Damantang Albert Camara affirme à propos d’une victime que la balle qui a été trouvée sur son corps n’a pas été tirée mais introduite à l’aide d’une pince. Une déclaration qui ne laisse pas indifférents les activistes des Droits de l’Homme en Guinée.

En conférence de presse ce vendredi 20 novembre,  le  Président par intérim de l’Organisation Guinéenne de Défense des Droits de l’Homme et du Citoyen (OGDH) répondant à la déclaration du Ministère Damantang a réagit . «… le gouvernement cherche toujours à se justifier, au lieu de chercher à se justifier, il devrait normalement nous aider à savoir qui a prit les pinces pour introduire les balles dans le corps d’un cadavre, mais ils sont là à se justifier. Ce n’est pas le rôle de l’État de se justifier, l’État doit apporter des preuves, pour que la justice fasse son travail», explique Elhadj Mamadou Malal DIALLO.

Présent à cette conférence, Me Hamidou BARRY, membre de cette organisation ne s’est pas laissé raconter la suite des événements. Il demande au gouvernement de faire la lumière sur toutes les tueries passées en Guinée :«Mais de grâce ce que nous demandons au ministre de la sécurité, parce que c’est là-bas qu’il y’a les OPJ qui doivent mener des enquêtes. Ce que nous demandons au ministère de la justice c’est qu’on recherche les auteurs des crimes commises en Guinée depuis 2009».

Poursuivant son intervention, il rappelle la mission régalienne de l’Etat :«Voilà ce que l’État doit faire, alors si ce sont des citoyens qui ont mit des balles dans les cadavres mais qu’on nous donne ces citoyens, que ces citoyens soient jugés devant les juridictions guinéennes. C’est facile de le dire, ce n’est pas la première fois, souvent on dit ce sont les manifestants qui se sont entretués, alors si c’est entre les civiles les tueries alors quel est le rôle de l’État, du procureur de la république, du procureur général, les OPJ. Quels est leur rôle, c’est de rechercher ces infractions, appréhender les auteurs et les mettre à la disposition de la justice》,  Souligne Hamidou BARRY, membre de OGDH.

Kouné DIALLO pour kumpital.com

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La HAC interpelle France 24 après la diffusion d’un reportage jugé tendancieux sur la Guinée

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Conakry, 8 juillet 2025 – La Haute Autorité de la Communication (HAC) de Guinée a réagi officiellement à un commentaire diffusé par la chaîne France 24 dans l’émission « Les Observateurs » du 5 juillet 2025. Selon l’institution, ce reportage consacré à la République de Guinée contenait des « informations inexactes et non recoupées » ainsi qu’un « manque d’équilibre » dans le traitement journalistique.

Réuni en séance plénière ordinaire le 7 juillet, le Collège de la HAC a exprimé son profond regret face à la diffusion de ce qu’il qualifie de contenu tendancieux. En réponse, un courrier a été adressé à la présidente-directrice générale de France Médias Monde afin de lui faire part de cette « insuffisance professionnelle ».

La HAC appelle les médias internationaux, et en particulier France 24, à faire preuve de davantage de rigueur, de professionnalisme et d’impartialité dans la couverture des sujets liés à la Guinée.

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Politique

Cellou Dalein Diallo rejette les injonctions du MATD et défend la tenue du congrès de l’UFDG

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Dans un courrier officiel daté du 30 juin 2025, adressé au Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, a fermement contesté les injonctions formulées par le ministère, qui demandait la suspension du congrès extraordinaire prévu le 6 juillet 2025.

Dans cette correspondance argumentée, le président de l’UFDG dénonce une décision partiale, fondée uniquement sur les allégations du Mouvement des Réformateurs, sans que la version de la direction du parti ait été entendue. Il souligne que cette approche viole le principe fondamental d’impartialité requis dans l’exercice d’une fonction administrative.

Une décision qualifiée d’illégale et disproportionnée

Cellou Dalein rappelle que la suspension du congrès n’a aucun fondement légal, invoquant notamment l’article 32 de la Charte des partis politiques qui interdit au ministère de suspendre l’activité d’un parti en l’absence de trouble à l’ordre public, ce qui n’a pas été établi dans le cas présent. Il accuse le MATD d’avoir ignoré une décision judiciaire, le jugement n°235 du 23 mai 2025, autorisant l’organisation du congrès.

Il rappelle aussi que ce jugement, bien qu’ayant fait l’objet d’un appel partiel, est définitif et exécutoire sur la question du congrès. Par conséquent, l’injonction du ministère constituerait non seulement une entrave à la justice, mais également une atteinte à la séparation des pouvoirs consacrée par la Charte de la Transition.

Une mise au point sur la convocation du congrès

Le président de l’UFDG réfute également les accusations de violation des statuts du parti relatives à la convocation du congrès. Il précise que celle-ci a été faite dans les délais requis et conformément aux dispositions statutaires, après la levée judiciaire de la suspension initiale.

Refus d’une immixtion dans les affaires internes du parti

Cellou Dalein s’oppose fermement à l’injonction du ministère d’engager un dialogue avec toutes les sensibilités du parti, y compris le MR-UFDG, qu’il qualifie de mouvement sans existence juridique et composé de membres ayant renoncé aux valeurs fondatrices du parti. Il y voit une immixtion illégale dans la vie interne d’un parti, une atteinte à la liberté d’association et un abus de pouvoir.

Appel au respect de la légalité et de l’indépendance des partis

Le président de l’UFDG conclut sa lettre en réaffirmant la légitimité juridique du congrès du 6 juillet, et appelle le ministre à revenir sur sa décision. Il en appelle également à la justice, déjà saisie, pour trancher les litiges en cours entre le parti et certains de ses anciens cadres.

La Rédaction

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Justice

Affaire Aliou BAH : ses avocats dénoncent une décision « pénible » et appellent au calme.

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Conakry, 28 mai 2025– La Cour d’appel de Conakry a confirmé ce mercredi la condamnation à deux ans de prison ferme de Monsieur Mamadou Aliou BAH, président du parti MoDeL, pour offense et diffamation à l’encontre du chef de l’État. Un verdict accueilli avec « douleur » et « stupéfaction » par la défense, qui dénonce une décision rendue sans réexamen du dossier.

« Nous sortons de la salle d’audience abasourdis, peinés. La Cour vient de confirmer en toutes ses dispositions la condamnation en première instance de M. Mamadou Aliou BAH », a déclaré Maître Houleymatou BAH, l’une des avocates du leader politique. Elle regrette une procédure d’appel qui, selon elle, n’a pas rempli son rôle : « La Cour a l’obligation de rejuger, puisqu’elle a été saisie à cet effet. Elle s’est contentée de confirmer la décision initiale, comme un couperet. »

Tout en annonçant une concertation imminente avec leur client pour décider de la suite à donner à cette affaire – notamment un éventuel recours devant la Cour suprême – Maître Houleymatou BAH a tenu à transmettre un message de son client : « M. BAH vous remercie pour le soutien et appelle au calme. Ce n’est pas la fin du monde. Chacun rendra compte ici-bas ou devant le juge suprême. »

Maître Galissa Hady DIALLO, également membre de l’équipe de défense, a lui aussi exprimé sa déception : « Cette décision se contente simplement de confirmer ce qui a été dit au tribunal de première instance, sans prendre en compte le travail de fond réalisé devant la Cour d’appel. » Il souligne toutefois que le procureur avait requis cinq ans, mais que la Cour ne l’a pas suivi, maintenant la peine initiale de deux ans.« Nous appelons les militants à renouveler leur soutien, mais dans le calme. M. Aliou BAH reste un exemple de courage et de détermination, et cela ne changera pas », a-t-il conclu.

La défense laisse ainsi entendre qu’elle n’exclut pas de porter l’affaire devant la plus haute juridiction du pays, tout en gardant une posture de responsabilité et d’apaisement dans un climat politique déjà sensible.

La Rédaction

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