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Inauguration contreversée de la maison du Fouta : « nous n’avons donné mandat à qui que ce soit pour cette inauguration » disent les sages 

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C’est une crise née de l’annonce de l’inauguration de la maison du Fouta par le coordinateur de l’association Haali-poular. Les sages du Fouta Djallon dénoncent un manque de concertation autour, une affirmation que réfute, Ousmane « sans loi » qui dit le contraire. Face à la situation une importante réunion à été tenue  à Pita autour du khalif Elhadj Bano Bah. 

Dans le communiqué final de la réunion, les sages du Fouta dénoncent avec vigueur l’inauguration de la maison du Fouta. Ils annoncent n’avoir jamais été consultés ni pour l’inauguration ni pour les programmes qui seront déroulés. Ils disent n’avoir donner mandat à qui que ce soit pour cette inauguration. 

« […]si nous faisons foi a des messages qui circulent dans les réseaux sociaux mais aussi à des lettres non explicitement destinées aux maoubhès mussidal, il semble que notre fils Ousmane Fatako Baldé envisage de procéder à l’inauguration de la maison du fouta les 23 à 24 décembre prochains, en installant une  ONG, que nous ne connaissons pas et en y déroulant un programme d’activités diverses dont nous n’avons pas connaissance. Nous maoubhès mussidal n’avons pas autorisé ce programme d’inauguration, encore moins l’utilisation de cette maison commune du fouta à des des fins non consenties. Les maoubhès mussidhal du Fouta sont les gardiens implicites de ce lieu. Son exploitation ne se fera donc suite à un consensus de tous les sages ainsi que des fils et filles du Fouta. »

Cette maison à été offerte en vue de structurer et d’organiser l’unité et la dignité des fils du Fouta à Conakry, rappellent-t-ils. Le domaine à été octroyé par feu Ibrahim Maci en 1978. Au moment opportun toute la communauté sera informée après large consultation par les maoubhes moussidhal du Fouta sous l’autorité de khalif  Elhadj Bano Bah de la date d’inauguration et des modalités d’exploitation de ce bien communautaire, peut-on lire dans le communiqué. 

Les sages formulent également des conseils qu’ils recommandent de prendre commes des injonctions à tous les fils et toutes les filles du Fouta :

« […]Nous vous recommandons de vous donner une main fraternelle, sincère et de vous soutenir mutuellement, chacun apportant à l’autre ce qu’il peut. Nous vous invitons à éviter de concevoir où d’entreprendre un projet quelconque, fusse par l’intention, par la parole, par l’écrit ou par les actes, qui aurait pour objectif de nuire d’une quelconque manière à un autre fils du Fouta ou un autre Guinéen. Nous vous recommandons de considérer tous les Guinéens comme vos frères, avec obligation de les respecter, de les aider et de les secourir en cas de besoin. Traiter tout le monde comme vous souhaiteriez vous même être traité. Nous exigeons donc de vous tous, sans exception, de régler sans délai tous les conflits dormants qui empoisonnent vos relations fraternelles et qui nourrissent le terreau des suspicions, des méfiances, des calomnies, des médisances et des hostilités entre nous. Vous nous vous exhortons avec insistance de faire en sorte que ces règlements de conflit soient assortis de présentation réciproque d’excuses aux parties ou aux personnes lésées. Les notabilités du Fouta se tiennent à disposition, en cas de besoin pour jouer les bons offices afin de faciliter le retour définitif de la paix et de l’entente entre les fils et filles du Fouta, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Guinée[…]

Mamadou Ciré Barry pour Kumpital.com 

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« Contre-vérités » : Cellou Dalein Diallo réplique à Sékouba Konaté

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Dans un entretien à Guinee7.com, le président de l’UFDG répond point par point aux accusations liées à la privatisation d’Air Guinée et revient sur ses relations avec Alpha Condé.

« Des propos mensongers et infondés »

Mis en cause par le général Sékouba Konaté sur son rôle présumé dans la vente d’Air Guinée,
Cellou Dalein Diallo oppose une fin de non-recevoir.

« Je n’ai signé aucun document, je n’ai été entendu dans aucune procédure, et je n’ai jamais reconnu la moindre responsabilité. »

Il affirme que ces accusations n’ont émergé que sous le CNRD, y voyant une campagne de dénigrement politique.

Le rapport d’Ousmane Kaba contesté

L’ancien Premier ministre réfute par ailleurs le rapport attribué à l’économiste Ousmane Kaba,
qui lui impute une cession d’Air Guinée à Mamadou Sylla sans appel d’offres.

« Je ne faisais pas partie de la commission de privatisation et je n’ai jamais participé à la décision.
J’ai découvert ce rapport en 2022. »

Il revendique un rôle dans la libération d’Alpha Condé

Cellou Dalein dit avoir contribué à la libération d’Alpha Condé en 2001 en convainquant
le président Lansana Conté de signer le décret correspondant.

« Ce n’était pas pour faire plaisir à Alpha Condé, mais pour valoriser l’image du président Conté. »

Il précise n’en avoir jamais parlé à Alpha Condé, y compris lorsque ce dernier dirigeait le pays.

Des relations restées tendues avec l’ex-président

Le leader de l’UFDG évoque une relation marquée par la rivalité et la méfiance.

« Il n’a jamais accepté mon influence ni mes résultats électoraux. »

Par cette prise de parole, Cellou Dalein Diallo entend rétablir sa version des faits et
clore des accusations qu’il juge « sans fondement ni preuves ».


Source : Guinee7.com — « Exclusif : Cellou répond à Sékouba Konaté »

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Lettre Ouverte

Lettre ouverte — À Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Général Mamadi Doumbouya

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Paris, le 13 octobre 2025

Objet : Appel solennel au respect de l’engagement de non-candidature à l’élection présidentielle

Excellence Monsieur le Président de la Transition,

C’est avec le respect dû à la haute fonction que vous occupez, mais aussi avec une profonde inquiétude citoyenne, que je vous adresse cette lettre ouverte.

Au lendemain du 5 septembre 2021, la promesse faite par le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) fut claire, ferme et réitérée à plusieurs reprises : aucun membre du CNRD, du gouvernement de transition ni des institutions de la Transition ne sera candidat aux futures élections présidentielles.

Cet engagement, pris devant la nation guinéenne et la communauté internationale, n’était pas un simple artifice politique. Il constituait le socle moral et légal de la Transition que vous dirigiez. Il a justifié l’espoir d’une rupture démocratique, d’un retour à l’ordre constitutionnel et d’une alternance sans les tentations de maintien au pouvoir qui ont tant miné notre histoire.

Monsieur le Président, cet engagement est la clé de voûte de votre crédibilité et de celle de l’ensemble du processus de transition. Toute tentative de s’en affranchir, que ce soit par l’interprétation de nouveaux textes constitutionnels ou par la pression de l’entourage, serait perçue par le peuple guinéen comme une trahison de la parole donnée et une tentative de confisquer la souveraineté populaire.

La Guinée a soif d’un État de droit, de la primauté des institutions sur celle des hommes, et d’une stabilité durable, fondée sur le respect scrupuleux des règles du jeu démocratique et des engagements publics. Le non-respect de cette promesse fondamentale risquerait de plonger le pays dans de nouvelles tensions, de discréditer la Transition aux yeux des partenaires internationaux, et surtout, de briser l’espoir d’une jeunesse qui attend la véritable alternance.

L’histoire retiendra la noblesse de l’acte de celui qui, ayant le pouvoir entre ses mains, choisit délibérément de le rendre au peuple, scellant ainsi l’avenir démocratique de sa nation. Votre héritage se mesurera non pas au temps passé au pouvoir, mais à la qualité des institutions et de la démocratie que vous laisserez derrière vous.

Je vous demande solennellement, Monsieur le Président de la Transition, de confirmer et de respecter sans réserve votre engagement. Faites le choix de l’honneur de la parole donnée, de la paix sociale et de l’enracinement durable de la démocratie en Guinée.

Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Président de la Transition, l’expression de ma très haute considération.

Par Saidou Mo Tantigale
📍 Paris, le 13 octobre 2025

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Interview

« Quand vous partez à Conakry aujourd’hui, c’est comme un petit Paris » Sékouba Konaté

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Dans un entretien exclusif accordé à Vox Africa, l’ancien président guinéen Sékouba Konaté, aujourd’hui chef de mission électorale de l’organisation NP International au Cameroun, revient sur la transition menée par le général Mamadi Doumbouya et la perspective de sa candidature à la présidentielle du 28 décembre 2025.

Vox Africa :
Le 28 décembre, les électeurs guinéens seront appelés aux urnes pour élire un nouveau président, une échéance quatre ans après la prise du pouvoir par le général Mamadi Doumbouya.

Et pour en parler, nous recevons Sékouba Konaté, chef de mission électorale de l’organisation NP International au Cameroun, mais également ancien président de la République de Guinée. Bonsoir et merci d’avoir accepté notre invitation.

Sékouba Konaté, vous ne vous êtes pas beaucoup exprimé sur la situation politique dans votre pays, la Guinée. Quel bilan faites-vous de la transition militaire qui tire à sa fin ?

Sékouba Konaté :
Il a réussi tous les points, même pas après trois ans et demi de pouvoir. Faut voir : la Guinée est un chantier total. La condition de vie des Guinéens s’est améliorée. Il y a eu beaucoup de fonctionnaires recrutés dans la fonction publique. La Guinée est en plein changement.

Vox Africa :
Quel est votre avis sur une éventuelle candidature du général Mamadi Doumbouya à la présidentielle du 28 décembre prochain ?

Sékouba Konaté :
Vous savez, Abraham Lincoln l’a dit : « La démocratie, c’est le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple. » Donc tout revient au peuple de décider. La Constitution qui a été adoptée l’a été à au moins 98 %. Maintenant, tout Guinéen qui prétend être candidat peut se présenter. Personne ne doit être exclu. Comme je l’ai dit, la démocratie, c’est le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple.

Le président Doumbouya doit écouter le peuple. Certains disent qu’il a prêté serment, mais ce n’est pas ça le plus important. Ce qui compte, c’est ce que le peuple dira. Si le peuple dit « présente-toi », il doit se présenter. Il ne doit pas regarder à gauche ou à droite. Non, ce n’est pas important.

Maintenant, ce sont les urnes qui vont départager les gens. Désormais, avec la nouvelle Constitution, tout Guinéen qui veut se présenter peut le faire, sans exception, ni d’ethnie, ni de race, et sans parti pris. C’est ça.

Donc si le peuple lui dit vraiment : « Monsieur le Président, nous voulons que vous vous présentiez », il ne doit même pas hésiter. Il doit se présenter, parce que tout le monde a vu ce qu’il a pu faire en trois ans : il a complètement changé l’ossature de Conakry. Quand vous partez à Conakry aujourd’hui, c’est comme un petit Paris.

Vox Africa :
Sékouba Konaté, vous avez été notamment mis en cause par le capitaine Moussa Dadis Camara lors du procès des massacres du 28 septembre 2009, qui vous accuse de complot et de trahison. Quelle est votre réaction ?

Sékouba Konaté :
Non seulement ce sont des conneries qu’il a racontées, mais tout le monde sait comment s’est faite la prise du pouvoir par le CNDD. Moi, personnellement, je n’ai voulu occuper aucune fonction. Il y avait un deal entre lui et moi.

Propos recueillis par Vox Africa — retranscription et adaptation : KUMPITAL.com

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