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Hausse du prix du carburant: «… C’est normal » réagit le chef de file de l’opposition guinéenne.

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Le prix des produits pétroliers est revu à la hausse par le gouvernement guinéen depuis la nuit dernière. De 9000 gnf, le litre passe à 11000 gnf.  Cette augmentation du prix des produits pétroliers est sur toutes les lèvres et chacun y va de son commentaire dans la cité. Dans la matinée de ce 4 octobre 2021 nous avons tenté d’avoir la réaction de Mamadou Sylla.

C’est à travers sa page Facebook que Mamadou SYLLA, chef de file de l’opposition s’est exprimé sur cette actualité. D’entrée de jeu, il tient tout d’abord à préciser que : « L’augmentation du carburant ce n’est pas une première fois. C’est normal. Cela fait partie de la gestion courante de la vie. Augmenter et après diminuer quand le prix baisse à l’international, c’est normal.  Mais il faut sensibiliser et faire des structures des prix, et de respecter le principe de flexibilité. Il faut faire des études à quel pourcentage il faut augmenter. Mais si on augmente comme cela, on ne sait pas quelle est la référence, c’est là que le bât blesse. Donc avec cette économie moderne, mondiale, quand tu augmentes ce que tu as, l’autre utilise la même chose. Alors, il faut faire des mesures d’accompagnement avant d’augmenter »

Avant de rajouter que  la décision du gouvernement de ne pas augmenter les frais de transport n’est pas respectée :« On a suivi à la télé que les transporteurs ne doivent pas augmenter, mais ce sont des histoires. Tout le monde est en train de payer au lieu de 1500 le tronçon, On paye à 2000 fg », a relevé le chef de file de l’opposition.

Cette augmentation  de 2000 gnf qui avait finalement été reporté une première fois il y’a près de deux mois a finalement eu lieu  sous le regard impuissant des citoyens qui continuent de tirer le diable par la queue.

Kouné Diallo pour Kumpital.com 

Justice

Affaire Aliou BAH : ses avocats dénoncent une décision « pénible » et appellent au calme.

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Conakry, 28 mai 2025– La Cour d’appel de Conakry a confirmé ce mercredi la condamnation à deux ans de prison ferme de Monsieur Mamadou Aliou BAH, président du parti MoDeL, pour offense et diffamation à l’encontre du chef de l’État. Un verdict accueilli avec « douleur » et « stupéfaction » par la défense, qui dénonce une décision rendue sans réexamen du dossier.

« Nous sortons de la salle d’audience abasourdis, peinés. La Cour vient de confirmer en toutes ses dispositions la condamnation en première instance de M. Mamadou Aliou BAH », a déclaré Maître Houleymatou BAH, l’une des avocates du leader politique. Elle regrette une procédure d’appel qui, selon elle, n’a pas rempli son rôle : « La Cour a l’obligation de rejuger, puisqu’elle a été saisie à cet effet. Elle s’est contentée de confirmer la décision initiale, comme un couperet. »

Tout en annonçant une concertation imminente avec leur client pour décider de la suite à donner à cette affaire – notamment un éventuel recours devant la Cour suprême – Maître Houleymatou BAH a tenu à transmettre un message de son client : « M. BAH vous remercie pour le soutien et appelle au calme. Ce n’est pas la fin du monde. Chacun rendra compte ici-bas ou devant le juge suprême. »

Maître Galissa Hady DIALLO, également membre de l’équipe de défense, a lui aussi exprimé sa déception : « Cette décision se contente simplement de confirmer ce qui a été dit au tribunal de première instance, sans prendre en compte le travail de fond réalisé devant la Cour d’appel. » Il souligne toutefois que le procureur avait requis cinq ans, mais que la Cour ne l’a pas suivi, maintenant la peine initiale de deux ans.« Nous appelons les militants à renouveler leur soutien, mais dans le calme. M. Aliou BAH reste un exemple de courage et de détermination, et cela ne changera pas », a-t-il conclu.

La défense laisse ainsi entendre qu’elle n’exclut pas de porter l’affaire devant la plus haute juridiction du pays, tout en gardant une posture de responsabilité et d’apaisement dans un climat politique déjà sensible.

La Rédaction

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Pèlerinage à la Mecque : plus de 400 Guinéens victimes d’une vaste arnaque à Conakry

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Plus de 400 candidats guinéens au pèlerinage à la Mecque vivent actuellement un cauchemar sans précédent. Attendant de s’envoler pour les lieux saints de l’Islam, ces fidèles musulmans se retrouvent aujourd’hui bloqués à Conakry, dupés par une escroquerie savamment orchestrée. Le montant estimé du préjudice dépasse les 27 milliards de francs guinéens.

Rencontré devant les locaux de la Direction de la Police Judiciaire (DPJ), l’un des pèlerins, Amara 2 Sylla, a livré un témoignage bouleversant à RefleGuinée. « À cette heure, nous devrions être à la Mecque », affirme-t-il avec amertume. « Mais nous sommes encore ici à Kaloum, abandonnés avec nos espoirs et nos sacrifices. »

Une arnaque bien huilée

Selon Amara 2 Sylla, une femme se faisant passer pour une proche de la mère du Général Mamadi Doumbouya aurait créé une fausse agence de voyage. S’appuyant sur une communication bien ficelée et des complicités présumées dans des cercles influents, elle aurait rassemblé des centaines de fidèles, leur faisant croire qu’ils partiraient dans les premiers convois.

La crédibilité de l’opération a été renforcée par la tenue de répétitions dans des mosquées désignées, la distribution d’uniformes officiels habituellement fournis par la Ligue islamique, et même la vaccination des pèlerins dans ces lieux. « On nous disait : si vous êtes vaccinés, vous êtes automatiquement inscrits pour le pèlerinage. Les guides religieux nous rassuraient tous les jours », raconte-t-il.

Un coût humain et financier colossal

Chaque victime aurait déboursé en moyenne 60 à 75 millions GNF, certains allant jusqu’à 80 millions. En tout, ce sont 416 personnes qui se retrouvent flouées, avec pour seule consolation des uniformes et des promesses non tenues.

Pire encore, aucune d’elles n’a été jusqu’à l’aéroport. « Ce n’était qu’un simulacre », dénonce la victime. Plusieurs agences de voyage reconnues seraient impliquées, certaines ayant placé des dizaines de leurs clients dans ce convoi fictif.

La présumée arnaqueuse est aujourd’hui intraçable, bien que son compte bancaire ait été saisi par les autorités judiciaires, selon les informations recueillies auprès de la DPJ.

Appel au président de la République

Fonctionnaire au ministère de l’Environnement, Amara 2 Sylla interpelle directement le chef de l’État. « Nous avons versé notre argent pour prier à la Mecque, pour la nation, pour le président lui-même. Aujourd’hui, nous lançons un appel de détresse. Nous sommes vos fils, vos mères, vos frères… Regardez-nous. »

Cette affaire, qui révèle une faille grave dans la gestion du pèlerinage 2025, soulève de nombreuses questions sur le rôle et la responsabilité des institutions impliquées dans l’encadrement religieux en Guinée.


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Communiqué

L’Ambassade de Guinée en France annonce la réception d’un nouveau lot de 578 passeports biométriques

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L’Ambassade de la République de Guinée en France porte à la connaissance de la communauté guinéenne de France, la réception d’un lot de 578 passeports biométriques.

Elle procédera à leur distribution à partir du lundi 03/03/2025 de 11h00 à 15h00 dans les locaux de l’ambassade.

A cet effet, et afin d’offrir le meilleur accueil possible, l’ambassade invite les demandeurs à bien chercher dans la liste ci-jointe, leurs numéros personnels (figurant sur le récépissé de retrait des passeports) avant de faire le déplacement, et noter le numéro d’ordre qui sera à communiquer à l’agent chargé de la remise des passeports.

L’Ambassade de la République de Guinée en France remercie la communauté guinéenne de France pour sa compréhension et sait compter sur le sens de responsabilité de chacun et de tous.

Paris, le 28/02/2025

Ambassade de Guinée

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