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Cherif Abdallah sur le coup d’Etat en Guinée : « Tout le monde est content »

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Connu pour son opposition au régime d’Alpha Condé et à son troisième mandat, Cherif Abdallah est aussi réputé pour son franc parler. Ce mardi, le président du GOHA est revenu sur plusieurs sujets en lien avec la situation socio-politique du pays notamment la prise du pouvoir par l’armée le 05 septembre 2021 et la situation des commerçants guinéens.

C’est depuis sa Terre d’exile que l’homme d’affaire a demandé aux commerçant de soutenir les militaires au pouvoir dès les premières heures du putsch. S’il lui est prêté des propos demandant aux commerçants de diminuer les prix pour soutenir les militaires, le président du GOHA dit avoir juste demandé aux commerçants de faire des efforts malgré les ventes à pertes qu’ils font pour soulager la population durant cette période.

S’agissant du coup d’Etat perpétré contre Alpha Condé, l’homme d’affaire affirme que « tout le monde est content » : « J’ai dit malgré les difficultés, les pillages, les augmentations fantaisistes au niveau de la douane…tout le monde est content à commencer par moi. Je suis content, je n’ai pas attendu comme les autres de voir la direction du vent pour soutenir les militaires. » Explique-t-il.

Le président du GOHA rappelle que son organisation est apolitique tout comme son président. Ce n’est pas pour autant qu’il se laissera marcher dessus par des décisions politiques qui pourrissent l’environnement des affaires, précise-t-il. Pour l’homme d’affaire, le guinéen a un mauvais préjugé sur l’homme politique, qui est souvent calqué sur une personne qui n’a pas d’emploi.

« Les commerçants ont été attaqués parce qu’on estime qu’ils sont de l’opposition. Moi, tout le monde connait que je n’ai jamais milité dans un parti politique…mais si les commerçants sont attaqués à cause de la politique, nous allons nous défendre conséquemment. En Guinée, on pense qu’il faut être chômeur pour faire de la politique. Si les commerçants veulent faire de la politique, c’est leur droit le plus absolu. Les commerçants ce sont des citoyens guinéens comme tout le monde.» Précise Cherif Abdallah.

Cherif Abdallah est également revenu sur des propos le qualifiant d’étranger notamment de Mauritanien. Il rappelle qu’il est de Kansato/Daaka à Labé et que son père est enterré à la grande mosquée de Labé. Pour lui, ses propos sont l’œuvre de politiciens en manque de repères qui, ne pouvant pas s’attaquer individuellement au commerçants, s’attaque au président du GOHA.

Mamadou Ciré Barry pour Kumpital.com

ANGOLA

Le Pr. Alpha Condé décoré à Luanda pour le cinquantenaire de l’indépendance

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L’ancien président guinéen Alpha Condé a été décoré ce jeudi 6 novembre 2025 à Luanda par son homologue angolais João Manuel Gonçalves Lourenço, à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de la République d’Angola.

La cérémonie solennelle s’est tenue à l’Hôtel Intercontinental de Luanda, en présence de plusieurs dirigeants africains et personnalités invitées.Au cours de l’événement, le Professeur Alpha Condé a reçu la Médaille du 50ᵉ anniversaire de l’indépendance — Classe d’Honneur, l’une des plus hautes distinctions angolaises.

Cette décoration s’inscrit dans la série d’hommages rendus par le gouvernement angolais à des personnalités africaines et internationales ayant contribué au rayonnement du pays et au renforcement des liens de coopération régionale.

Selon la note protocolaire annonçant cette distinction, la médaille commémore le courage et le sacrifice du peuple angolais dans sa lutte pour la liberté et l’autodétermination, tout en valorisant les partenaires et alliés qui ont soutenu l’amitié et la solidarité avec l’Angola.

📍 Luanda, le 6 novembre 2025

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Guinée

Plainte de Cellou Dalein Diallo devant la cours de justice de la CEDEAO : l’UFDG clarifie ses intentions

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L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a publié un communiqué pour clarifier la portée de la plainte déposée par son président, Cellou Dalein Diallo, devant la Cour de justice de la CEDEAO.

Le parti affirme que cette démarche ne vise pas une participation à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre, mais la restauration de ses droits civiques et politiques.

Selon le communiqué de la Cellule de communication du parti, l’ancien Premier ministre a saisi la juridiction communautaire
à la suite du refus arbitraire de l’État guinéen de l’enrôler dans le fichier électoral, « alors qu’il était en possession de tous les documents requis ».

Un combat pour les droits, non une stratégie électorale

« La plainte vise exclusivement à dénoncer une violation manifeste des droits civiques et politiques de M. Diallo et à obtenir réparation », précise l’UFDG. Le parti insiste sur le fait que la saisine de la CEDEAO n’a aucun lien avec la présidentielle du 28 décembre 2025, à laquelle il a déjà annoncé ne pas participer.

« Être rétabli dans ses droits est une chose, décider de les exercer en est une autre », souligne encore le communiqué.
Autrement dit, l’inscription sur la liste électorale ne traduit pas une volonté de candidature ni même de vote.

Clarification face aux spéculations

Cette mise au point intervient après plusieurs interprétations médiatiques ayant laissé entendre que la plainte visait à permettre à l’ancien Premier ministre de se présenter à l’élection.
L’UFDG rappelle que sa position demeure inchangée : elle ne participera pas à un scrutin jugé non inclusif et sans garanties de transparence.

Le parti conclut que cette distinction « mérite d’être clairement comprise et respectée » afin d’éviter toute confusion sur les motivations réelles de son leader.

Source : Communiqué officiel de la Cellule de communication de l’UFDG

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Présidentielle 2025 : Et si Cellou Dalein Diallo avait encore une chance d’y participer ?

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Les avocats de Cellou Dalein Diallo dénoncent une « persécution politico-judiciaire » et saisissent la CEDEAO

À quelques semaines de la présidentielle du 28 décembre 2025, les avocats de l’ancien Premier ministre guinéen affirment que son exclusion de la liste électorale viole ses droits politiques et sollicitent une décision urgente de la Cour de justice de la CEDEAO.

Les avocats de Cellou Dalein Diallo, ancien Premier ministre guinéen et figure majeure de l’opposition, dénoncent une « véritable persécution politico-judiciaire » à l’encontre de leur client.
Dans un communiqué rendu public ce mardi, ils annoncent avoir saisi la Cour de justice de la CEDEAO après le refus opposé à l’inscription de M. Diallo sur la liste électorale, condition préalable à sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre 2025.

Une obstruction qui « prive » l’opposant de ses droits

Signé par Maîtres Amadou Diallo, William Bourdon et Vincent Brengarth, le texte affirme que leur client, actuellement à l’étranger pour des raisons de sécurité, remplit toutes les conditions légales d’inscription mais s’est vu opposer un refus administratif, le rendant de facto inéligible.

Les avocats y voient une obstruction politique délibérée s’inscrivant dans un « contexte de réduction des droits de l’opposition et de confiscation du pouvoir d’État » par les autorités de la Transition.

« Cette exclusion est une atteinte grave au droit de participer à la vie publique et de se porter candidat. »

Ce que demandent les avocats à la CEDEAO

  • Constater que le refus d’inscrire M. Diallo sur la liste électorale constitue une
    violation de ses droits de vote et d’éligibilité, ainsi que de sa liberté de participer à la direction des affaires publiques.
  • Ordonner à l’État défendeur de prendre toutes mesures utiles afin de le
    rétablir dans ses droits civils et politiques, notamment par son
    inscription immédiate sur la liste électorale.

Un enjeu pour la crédibilité du scrutin

Les avocats jugent impératif que l’opposant puisse se présenter au scrutin à venir, faute de quoi ses droits fondamentaux seraient lésés et la crédibilité du processus démocratique davantage compromise.

« Toute autre décision confirmerait l’absence d’un véritable processus démocratique », conclut le communiqué.

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