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Aliou Bah, président du MoDeL, placé en garde à vue pour « offense au chef de l’État »

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Le président du Mouvement pour la Démocratique Libéral (MoDeL), Aliou Bah, a été placé en garde à vue à la Direction des Investigations de la Gendarmerie Nationale, pour des motifs d’ « offense au chef de l’État » selon le communiqué N°3 publié par la cellule decommunication du parti publié ce vendredi matin. Cette décision fait suite à une audition de près de cinq heures, qui s’est déroulée dans la nuit du jeudi 26 au vendredi 27 décembre 2024, au sein du haut commandement de la Gendarmerie.

Lors de cette audition, M. Aliou Bah a été interrogé par les enquêteurs et a fourni des explications, que ses avocats estiment ne constituer en aucun cas une infraction. Selon la Cellule de Communication du MoDeL, le président Bah demeure serein et confiant malgré les conditions de détention, qu’il déplore. Son engagement en faveur de la justice et de la vérité, affirment ses proches, reste intact et inébranlable. Le communiqué souligne que M. Bah est « un prisonnier de ses opinions », précisant que son seul « crime » apparent réside dans ses critiques à l’encontre de l’État, notamment concernant la gestion de la recrudescence des phénomènes de kidnapping et des disparitions forcées qui affectent la Guinée. Ces prises de position auraient conduit à l’arrestation du leader politique, considéré par ses soutiens comme une tentative de répression de la liberté d’expression.

Le MoDeL informe également que certaines personnes de l’entourage de M. Bah, telles que Aliou Sow, son chef de protocole, ainsi que son chauffeur, ont été libérées après leur interpellation. Malgré la situation, le parti reste « pleinement mobilisé » et appelle à une solidarité pacifique et à un soutien massif en ces moments difficiles.

Dans son communiqué, le MoDeL réitère son engagement à défendre les droits du président Bah et assure qu’il suivra de près l’évolution de la situation. Le parti s’engage à ne ménager aucun effort pour garantir la protection des droits et libertés de son leader et pour faire face à ce qu’il considère comme une violation des droits fondamentaux.

Le MoDeL a également promis de tenir l’opinion publique informée de tout développement concernant cette affaire.

Ci-dessous le communiqué ⬇️


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Présidentielle 2025 : Et si Cellou Dalein Diallo avait encore une chance d’y participer ?

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Les avocats de Cellou Dalein Diallo dénoncent une « persécution politico-judiciaire » et saisissent la CEDEAO

À quelques semaines de la présidentielle du 28 décembre 2025, les avocats de l’ancien Premier ministre guinéen affirment que son exclusion de la liste électorale viole ses droits politiques et sollicitent une décision urgente de la Cour de justice de la CEDEAO.

Les avocats de Cellou Dalein Diallo, ancien Premier ministre guinéen et figure majeure de l’opposition, dénoncent une « véritable persécution politico-judiciaire » à l’encontre de leur client.
Dans un communiqué rendu public ce mardi, ils annoncent avoir saisi la Cour de justice de la CEDEAO après le refus opposé à l’inscription de M. Diallo sur la liste électorale, condition préalable à sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre 2025.

Une obstruction qui « prive » l’opposant de ses droits

Signé par Maîtres Amadou Diallo, William Bourdon et Vincent Brengarth, le texte affirme que leur client, actuellement à l’étranger pour des raisons de sécurité, remplit toutes les conditions légales d’inscription mais s’est vu opposer un refus administratif, le rendant de facto inéligible.

Les avocats y voient une obstruction politique délibérée s’inscrivant dans un « contexte de réduction des droits de l’opposition et de confiscation du pouvoir d’État » par les autorités de la Transition.

« Cette exclusion est une atteinte grave au droit de participer à la vie publique et de se porter candidat. »

Ce que demandent les avocats à la CEDEAO

  • Constater que le refus d’inscrire M. Diallo sur la liste électorale constitue une
    violation de ses droits de vote et d’éligibilité, ainsi que de sa liberté de participer à la direction des affaires publiques.
  • Ordonner à l’État défendeur de prendre toutes mesures utiles afin de le
    rétablir dans ses droits civils et politiques, notamment par son
    inscription immédiate sur la liste électorale.

Un enjeu pour la crédibilité du scrutin

Les avocats jugent impératif que l’opposant puisse se présenter au scrutin à venir, faute de quoi ses droits fondamentaux seraient lésés et la crédibilité du processus démocratique davantage compromise.

« Toute autre décision confirmerait l’absence d’un véritable processus démocratique », conclut le communiqué.

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« Contre-vérités » : Cellou Dalein Diallo réplique à Sékouba Konaté

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Dans un entretien à Guinee7.com, le président de l’UFDG répond point par point aux accusations liées à la privatisation d’Air Guinée et revient sur ses relations avec Alpha Condé.

« Des propos mensongers et infondés »

Mis en cause par le général Sékouba Konaté sur son rôle présumé dans la vente d’Air Guinée,
Cellou Dalein Diallo oppose une fin de non-recevoir.

« Je n’ai signé aucun document, je n’ai été entendu dans aucune procédure, et je n’ai jamais reconnu la moindre responsabilité. »

Il affirme que ces accusations n’ont émergé que sous le CNRD, y voyant une campagne de dénigrement politique.

Le rapport d’Ousmane Kaba contesté

L’ancien Premier ministre réfute par ailleurs le rapport attribué à l’économiste Ousmane Kaba,
qui lui impute une cession d’Air Guinée à Mamadou Sylla sans appel d’offres.

« Je ne faisais pas partie de la commission de privatisation et je n’ai jamais participé à la décision.
J’ai découvert ce rapport en 2022. »

Il revendique un rôle dans la libération d’Alpha Condé

Cellou Dalein dit avoir contribué à la libération d’Alpha Condé en 2001 en convainquant
le président Lansana Conté de signer le décret correspondant.

« Ce n’était pas pour faire plaisir à Alpha Condé, mais pour valoriser l’image du président Conté. »

Il précise n’en avoir jamais parlé à Alpha Condé, y compris lorsque ce dernier dirigeait le pays.

Des relations restées tendues avec l’ex-président

Le leader de l’UFDG évoque une relation marquée par la rivalité et la méfiance.

« Il n’a jamais accepté mon influence ni mes résultats électoraux. »

Par cette prise de parole, Cellou Dalein Diallo entend rétablir sa version des faits et
clore des accusations qu’il juge « sans fondement ni preuves ».


Source : Guinee7.com — « Exclusif : Cellou répond à Sékouba Konaté »

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Guinée : le port du voile désormais autorisé pour les pièces d’identité et passeports

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Par Rédaction KUMPITAL — Conakry

Le débat autour du port du voile lors de l’établissement des pièces d’identité nationale et des passeports vient de connaître un tournant majeur en Guinée.

Le ministère de la Sécurité et de la Protection civile a annoncé, dans un courrier adressé à la coordination du collectif
« Ne touche pas à mon voile », que de nouvelles dispositions ont été prises afin de garantir le respect des femmes voilées dans les centres d’enrôlement.

Cette décision fait suite à une demande d’audience formulée par le collectif le 8 août dernier.
Ce mouvement, né de la mobilisation de femmes musulmanes et de la société civile, dénonçait les contraintes imposées aux citoyennes voilées
lors de la délivrance de leurs documents officiels.

« Le retrait du voile ne sera plus exigé, sauf dans les cas où celui-ci compromet la qualité de la photographie.
Des agentes féminines seront désormais systématiquement affectées dans les centres d’enrôlement. »
Moustapha Kobélé Keïta, Secrétaire général du ministère de la Sécurité

Cette annonce marque une avancée significative dans un pays à majorité musulmane,
où le port du voile reste un symbole identitaire et religieux fort.
Elle intervient après plusieurs mois de débats et de frustrations exprimées par des associations féminines,
qui voyaient dans l’ancienne procédure une atteinte à la liberté religieuse et à la dignité des citoyennes.

Une victoire pour les militantes du collectif

Pour de nombreuses militantes, cette décision représente une victoire historique pour la reconnaissance
des droits des femmes musulmanes dans l’espace public et administratif.
Le collectif « Ne touche pas à mon voile », largement soutenu sur les réseaux sociaux,
s’est félicité d’avoir obtenu un engagement clair de l’État.

« Ce n’est pas un privilège, mais un droit », déclarent plusieurs membres du mouvement,
saluant une avancée qui permettra à chaque femme d’accéder à ses droits civiques sans renoncer à ses convictions religieuses.

Entre liberté religieuse et principe de laïcité

Si cette décision est accueillie positivement par une grande partie de la population,
elle risque aussi de raviver les débats sur la laïcité et la place du religieux dans les institutions publiques.
Certains observateurs estiment qu’il faudra trouver un juste équilibre entre le respect des croyances
et le maintien d’un cadre républicain neutre.

« La reconnaissance du voile dans l’administration ne remet pas en cause la laïcité,
elle consacre plutôt la liberté de conscience garantie par la Constitution. »

Pour l’heure, le ministère a indiqué que les agents d’enrôlement seront formés afin d’assurer une application uniforme
et respectueuse de ces nouvelles directives sur l’ensemble du territoire national.

En attendant, le collectif « Ne touche pas à mon voile » peut se targuer d’avoir obtenu une
victoire citoyenne : celle de permettre aux femmes voilées d’accéder à leurs droits civiques
sans avoir à choisir entre leur foi et leur citoyenneté.

Femme voilée Guinée

✍️ Rédaction KUMPITAL
Conakry, octobre 2025

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