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Hamdallaye Pharmacie: un corps sans vie retrouvé pendu dans un immeuble à l’abandon

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Le corps sans vie d’un jeune homme a été retrouvé suspendu à l’ancien siège du Parti NFD. Cet immeuble est situé à Hamdallaye Pharmacie, dans la commune de Ratoma. La découverte du corps a été faite dans la matinée de ce mercredi 05 janvier 2022. 

 

Le second responsable de la commune présent sur les lieux lors de l’autopsie réalisée par le médecin légiste,  revient sur les conclusions de l’autopsie :« Selon le médecin  légiste ce n’est pas un cas de pendaison. Il n’est pas mort de lui-même. Donc pas une mort naturelle. C’est quelqu’un qui a été tué dans un autre cadre, amené ici, et pendu. Mais après l’explication du médecin, on a su que si quelqu’un se pend de lui-même, il aura des effets secondaires sur son corps, des traces, mais rien qui explique cela sur ses habits. Donc c’est ce qui lui a permis de dire que le garçon a été mis ici par une personne  », a expliqué le maire adjoint de la commune de Ratoma,  Abdoul Salam Sow.

Le commissaire principal de police et responsable de la police technique et scientifique a son tour, laisse entendre que cet homme paraît être un malade mental.

« C’est suite aux appels du 117 à 7 heures du matin nous annonçant qu’il y a un cas de découverte de cadavre à Hamdallaye. On a trouvé que c’est dans un immeuble abandonné qu’un individu s’est perdu. Nous avons informé le procureur de la zone qui nous a instruit de réquisitionner la médecine légale pour examiner le corps. Nous on a fait nos constatations techniques pour la recherche des traces et indices. Mais on a retrouvé aucune trace, aucune lésion sur le corps, aucune indice qui soit en rapport avec ce cas de décès. Le médecin légiste nous a ordonné de voir de quoi il s’agit. Mais à notre grande surprise, quand il a examiné le corps, il a clairement dit que ce n’est pas une pendaison, mais une suspension. Il a été suspendu, mais par qui ? On ne sait pas. L’individu n’est pas identifié. Mais il semblerait que c’est un malade mental qui a érigé domicile ici, puisque c’est un immeuble abandonné », a dit colonel N’Djaye Mohamed. 

Dans la foulée de citoyens  curieux sont venus aux nouvelles, créant ainsi un petit attroupement dans la matinée. Barry Amadou Oury, habitant du quartier n’hésite pas de lancer un appel en direction des autorités par rapport aux immeubles abandonnés: « Si cette maison abandonnée n’est pas rétablie, les jeunes du quartier sont en danger parce que tout ce qui va se passer, ils vont accuser les jeunes d’ici.  Nous on demande au propriétaire ou celui qui l’avait pris pour en faire son siège de voir comment ils vont réparer cette maison. S’ils ne sont pas capables de réparer, qu’ils revendent à  une autre personne  qui aura la capacité de réparer. Pour ça,  nous demandons aux chefs du secteur et du quartier de voir le cas de cette maison abandonnée », a lancé Barry Amadou Oury.

Cette découverte macabre dont l’élucidation des causes est encore floue, ramène au centre des débats la problématique de la sécurité des citoyens selon plusieurs interlocuteurs. 

Kouné Diallo pour Kumpital.com 

ANGOLA

Le Pr. Alpha Condé décoré à Luanda pour le cinquantenaire de l’indépendance

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L’ancien président guinéen Alpha Condé a été décoré ce jeudi 6 novembre 2025 à Luanda par son homologue angolais João Manuel Gonçalves Lourenço, à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de la République d’Angola.

La cérémonie solennelle s’est tenue à l’Hôtel Intercontinental de Luanda, en présence de plusieurs dirigeants africains et personnalités invitées.Au cours de l’événement, le Professeur Alpha Condé a reçu la Médaille du 50ᵉ anniversaire de l’indépendance — Classe d’Honneur, l’une des plus hautes distinctions angolaises.

Cette décoration s’inscrit dans la série d’hommages rendus par le gouvernement angolais à des personnalités africaines et internationales ayant contribué au rayonnement du pays et au renforcement des liens de coopération régionale.

Selon la note protocolaire annonçant cette distinction, la médaille commémore le courage et le sacrifice du peuple angolais dans sa lutte pour la liberté et l’autodétermination, tout en valorisant les partenaires et alliés qui ont soutenu l’amitié et la solidarité avec l’Angola.

📍 Luanda, le 6 novembre 2025

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Guinée

Plainte de Cellou Dalein Diallo devant la cours de justice de la CEDEAO : l’UFDG clarifie ses intentions

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L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a publié un communiqué pour clarifier la portée de la plainte déposée par son président, Cellou Dalein Diallo, devant la Cour de justice de la CEDEAO.

Le parti affirme que cette démarche ne vise pas une participation à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre, mais la restauration de ses droits civiques et politiques.

Selon le communiqué de la Cellule de communication du parti, l’ancien Premier ministre a saisi la juridiction communautaire
à la suite du refus arbitraire de l’État guinéen de l’enrôler dans le fichier électoral, « alors qu’il était en possession de tous les documents requis ».

Un combat pour les droits, non une stratégie électorale

« La plainte vise exclusivement à dénoncer une violation manifeste des droits civiques et politiques de M. Diallo et à obtenir réparation », précise l’UFDG. Le parti insiste sur le fait que la saisine de la CEDEAO n’a aucun lien avec la présidentielle du 28 décembre 2025, à laquelle il a déjà annoncé ne pas participer.

« Être rétabli dans ses droits est une chose, décider de les exercer en est une autre », souligne encore le communiqué.
Autrement dit, l’inscription sur la liste électorale ne traduit pas une volonté de candidature ni même de vote.

Clarification face aux spéculations

Cette mise au point intervient après plusieurs interprétations médiatiques ayant laissé entendre que la plainte visait à permettre à l’ancien Premier ministre de se présenter à l’élection.
L’UFDG rappelle que sa position demeure inchangée : elle ne participera pas à un scrutin jugé non inclusif et sans garanties de transparence.

Le parti conclut que cette distinction « mérite d’être clairement comprise et respectée » afin d’éviter toute confusion sur les motivations réelles de son leader.

Source : Communiqué officiel de la Cellule de communication de l’UFDG

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Présidentielle 2025 : Et si Cellou Dalein Diallo avait encore une chance d’y participer ?

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Les avocats de Cellou Dalein Diallo dénoncent une « persécution politico-judiciaire » et saisissent la CEDEAO

À quelques semaines de la présidentielle du 28 décembre 2025, les avocats de l’ancien Premier ministre guinéen affirment que son exclusion de la liste électorale viole ses droits politiques et sollicitent une décision urgente de la Cour de justice de la CEDEAO.

Les avocats de Cellou Dalein Diallo, ancien Premier ministre guinéen et figure majeure de l’opposition, dénoncent une « véritable persécution politico-judiciaire » à l’encontre de leur client.
Dans un communiqué rendu public ce mardi, ils annoncent avoir saisi la Cour de justice de la CEDEAO après le refus opposé à l’inscription de M. Diallo sur la liste électorale, condition préalable à sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre 2025.

Une obstruction qui « prive » l’opposant de ses droits

Signé par Maîtres Amadou Diallo, William Bourdon et Vincent Brengarth, le texte affirme que leur client, actuellement à l’étranger pour des raisons de sécurité, remplit toutes les conditions légales d’inscription mais s’est vu opposer un refus administratif, le rendant de facto inéligible.

Les avocats y voient une obstruction politique délibérée s’inscrivant dans un « contexte de réduction des droits de l’opposition et de confiscation du pouvoir d’État » par les autorités de la Transition.

« Cette exclusion est une atteinte grave au droit de participer à la vie publique et de se porter candidat. »

Ce que demandent les avocats à la CEDEAO

  • Constater que le refus d’inscrire M. Diallo sur la liste électorale constitue une
    violation de ses droits de vote et d’éligibilité, ainsi que de sa liberté de participer à la direction des affaires publiques.
  • Ordonner à l’État défendeur de prendre toutes mesures utiles afin de le
    rétablir dans ses droits civils et politiques, notamment par son
    inscription immédiate sur la liste électorale.

Un enjeu pour la crédibilité du scrutin

Les avocats jugent impératif que l’opposant puisse se présenter au scrutin à venir, faute de quoi ses droits fondamentaux seraient lésés et la crédibilité du processus démocratique davantage compromise.

« Toute autre décision confirmerait l’absence d’un véritable processus démocratique », conclut le communiqué.

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