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Condamnation de Gnelloy: le film des événements au tribunal 

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Ce matin là, avant même l’ouverture du tribunal, régnait déjà un calme précaire à la cour d’appel de Conakry. Des agents de la garde pénitentiaire présents sur les lieux, avant même l’arrivée des prévenus, sillonnaient les alentours du palais pour s’assurer que tout va bien.

À 10h17, le juge Magadouba sow accompagné de ses deux assistantes, font leur rentrée dans la salle d’audience. Et à la surprise générale, il demande à tout le monde de sortir. Voyant les gens hesitant car on savait pas trop pourquoi on devrait sortir, il menace de faire intervenir les agents, si on n’obéit pas. Au bout de quelques minutes, la salle se vide. Puis après quelques moments de confusion, le juge demande aux gardiens de laisser entrer les gens mais uniquement après une fouille systématique de chaque personne voulant assister au procès.

10h41, la fourgonnette dans laquelle se trouve Ousmane Gnelloy arrive sur les lieux. Ousmane Gnelloy entre dans la salle, habillé d’un « Maky Sall » couleur mauve (violet clair), avec des chaussures noirs, le visage derrière un cache-nez, on ne pouvait connaître son état d’esprit à travers son regard.

À 11h29, le Juge appelle enfin Gnelloy à la barre. Le jeune homme s’avance, lentement, entouré de ses avocats. L’avocat de DK lui, maître Pepe lamah, n’était toujours pas encore arrivé sur les lieux. Le juge commence alors par donner quelques leçons de bonnes moralités, allant jusqu’à rappeler qu’internet ne doit pas être un lieu de haine et de non droit.
Il continu en expliquant aux avocats de Gnelloy, qu’au vu des éléments présentés à sa cours, le premier juge qui avait condamné Gnelloy à 5ans, n’avait pas commis d’erreurs. Il ya bel et bien eu injures et menace de mort du jeune homme à l’encontre de DK. Pendant qu’il parlait, Gnelloy, qui semblait comprendre le sort qui l’attendait, remuait légèrement la tête comme pour dire non, je suis pas d’accord, mais sachant qu’il n’avait pas droit à la parole, il ne faisait qu’écouter.

Après son discours de justification sur la décision qu’il allait rendre, le juge met fin au suspense. Il condamne Ousmane Gnelloy à 2 ans de prison ferme, plus une interdiction d’utiliser les réseaux sociaux pendant 5 ans, et au paiement de cinq mille francs guinéens (5000 GNF) à titre symbolique à la partie civile. À l’annonce de ce verdict, DK, tout en pleurant de joie, se laisse tomber sur un avocat, (maître Traoré venu assister au procès).

Les avocats de Gnelloy, affirment qu’ils vont d’abord s’entretenir avec le jeune condamné, pour savoir quel doit être leur prochaine démarche à suivre…

Dehors, contrairement à la semaine dernière, régnait un silence de cimetière. Car ni partisans ou adversaires de Gnelloy, n’ont été entendus, malgré les nombreuses rumeurs qui annonçaient des affrontements. Ainsi s’achève un procès, qui aura tenu en haleine, tous les amateurs des réseaux sociaux, en République de Guinée.

-Ahmad

Communiqué

L’Ambassade de Guinée en France annonce la réception d’un nouveau lot de 578 passeports biométriques

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L’Ambassade de la République de Guinée en France porte à la connaissance de la communauté guinéenne de France, la réception d’un lot de 578 passeports biométriques.

Elle procédera à leur distribution à partir du lundi 03/03/2025 de 11h00 à 15h00 dans les locaux de l’ambassade.

A cet effet, et afin d’offrir le meilleur accueil possible, l’ambassade invite les demandeurs à bien chercher dans la liste ci-jointe, leurs numéros personnels (figurant sur le récépissé de retrait des passeports) avant de faire le déplacement, et noter le numéro d’ordre qui sera à communiquer à l’agent chargé de la remise des passeports.

L’Ambassade de la République de Guinée en France remercie la communauté guinéenne de France pour sa compréhension et sait compter sur le sens de responsabilité de chacun et de tous.

Paris, le 28/02/2025

Ambassade de Guinée

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Manifestation des Forces Vives de Guinée à Bruxelles : Un Appel à la Justice et à la liberté

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Bruxelles, 26 janvier 2025 – Les Forces Vives de Guinée, une coalition regroupant des organisations de la société civile, des partis politiques et des membres de la diaspora guinéenne, ont organisé une manifestation ce dimanche dans la capitale belge. Cet événement visait à dénoncer la situation politique actuelle en Guinée et à appeler la communauté internationale à agir face aux violations des droits humains et à la crise sociopolitique persistante dans le pays.

Une mobilisation significative

Des centaines de Guinéens et de sympathisants, drapés des couleurs nationales et brandissant des pancartes, ont convergé vers les rues de Bruxelles pour faire entendre leur voix. Les slogans scandés, tels que « Justice pour la Guinée », « Stop à l’impunité » et « Non à la répression », «Justice pour Aliou Bah, Justice pour tous ! » reflétaient leur profonde préoccupation face aux récents événements en Guinée, marqués par des arrestations arbitraires, des violences contre des manifestants pacifiques et une restriction des libertés fondamentales.

Les organisateurs de la manifestation ont souligné leur détermination à maintenir la pression sur les autorités guinéennes et à sensibiliser les partenaires internationaux sur l’urgence de la situation.

Revendications des manifestants

Au cœur des revendications figurent :

  1. La libération immédiate et inconditionnelle des détenus politiques : Des leaders de l’opposition et des militants pro-démocratie sont toujours emprisonnés dans des conditions dénoncées par des organisations de défense des droits humains.
  2. Le respect des droits fondamentaux : Les Forces Vives exigent la fin des violences policières et militaires contre les citoyens ainsi que la restauration des libertés publiques.
  3. Un retour à un ordre constitutionnel démocratique : Les manifestants réclament des élections libres, transparentes et inclusives pour mettre fin à l’instabilité politique.

Appel à la communauté internationale

Les Forces Vives ont également lancé un appel pressant aux institutions européennes, aux Nations Unies et aux organisations africaines pour qu’elles interviennent dans le dossier guinéen.

« Nous demandons à la communauté internationale de ne pas fermer les yeux sur ce qui se passe en Guinée. L’inaction risque de conduire à une aggravation de la crise », a déclaré l’un des leaders de la manifestation.

Une diaspora mobilisée

La forte participation de la diaspora guinéenne à Bruxelles témoigne de son engagement pour un changement durable en Guinée. Plusieurs intervenants ont pris la parole pour rappeler le rôle clé de la diaspora dans le soutien aux efforts de démocratisation et dans la dénonciation des injustices.

Perspectives

La manifestation de ce 26 janvier 2025 à Bruxelles s’inscrit dans une série d’actions organisées par les Forces Vives de Guinée à travers le monde. Les leaders du mouvement promettent de maintenir cette dynamique tant que leurs revendications ne seront pas prises en compte.

En attendant, la situation en Guinée demeure critique, et les appels à la solidarité internationale se multiplient. Pour beaucoup, cette mobilisation est une étape clé dans la lutte pour la justice, la démocratie et les droits humains en Guinée.

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Hadja Idrissa Bah, nouvelle voix du développement et de la solidarité internationale

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Paris, 16 janvier 2025- Le paysage de la solidarité internationale en France s’enrichit d’une nouvelle figure de proue avec la nomination de Hadja Idrissa Bah au Conseil National pour le Développement et la Solidarité Internationale (CNDSI), une instance stratégique du Ministère des Affaires Étrangères de la France. Cette décision, officialisée par décret, marque le début d’un mandat de trois ans (2025-2027) pour cette militante engagée et directrice du Centre Euroafricain.

Une experte au service des droits humains et du développement

Hadja Idrissa Bah n’est pas une inconnue dans le monde des droits humains et de la coopération internationale. Forte d’une expérience significative et reconnue, elle s’est illustrée par son engagement sans faille pour la promotion des droits humains, notamment sur le continent africain, où elle a multiplié les initiatives visant à favoriser l’égalité, la justice sociale et le dialogue interculturel.

Dans son rôle au CNDSI, elle sera un acteur clé dans la définition des grandes orientations de la politique française en matière de développement et de solidarité internationale. Hadja Idrissa Bah entend notamment contribuer à l’élaboration de stratégies innovantes et inclusives pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD).

Un conseil au cœur de la coopération internationale

Le CNDSI est une instance cruciale pour la concertation entre les différents acteurs du développement et de la solidarité internationale. Il regroupe des représentants de l’État, des organisations non gouvernementales, des collectivités territoriales, des entreprises et des chercheurs. Ensemble, ils coordonnent leurs efforts pour renforcer l’impact des politiques de développement et pour tisser des partenariats efficaces sur la scène internationale.

“Je suis honorée de cette nomination et je m’engage à travailler avec diligence et dévouement pour promouvoir le développement et la solidarité internationale », a-t-elle déclaré avec enthousiasme. « Je suis impatiente de collaborer avec mes collègues du CNDSI et de contribuer à la mission essentielle de notre conseil. »

Cette nomination est perçue comme un signal fort de l’engagement de la France à s’appuyer sur des figures compétentes et inspirantes pour relever les défis mondiaux liés à la pauvreté, aux inégalités et aux changements climatiques.

Avec l’arrivée de Hadja Idrissa Bah au CNDSI, les acteurs du développement international saluent l’apport d’une voix résolument engagée et experte, porteuse d’une vision ambitieuse pour un monde plus solidaire et équitable.

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