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Guinée : un gouvernement 25 de ministres pour conduire la Transition

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A travers un décret lu dans le JT de la télévision nationale ce vendredi 8 Octobre, le Président de la Transition a fait connaître l’ossature du gouvernement de la Transition sur proposition du Premier ministre. Le gouvernement est structuré autour de vingt-cinq départements ministériels, deux secrétariats généraux, celui du gouvernement et celui chargé des Affaires religieuses. Ci-dessous la liste complète des ministères:

1)- Gardes des sceaux, ministère de la Justice et des Droits de l’Homme ;

2)- Ministère délégué à la Présidence chargé de la Défense nationale  ;

3) –  Ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation ;

4)- Ministère de la Sécurité et de la Protection civile ;

5)- Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération internationale, de l’Intégration africaine et des Guinéens de l’étranger ;

6)- Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan ;

7)- Ministère du Budget ;

8)- Ministère du Travail et de la Fonction publique ;

9)-  Ministère de l’Environnement et du Développement durable ;

10)- Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage ;

11)- Ministère de l’Energie de l’Hydraulique et des Hydrocarbures ;

12)-  Ministère des Mines et de la Géologie ;

13)- Ministère des Infrastructures et des Transports ;14)- Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique ;

15)- Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire ;

16)- Ministère de la Pêche et de l’Economie maritime ;

17)- Ministère du Commerce, de l’Industrie et des Petites et Moyennes entreprises ;

18)- Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation ;

19)- Ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation ;

20)- Ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle ;

21)- Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique ;

22)- Ministère de la Communication et de l’Information ;

23)- Ministère de la Jeunesse et des Sports ;

24)- Ministère de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables ;

25)- Ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat ;

26)- Secrétariat général du gouvernement ;

27)- Secrétariat général aux Affaires religieuses.

A signaler que certains départements ministériels comme l’Agriculture et l’Elevage s’associent pour devenir un seul département, d’autres comme le ministère de Travaux publics, sont simplement supprimés ou appelés autrement et mis ensemble avec d’autres. Contrairement  au gouvernement du troisième mandat c’est une réduction considérable des dépassements ministériels pour cette période transitoire.

Kouné DIALLO pour Kumpital.com

ANGOLA

Le Pr. Alpha Condé décoré à Luanda pour le cinquantenaire de l’indépendance

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L’ancien président guinéen Alpha Condé a été décoré ce jeudi 6 novembre 2025 à Luanda par son homologue angolais João Manuel Gonçalves Lourenço, à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de la République d’Angola.

La cérémonie solennelle s’est tenue à l’Hôtel Intercontinental de Luanda, en présence de plusieurs dirigeants africains et personnalités invitées.Au cours de l’événement, le Professeur Alpha Condé a reçu la Médaille du 50ᵉ anniversaire de l’indépendance — Classe d’Honneur, l’une des plus hautes distinctions angolaises.

Cette décoration s’inscrit dans la série d’hommages rendus par le gouvernement angolais à des personnalités africaines et internationales ayant contribué au rayonnement du pays et au renforcement des liens de coopération régionale.

Selon la note protocolaire annonçant cette distinction, la médaille commémore le courage et le sacrifice du peuple angolais dans sa lutte pour la liberté et l’autodétermination, tout en valorisant les partenaires et alliés qui ont soutenu l’amitié et la solidarité avec l’Angola.

📍 Luanda, le 6 novembre 2025

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Guinée

Plainte de Cellou Dalein Diallo devant la cours de justice de la CEDEAO : l’UFDG clarifie ses intentions

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L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a publié un communiqué pour clarifier la portée de la plainte déposée par son président, Cellou Dalein Diallo, devant la Cour de justice de la CEDEAO.

Le parti affirme que cette démarche ne vise pas une participation à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre, mais la restauration de ses droits civiques et politiques.

Selon le communiqué de la Cellule de communication du parti, l’ancien Premier ministre a saisi la juridiction communautaire
à la suite du refus arbitraire de l’État guinéen de l’enrôler dans le fichier électoral, « alors qu’il était en possession de tous les documents requis ».

Un combat pour les droits, non une stratégie électorale

« La plainte vise exclusivement à dénoncer une violation manifeste des droits civiques et politiques de M. Diallo et à obtenir réparation », précise l’UFDG. Le parti insiste sur le fait que la saisine de la CEDEAO n’a aucun lien avec la présidentielle du 28 décembre 2025, à laquelle il a déjà annoncé ne pas participer.

« Être rétabli dans ses droits est une chose, décider de les exercer en est une autre », souligne encore le communiqué.
Autrement dit, l’inscription sur la liste électorale ne traduit pas une volonté de candidature ni même de vote.

Clarification face aux spéculations

Cette mise au point intervient après plusieurs interprétations médiatiques ayant laissé entendre que la plainte visait à permettre à l’ancien Premier ministre de se présenter à l’élection.
L’UFDG rappelle que sa position demeure inchangée : elle ne participera pas à un scrutin jugé non inclusif et sans garanties de transparence.

Le parti conclut que cette distinction « mérite d’être clairement comprise et respectée » afin d’éviter toute confusion sur les motivations réelles de son leader.

Source : Communiqué officiel de la Cellule de communication de l’UFDG

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Présidentielle 2025 : Et si Cellou Dalein Diallo avait encore une chance d’y participer ?

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Les avocats de Cellou Dalein Diallo dénoncent une « persécution politico-judiciaire » et saisissent la CEDEAO

À quelques semaines de la présidentielle du 28 décembre 2025, les avocats de l’ancien Premier ministre guinéen affirment que son exclusion de la liste électorale viole ses droits politiques et sollicitent une décision urgente de la Cour de justice de la CEDEAO.

Les avocats de Cellou Dalein Diallo, ancien Premier ministre guinéen et figure majeure de l’opposition, dénoncent une « véritable persécution politico-judiciaire » à l’encontre de leur client.
Dans un communiqué rendu public ce mardi, ils annoncent avoir saisi la Cour de justice de la CEDEAO après le refus opposé à l’inscription de M. Diallo sur la liste électorale, condition préalable à sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre 2025.

Une obstruction qui « prive » l’opposant de ses droits

Signé par Maîtres Amadou Diallo, William Bourdon et Vincent Brengarth, le texte affirme que leur client, actuellement à l’étranger pour des raisons de sécurité, remplit toutes les conditions légales d’inscription mais s’est vu opposer un refus administratif, le rendant de facto inéligible.

Les avocats y voient une obstruction politique délibérée s’inscrivant dans un « contexte de réduction des droits de l’opposition et de confiscation du pouvoir d’État » par les autorités de la Transition.

« Cette exclusion est une atteinte grave au droit de participer à la vie publique et de se porter candidat. »

Ce que demandent les avocats à la CEDEAO

  • Constater que le refus d’inscrire M. Diallo sur la liste électorale constitue une
    violation de ses droits de vote et d’éligibilité, ainsi que de sa liberté de participer à la direction des affaires publiques.
  • Ordonner à l’État défendeur de prendre toutes mesures utiles afin de le
    rétablir dans ses droits civils et politiques, notamment par son
    inscription immédiate sur la liste électorale.

Un enjeu pour la crédibilité du scrutin

Les avocats jugent impératif que l’opposant puisse se présenter au scrutin à venir, faute de quoi ses droits fondamentaux seraient lésés et la crédibilité du processus démocratique davantage compromise.

« Toute autre décision confirmerait l’absence d’un véritable processus démocratique », conclut le communiqué.

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