Connect with us

News

Sonfonia gare 2 : «[…] je ne pardonnerai pas les tueurs de mon fils ! » Issiagha Baldé, père de Boubacar Baldé, mort par balle.

Publié

le

Boubacar Soudaïssy Baldé, coordinateur du FNDC (Front National pour la Défense de la Constitution) de l’antenne de Sonfonia Gare 2, tué le 21 octobre dernier par les Forces de Défense et de Sécurité a été inhumé au cimetière du dit quartier hier, mercredi . Les parents, amis et une délégation de la coordination nationale du FNDC conduite par le coordinateur Abdourahmane Sanoh se sont mobilisés pour rendre un dernier hommage au défunt.

Issiagha Baldé, comme tous les parents de  autres victimes s’en remet à la volonté d’ALLAH. « Je ne pardonne pas à ceux qui ont tué mon enfant. Je prie Allah qu’il donne le paradis à mon fils Boubacar Baldé.» indique le père du défunt.

Il Poursuit :« Lorsqu’on l’a tué, j’étais au village. Mais à l’approche des élections, je l’ai appelé au téléphone pour lui dire de faire attention en cette période de tension électorale. Il n’était même pas dans un endroit où il y avait des troubles lorsqu’on a tiré sur lui. Dieu a voulu que ce soit moi qui l’inhume et pas le contraire. C’est triste, mais je m’en remets à sa volonté. Ainsi il a décidé, mais je ne pardonnerai pas les tueurs de mon fils ».

Du côté du FNDC,  Abdourahmane Sanoh  indique que sa présence, c’est non seulement pour compatir et manifester sa solidarité. « C’est une situation qui est de nature à mettre en colère. Parce qu’il est inadmissible et incompréhensible qu’un Etat se livre à des actes d’assassinat contre les fils de la nation. Ce sont des situations extrêmement difficiles. Nous ne nous mettrons pas dans la logique de la vengeance, ce que nous pouvons, c’est de continuer le combat. Il faut que justice soit rendue à toutes les familles des victimes. On ne peut leur rendre justice que lorsqu’ils sont honorés de la victoire de notre combat. Nous devons espérer, continuer le combat, pour que la Guinée soit libérée de ce genre de situation, quels que soient les gens qui nous dirigent. La Guinée doit appartenir à toutes ses filles et tous ses fils. Tout le monde doit être égal et cela passe par la justice. Nous venons accompagner notre martyr en promettant qu’il ne s’est pas battu  pour rien » explique Le coordinateur national du FNDC.

 

À la maison mortuaire,les amis et parents du défunt sont inconsolables. Tout le monde s’accorde à dire que Boubacar Baldé était un jeune sympa, gentil rassembleur de la jeunesse autour de lui. Il n’était pas violent. «Il était plutôt porteur d’idées et n’aimait pas l’injustice s’empresse de déclarer un ami du défunt en sanglot.»

Kouné DIALLO pou kumpital.com

 

ANGOLA

Le Pr. Alpha Condé décoré à Luanda pour le cinquantenaire de l’indépendance

Publié

le

Par

L’ancien président guinéen Alpha Condé a été décoré ce jeudi 6 novembre 2025 à Luanda par son homologue angolais João Manuel Gonçalves Lourenço, à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de la République d’Angola.

La cérémonie solennelle s’est tenue à l’Hôtel Intercontinental de Luanda, en présence de plusieurs dirigeants africains et personnalités invitées.Au cours de l’événement, le Professeur Alpha Condé a reçu la Médaille du 50ᵉ anniversaire de l’indépendance — Classe d’Honneur, l’une des plus hautes distinctions angolaises.

Cette décoration s’inscrit dans la série d’hommages rendus par le gouvernement angolais à des personnalités africaines et internationales ayant contribué au rayonnement du pays et au renforcement des liens de coopération régionale.

Selon la note protocolaire annonçant cette distinction, la médaille commémore le courage et le sacrifice du peuple angolais dans sa lutte pour la liberté et l’autodétermination, tout en valorisant les partenaires et alliés qui ont soutenu l’amitié et la solidarité avec l’Angola.

📍 Luanda, le 6 novembre 2025

Continuer à lire

Guinée

Plainte de Cellou Dalein Diallo devant la cours de justice de la CEDEAO : l’UFDG clarifie ses intentions

Publié

le

Par

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a publié un communiqué pour clarifier la portée de la plainte déposée par son président, Cellou Dalein Diallo, devant la Cour de justice de la CEDEAO.

Le parti affirme que cette démarche ne vise pas une participation à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre, mais la restauration de ses droits civiques et politiques.

Selon le communiqué de la Cellule de communication du parti, l’ancien Premier ministre a saisi la juridiction communautaire
à la suite du refus arbitraire de l’État guinéen de l’enrôler dans le fichier électoral, « alors qu’il était en possession de tous les documents requis ».

Un combat pour les droits, non une stratégie électorale

« La plainte vise exclusivement à dénoncer une violation manifeste des droits civiques et politiques de M. Diallo et à obtenir réparation », précise l’UFDG. Le parti insiste sur le fait que la saisine de la CEDEAO n’a aucun lien avec la présidentielle du 28 décembre 2025, à laquelle il a déjà annoncé ne pas participer.

« Être rétabli dans ses droits est une chose, décider de les exercer en est une autre », souligne encore le communiqué.
Autrement dit, l’inscription sur la liste électorale ne traduit pas une volonté de candidature ni même de vote.

Clarification face aux spéculations

Cette mise au point intervient après plusieurs interprétations médiatiques ayant laissé entendre que la plainte visait à permettre à l’ancien Premier ministre de se présenter à l’élection.
L’UFDG rappelle que sa position demeure inchangée : elle ne participera pas à un scrutin jugé non inclusif et sans garanties de transparence.

Le parti conclut que cette distinction « mérite d’être clairement comprise et respectée » afin d’éviter toute confusion sur les motivations réelles de son leader.

Source : Communiqué officiel de la Cellule de communication de l’UFDG

Screenshot

Continuer à lire

Alerte info

Présidentielle 2025 : Et si Cellou Dalein Diallo avait encore une chance d’y participer ?

Publié

le

Par

Les avocats de Cellou Dalein Diallo dénoncent une « persécution politico-judiciaire » et saisissent la CEDEAO

À quelques semaines de la présidentielle du 28 décembre 2025, les avocats de l’ancien Premier ministre guinéen affirment que son exclusion de la liste électorale viole ses droits politiques et sollicitent une décision urgente de la Cour de justice de la CEDEAO.

Les avocats de Cellou Dalein Diallo, ancien Premier ministre guinéen et figure majeure de l’opposition, dénoncent une « véritable persécution politico-judiciaire » à l’encontre de leur client.
Dans un communiqué rendu public ce mardi, ils annoncent avoir saisi la Cour de justice de la CEDEAO après le refus opposé à l’inscription de M. Diallo sur la liste électorale, condition préalable à sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre 2025.

Une obstruction qui « prive » l’opposant de ses droits

Signé par Maîtres Amadou Diallo, William Bourdon et Vincent Brengarth, le texte affirme que leur client, actuellement à l’étranger pour des raisons de sécurité, remplit toutes les conditions légales d’inscription mais s’est vu opposer un refus administratif, le rendant de facto inéligible.

Les avocats y voient une obstruction politique délibérée s’inscrivant dans un « contexte de réduction des droits de l’opposition et de confiscation du pouvoir d’État » par les autorités de la Transition.

« Cette exclusion est une atteinte grave au droit de participer à la vie publique et de se porter candidat. »

Ce que demandent les avocats à la CEDEAO

  • Constater que le refus d’inscrire M. Diallo sur la liste électorale constitue une
    violation de ses droits de vote et d’éligibilité, ainsi que de sa liberté de participer à la direction des affaires publiques.
  • Ordonner à l’État défendeur de prendre toutes mesures utiles afin de le
    rétablir dans ses droits civils et politiques, notamment par son
    inscription immédiate sur la liste électorale.

Un enjeu pour la crédibilité du scrutin

Les avocats jugent impératif que l’opposant puisse se présenter au scrutin à venir, faute de quoi ses droits fondamentaux seraient lésés et la crédibilité du processus démocratique davantage compromise.

« Toute autre décision confirmerait l’absence d’un véritable processus démocratique », conclut le communiqué.

Continuer à lire

Tendances