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Le président du GOHA, Chérif Mohamed Abdallah Haïdara réagit aux menaces de Mr Alpha Condé et appelle les commerçants à résister

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Le président du groupe organisé des hommes d’affaires (GOHA) hausse le ton et appelle à la résistance totale face à Mr Alpha Condé Condé qui fait asseoir sa dictature dans le pays et qui a plongé la Guinée dans un carcan infernal en fermant les frontières guinéennes avec le Sénégal la Guinée Bissau et la Sierra Leone. Il ose porter des menaces à l’endroit des commerçants et des opérateurs économiques.

Mr Alpha Condé, on récolte toujours ce qu’on a semé. Aujourd’hui, tout ce qui arrive à la Guinée, notamment la flambée des prix est tout à fait logique puisque vous pensez faire du mal aux commerçants et opérateurs économiques. Les menaces bidon ne nous ébranlent point car nous allons tenir bon dans ce combat.

Aujourd’hui, la Guinée est isolée. Vous pensez faire souffrir les commerçants alors, Mr Alpha réveillez-vous. Nous ne sommes pas des gens qu’on peut manipuler. Nous allons nous battre et résister face à votre mauvaise gouvernance.

C’est pourquoi, je dis à tous les commerçants et opérateurs économiques que les menaces de Alpha Condé n’est qu’un coup d’épée dans l’eau. On va continuer notre combat, celui de défendre les droits des commerçants et opérateurs économiques victimes de destructions et d’incendie de leurs biens.

Vous ne pourrez jamais exercer quoi que ce soit sur nous. Votre mauvaise gouvernance basée sur le diviser pour mieux régner est une cause perdue d’avance.

Le président du GOHA appelle encore à tous les commerçants de résister face à la dictature de Mr Alpha Condé car lui même l’a écrit et répété  » le Poisson commence à pourrir toujours par la tête  »
Vous cherchez et voyez les ennemis partout alors que le problème de la Guinée c’est vous.

Chérif Mohamed Abdallah Haïdara président du groupe organisé des hommes d’affaires (GOHA)

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Labé est et demeure un bastion imprenable de l’UFD

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Par Souleymane SOUZA KONATÉ


On le voit tous les jours et partout : l’agitation de la rue n’est pas la vérité des urnes. Les élections ne sont pas une histoire de slogans ni de démonstrations de force destinées à imposer une adhésion. Il existe une différence fondamentale entre l’illusion de la popularité et la légitimité électorale.

Une bataille d’images et d’apparences

Aujourd’hui, on assiste à une véritable bataille d’images et à une frénésie de mobilisations forcées pour faire croire à un ralliement général et à une unanimité autour d’une candidature que beaucoup voient d’un mauvais œil. Mais à qui profite le vide créé par l’interdiction faite aux partis politiques de vaquer à leurs activités ? Qui peut croire qu’il ne puisse y avoir qu’un seul son de cloche dans un paysage politique fragmenté où toute opposition est bannie ?

Chacun sait que seuls les partisans et soutiens du pouvoir ont aujourd’hui droit de cité. Pour la plupart, il s’agit de cadres occupant des postes de responsabilité ou de prétendants à des décrets de nomination. Le pays profond et réel, lui, observe avec distance ce théâtre savamment orchestré. La résignation le dispute au désintérêt.

Une légitimité de façade

Pour grossir les rangs et donner le change, contre espèces sonnantes et trébuchantes, on sort les élèves des classes, on ferme les marchés, on empêche la circulation, on draine des populations des zones rurales vers les centres urbains et on fait venir des renforts de la capitale pour remplir les places publiques. Tout est mis en scène pour cultiver les apparences et fabriquer une légitimité de façade dans un concert d’intimidations.

Le taux de participation au référendum de septembre dernier, au-delà des chiffres officiels qui ne trompent personne, a montré que la majorité silencieuse n’est pas d’accord avec le processus en cours. Il démontre aussi que les partis politiques représentatifs du pays, comme l’UFDG, bien qu’exclus de la transition, demeurent solidement implantés et maîtres du terrain politique.

L’UFDG, toujours maître du terrain

L’arbre ne doit pas cacher la forêt. Aucune mobilisation, à ce jour, n’a égalé ni surpassé celles de l’UFDG. Qu’on autorise seulement une seule manifestation du parti, à Conakry ou à l’intérieur du pays, et chacun pourra mesurer la véritable force de mobilisation et la popularité des acteurs politiques.

On est tellement sûr que l’UFDG et son président, El Hadj Cellou Dalein Diallo, demeurent puissants qu’on préfère les éliminer avant même la compétition. On multiplie les prétextes pour les écarter, les disqualifier et les faire taire. Suspendre le parti, envisager de le dissoudre, exiler son président, puis l’exclure du fichier électoral pour simuler une défection de ses électeurs et un revirement de ses bastions, c’est à la fois un aveu de faiblesse et une fuite en avant.

Pour des élections libres et inclusives

L’UFDG demande solennellement à être autorisée à organiser librement ses meetings et rassemblements afin d’évaluer son implantation et de tester la fidélité de ses bastions. Le président Cellou Dalein Diallo appelle à des élections libres, transparentes et inclusives, auxquelles il puisse participer au même titre que tout autre candidat, avec la garantie que le CNRD ne soit ni juge ni partie, comme il s’y était engagé. Voilà le point nodal.

On ne peut pas verrouiller l’espace démocratique, empêcher toute compétition et en même temps se targuer d’une majorité. En tout état de cause, l’UFDG reste sereine et confiante. Son président, El Hadj Cellou Dalein Diallo, ne se laisse pas impressionner par la propagande ni par les fausses certitudes du pouvoir. Il connaît le sentiment intime du peuple et son choix souverain, qu’il n’a pas encore la liberté d’exprimer.

Labé, un bastion fidèle

Surtout, il est convaincu que Labé, comme tout le pays, le porte dans son cœur et ne consentira jamais à un mariage politique forcé.

Le temps est le second nom de Dieu. Wait and see !

Souleymane SOUZA KONATÉ

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L’heure du Choix : De la Grandeur ou de l’Hybris du pouvoir

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À travers l’histoire, il y a eu des hommes qui ont marqué leur passage sur cette terre : certains par la force et l’usage des armes, d’autres par la ruse et la duperie, et d’autres encore par le respect de leur parole donnée. Car la parole donnée est, chez l’homme, ce qu’il y a de plus cher et de plus sacré.Général, vous vous trouvez aujourd’hui face à deux chemins.

Le premier, celui de la grandeur, est emprunté par tous les hommes qui veulent inscrire leur nom dans l’histoire d’une nation. Leurs paroles et leurs actes deviennent des reliques que le temps n’efface pas.

Le second est celui du désarroi et de l’avanie, le chemin de ceux qui se sont laissés emporter par l’hybris du pouvoir. Leurs noms disparaissent dans l’oubli des mémoires, même les plus fidèles, dès que vient la déchéance.

Ce qui rend votre tâche difficile, Général, c’est que nous vivons dans un pays où le non-respect de la parole donnée — voire même le parjure — est devenu chose banale. Les flagorneurs et les griots-ménestrels, vêtus de costume et de cravate, trouvent toujours mille raisons pour justifier le mensonge d’un chef, pourvu que cela leur soit profitable.

Il est vrai, Général, que votre gouvernance a été marquée par des abus de pouvoir et des violations des droits humains. Mais prendre aujourd’hui la décision ferme et historique de ne pas vous présenter à l’élection présidentielle serait un acte de grandeur. Ce choix effacerait bien des fautes et redorerait votre blason.

Ce ne sera pas chose aisée. Nous vivons dans un pays où ceux qui entourent le pouvoir ne poursuivent qu’un seul but : se servir du pouvoir à des fins personnelles. Ils utilisent souvent le chef comme un « dindon de la farce », trop lâches pour s’assumer, prompts à le flatter et à lui fournir toutes les raisons du monde pour tromper et se tromper.

Souvenez-vous, Général, de cette maxime de Sun Tzu :

« On est quelquefois trompé lorsqu’on pense tromper les autres. »

Les hommes ordinaires qui sont devenus de grands hommes ont, à leurs débuts, été confrontés à un choix difficile : l’honneur ou les délices du pouvoir. Ils ont choisi l’honneur et la grandeur, car c’est en cela que résident le salut et la félicité.

Général, vous avez encore un avenir politique, si vous acceptez de faire preuve de grandeur d’âme en organisant une élection libre, transparente et inclusive, mais sans vous, et sans aucun responsable ayant servi sous votre magistrature. C’est la promesse solennelle que vous avez faite au peuple de Guinée et à la communauté internationale. C’est aussi le seul moyen pour vous d’entrer dans l’histoire par la grande porte, votre nom gravé en lettres d’or dans le panthéon de la nation.

Le choix vous appartient, Général.

Mais comme le dit le célèbre dicton :

« On peut conduire le cheval à l’abreuvoir, mais on ne peut le forcer à boire. »

Ceux qui, aujourd’hui, vous soufflent à l’oreille que vous êtes un homme providentiel, que tout vous est permis, seront les premiers, demain, à se rallier sans vergogne au nouveau maître du pays, en traînant votre nom dans la boue.

Prenez garde, Général.


Par Sow Mamadou Kenda
Étudiant en Licence 3 – Histoire et Sciences Politiques
Université Général Lansana Conté de Sonfonia (UGLCS)

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Si j’étais le Général Mamadi Doumbouya…

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Entre devoir de justice et nécessité d’unité nationale

Par Abdourahamane Condé (Politologue)

La Guinée traverse aujourd’hui un moment charnière de son histoire politique. Après le référendum constitutionnel de septembre 2025 et à quelques mois de l’élection présidentielle fixée au 28 décembre 2025, le pays demeure fracturé entre méfiance, incertitude et fatigue sociale. Les grandes formations politiques peinent à participer à un débat national serein. Les voix citoyennes rappellent que la réconciliation nationale reste inachevée. C’est dans ce contexte que je m’interroge et propose des gestes politiques qui, selon moi, contribueraient à restaurer la confiance et ouvrir une voie vers une transition apaisée.

Une Guinée à la croisée des chemins

La situation politique appelle des décisions claires et des signes forts. Il ne s’agit pas ici de simples gestes symboliques mais de mesures concrètes susceptibles de réduire les tensions et d’ouvrir l’espace politique.

Si j’étais le Général, j’appellerais le Professeur Alpha Condé

L’histoire ne s’efface pas, elle s’assume. Consulter l’ancien président Alpha Condé permettrait d’inscrire la transition dans la continuité de l’Etat et de montrer que la République dépasse les rancunes. Un tel dialogue ne signifie pas une réhabilitation automatique mais une volonté de rassembler autour d’un projet national.

Si j’étais le Général, j’appellerais Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré

La démocratie est crédible lorsqu’elle inclut ses opposants. Associer Elhadj Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré à la préparation des élections contribuerait à garantir une compétition loyale et à diminuer le risque de boycott. Leur participation renforcera la légitimité du processus électoral.

Si j’étais le Général, je ferais tout pour retrouver Foniké Menguè, Billo Bah, Marouane Camara et tous les disparus

Rendre compte publiquement du sort des personnes disparues est un impératif moral et politique. Les familles et la société exigent des réponses. Organiser une enquête indépendante et transparente permettra de restaurer confiance et dignité et d’apaiser les tensions.

Si j’étais le Général, je réexaminerais les cas de Kassory, Damaro, Ibrahima Kourouma, et autres dignitaires détenus

La justice ne doit pas être un instrument de vengeance. Un réexamen public et impartial des dossiers des anciens dignitaires détenus, mené sous observation nationale et internationale, permettrait de vérifier la régularité des procédures et de rétablir la crédibilité du système judiciaire.

Si j’étais le Général, je gracierais Aliou Bah comme j’ai pardonné Païkoun Saré, King AGi et d’autres voix civiles

La grâce est un outil de réconciliation. Accorder des grâces conditionnelles à des acteurs civils et politiques favoriserait le retour au dialogue et la diminution de la polarisation. Ces mesures doivent être encadrées par des engagements clairs de non-violence et de participation républicaine.

Si j’étais le Général, je ferais le pari de l’inclusion

Construire un pacte national impliquant anciens présidents, opposants, leaders religieux, syndicats, jeunesse et société civile établirait un socle de règles communes. Un tel pacte clarifierait les règles du jeu et limiterait les tentations d’exclusion politique.

Si j’étais le Général, je miserais sur la mémoire et la réforme

Au-delà des gestes symboliques, il est indispensable d’engager des réformes institutionnelles. Renforcer l’indépendance de la justice, garantir la transparence électorale, protéger la liberté de la presse et instaurer des mécanismes de reddition de comptes. Ces réformes installeraient les bases d’un Etat durable.

Si j’étais le Général, je ferais le choix de l’histoire et non de la revanche

Le pouvoir transitoire doit viser la réparation et non la vengeance. Choisir l’histoire, c’est préférer la réconciliation, la justice et la construction d’institutions qui protègent tous les citoyens. Ainsi la Guinée aura une chance réelle de sortir du cycle des conflits.

Abdourahamane Condé (Politologue)

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