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Hadja, tant que l’homosexualité persistera, l’excision existera. (Par Alpha Amadou Diari Diallo Journaliste)

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Bonjour ou Bonsoir Hadja Idrissa, cela dépendra de l’heure à laquelle tu vas lire mon texte.

Depuis Conakry où je me trouve pour passer mes vacances, je te transmets mes salutations les plus chaleureuses, à l’occasion du mois des femmes.
Il y’a quelques jours, j’ai suivi avec intérêt ton passage dans l’émission : Bonjour Santé sur Canal+.
Face aux nombreuses questions des 2 journalistes, qui ont mis l’accent sur ton combat de féministe, et l’état de la situation de l’excision en Guinée entre autres sujets, tu as été comme d’habitude éloquente dans ton « réquisitoire », et élégante dans ton accoutrement. Bravo !
Cependant, j’ai déploré quelques fois ton « oubli involontaire » j’imagine, de ne pas être équilibriste.
Je reprends tes propos Hadja : « dès le bas âge, où nous apprend les petites filles à accepter les coups durs de nos pères, de nos maris. Tu n’as pas le droit à la parole, c’est ton mari tout ce qu’il fait de toi, tu es son objet. Dès le mariage, le premier jour, ce sont les conseils que tu reçois. Tu pars dans l’idée d’être un objet sexuel d’un homme. »
Seulement, dans cette optique pour les parents, d’assouplir avec subtilité le cœur et l’esprit de la fille qui part dans une famille inconnue, on lui fait comprendre que l’esprit réfractaire à tout, irascible, acariâtre et grincheux, n’a pas sa place dans le foyer.
Que gagnerait les parents à dire à leur fille, va te battre comme une lionne, ne te laisse pas faire du tout ?
D’ailleurs pour t’en convaincre, on a vu à plusieurs reprises des papas dire à leur gendre : « si tu brutalises ma fille, je vais te tuer avec mes propres mains. »
Ainsi, tu comprendras donc que la fille, n’est pas la seule qui part en larme et même apeuré de recevoir des coups dans le foyer.
Dans les familles responsables de notre terroir, les jeunes mariés hommes tout comme femme, partent de chez eux bien imprégnés de ce qu’ils doivent faire.
Cependant, je te concède ton avis alarmiste sur cette question.
Sur une autre : l’excision, dont je ne cesse de faire des recherches, et poser des questions, j’aimerai que tu sois très prudente sur tes réponses futures.
Car de la même manière que certaines filles ou femmes s’en plaignent, d’autres affirment n’avoir connue aucune complication liée à l’accouchement, où à ressentir un appétit sexuel intense.
L’excision rendrait-elle toutes les femmes frigides ?
J’attends la réponse que me donnera ma femme. Lol !
Par ailleurs, j’aimerai que nous autres jeunes africains, y compris toi Hadja, puisse être en alerte face à la volonté de l’ancienne et reconquérante puissance métropolitaine la France, de peindre en noir certaines de nos pratiques ancestrales, qu’ils trouvent sauvages.
Eux qui pensent avoir un esprit éclairé, et nous un cerveau poussiéreux.
Cependant, il faut les féliciter malgré tout, d’avoir pu imposer à l’Afrique des canaux forts de diffusions de leur idéologie : les médias.
Au moment où nous autres peinons dans les rédactions à avoir des programmes sérieux à servir à nos populations. La honte !
Cependant, cela malheureusement ne m’empêchera pas de collaborer avec RFI, France 24, le Monde… mais rassurez-vous, il y aura toujours l’identité africaine dans mes productions journalistiques.
Je n’arrive toujours pas à comprendre, pourquoi l’Europe trouve acceptable l’homosexualité, et détestable l’excision.
Parceque nous n’avons pas la même culture ?
Alors que chacun dans le parfum de son jardin, respire son ipséité.
Si l’Europe ne veut pas de l’excision parce qu’elle aurait pompeusement apprise que la pratique se fait avec des « machettes, et rasoirs enrouillés », alors que l’excision se fasse dans l’ouage de la modernité.
Car quoi qu’on puisse dire sur des plateaux de télévision en France, où dans des colloques en clouant au pilori l’excision, je ne crois pas que le continent noir ait beaucoup de choses à apprendre des autres, en matière de bien-être.
Puisque, l’excision a été pratiquée dans la médecine occidentale, jusqu’aux années 30.
Ce qui n’est tout de même pas très loin tu vois.

Reçois ma respectueuse estime dans l’indignation d’avoir mal contre l’excision en Afrique, et pas la promotion de l’homosexualité imposée à l’Afrique par l’occident.

Alpha Amadou Diari DIALLO, Journaliste

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Elhadj Ousmane Fatako Baldé :
Décès d’une gloire, naissance d’un nouvel élan.
(Par Alpha Amadou Diari Diallo, Journaliste)

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Elhadj Ousmane Fatako, est-il vraiment mort, ou a t-il juste décidé de prendre une petite retraite terrestre, pour laisser la place à une nouvelle, et grande organisation, une introspection pour sa communauté, aux siens, aux Guinéens ?

En attendant d’avoir la réponse à ma question, et malgré les tonitruants articles publiés par tous les médias en ligne du pays, concernant son départ inattendu et brusque, je reste coi.

” Ceux qui sont morts ne sont pas partis :
Les morts ne sont pas sous la terre.
Ils sont dans les herbes qui pleurent,
Ils sont dans le rocher qui geint,
Ils sont dans la forêt, ils sont dans la demeure,
Les morts ne sont pas morts…”

En le disant en 1960,  Birago Diop n’aurait jamais pu imaginer qu’en 2023, malgré tous les soubresauts technologiques et modernistes que le monde a connu, un jeune homme d’une vingtaine d’années, allait s’approprier de son texte pour le contextualiser, et le mettre à l’honneur d’un digne fils de la Guinée.

” Elhadj Ousmane Fatako n’est pas mort.
Il parle , conscientise et inspire les nombreux jeunes qui l’admirent, au peuple de Guinée qui le pleure.

Elhadj Ousmane Fatako n’est pas mort.
Il est dans les mosquées qu’il a construites.
Il est dans les cœurs des pauvres qu’il a servis.
Il est le repère des combattants.
Il est une source intarissable de courage, de travail d’abnégation.
Il est, il est…”

Paix éternelle à son âme au royaume de Dieu, le Tout Puissant, l’unique. Cependant, je m’interroge sur la préservation de ses acquis. Sur la nouvelle version de la vision à imprimer. Sur le rôle et l’impact des coordinations régionales dans une Guinée qui accepte d’être divisée ideologiquement, à cause de la politique politicienne et malsaine, mais que pourtant tout relie (histoire, religion, sociologie, migration…)

Dans une logique d’épuration des cœurs carbonisés, et des esprits toxiques, qui voudraient que le peuple de Guinée soit saucissonné, et ne se mélange pas dans le frigo avec d’autres produits carnés, il serait tout à fait et en toute honnêteté logique, que les différentes coordinations régionales se réunissent chaque fois pour remettre à la fonte, les zélés de toutes parts, pour leur faire savoir qu’aucune ethnie, ne devrait constituer une menace pour une autre.

La communion, la concorde, et l’amour fraternel entre les ethnies , sont des valeurs et principes à chérir pour une Guinée multi-ethnique réconciliée.

Autrement dit, la beauté des coordinations régionales devrait résider dans la prise en charge, et la résolution des problèmes internes de chaque communauté, dans la promotion sincère du vivre ensemble.

C’est un échec, une catastrophe, si elles faillissent. En aucun cas, et pour ne rien au monde, les coordinations régionales ne doivent accepter de jouer le rôle des politiciens, dans leur schéma de : diviser pour mieux régner. La Guinée doit dépasser ce stade et cette ère d’agissement primitif.

Le décès d’Elhadj Ousmane Fatako, doit nous pousser à réfléchir davantage sur les fondements de l’existence des coordinations régionales:

1: Doivent-elles exister pour être actives dans le développement communautaire à travers la cotisation des fils/filles des différentes régions pour la construction d’écoles, d’hôpitaux, d’usines…

2: Doivent-elles exister  pour la promotion des acquis culturels de chaque région ?

3: Doivent-elles exister enfin pour l’égoïsme et la gourmandise des politiciens ?

Ce qui reste pour moi une évidence, c’est que, c’est la faillite de l’Etat, qui a rendu nécessaire l’existence des coordinations régionales. 

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Lettre ouverte au colonel Mamadi Doumbouya :«La seule chose dont je rêve aujourd’hui, c’est de continuer mes études»

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Lettre ouverte : un journaliste mal voyant s’adresse au colonel Mamadi Doumbouya

Mamadou Issa Baldé journaliste non voyant à la Radio familia FM

C’est un Guinéen, vivement préoccupé et assoiffé d’apprentissage qui s’adresse à vous monsieur le Président. Je suis un journaliste non voyant. J’exerce ce métier depuis maintenant dix ans. Je suis le prototype et l’exemple parfait que le handicap n’est pas une fatalité. Au fait, je ne suis pas né déficient visuel. Pour la petite histoire, c’est à l’âge de dix ans qu’un de mes frères et moi, avons perdu la vue. Cet handicap n’a aucunement été un frein pour nous dans le cadre de notre apprentissage. Nous avons bourlingué et avons continué à travailler sans relâche. J’ai accompli brillamment mes études jusqu’à l’Université notamment Koffi Anan de Guinée où j’ai fait des études de Journalisme. À date, je suis marié et j’exerce bonnement cette activité. Marié et père de deux enfants, j’ai encore besoin de plus de chance au même titre que les personnes qui ont toutes leurs facultés. Depuis votre arrivée au pouvoir le 05 septembre 2021, vous n’avez cessé de rappeler votre engagement pour la Jeunesse et pour l’Education dans notre pays. La seule chose dont je rêve aujourd’hui, c’est de continuer mes études jusqu’à obtenir mon doctorat en communication. Mais à cause de mes moyens limitées, j’ai besoin de votre soutien, monsieur le président, père de la Nation.

Dans l’espoir de vous rencontrer, veuillez agréer monsieur le président, les salutations d’un Guinéen soucieux du devenir de son pays.

Mamadou Issa Baldé journaliste non voyant à la Radio familia FM
620514834

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La Guinée, ce grand bazard de l’irrationnel et de la comédie sous les auspices de la nébuleuse CNRD et ses courtisans.

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Sinon comment peut-on prétendre vendre positivement l’image d’un pays dans le but d’attirer les investisseurs, quand les droits humains sont foulés à même le sol, les espaces civique et politique complètement rétrécis au nom des kalachnikovs.

Le CNRD et son Gouvernement, dans leur obstination sans précédent à narguer le peuple de Guinée, s’entêtent dans le déni de la triste réalité dans laquelle le pays est plongé depuis un an. Leur dernière trouvaille, ils l’appellent « Branding Guinée ». Alors, disons à cette nébuleuse et à ses affidés, que le meilleur branding Guinée, c’est de favoriser un Etat de droit, mettre fin aux harcèlements et poursuites judiciaires fantaisistes et injustifiées engagées par une justice aux ordres contre les acteurs de la Société civile et les leaders politiques et dont les figures de proue sont en détention, sous contrôle judiciaire ou en exil. Les libertés fondamentales, notamment la liberté d’association et de manifestation sont menacées de disparition. Ce qui est aux antipodes des promesses du 5 septembre 2021.

Quand j’entends « BRANDING GUINEE », je meurs de rire et de pitié pour mon pays. En clair, vous ne verrez aucun investisseur sérieux, sauf des bandits et des dealers, venir mettre leur argent dans un environnement aussi incertain que le nôtre où, à chaque moment, les autorités actuelles peuvent être renvoyées par le vaillant peuple de Guinée.

En complicité avec les membres du gouvernement et le CNT, la nébuleuse du CNRD a fini par détourner la transition, en reconduisant les pratiques abjectes et nauséabondes du pouvoir.

En s’instituant comme instance suprême de la transition, ils aspirent à l’écrasement total des contre-pouvoirs et à un contrôle sur les richesses nationales, prenant ainsi en otage l’avenir de tout un peuple. La possibilité qu’une dictature militaire, répressive et corrompue se pérennise au pouvoir est de plus en plus plausible en Guinée.

Mais le peuple est déterminé à assumer la responsabilité qui lui incombe. Le prochain président prendra un décret pour rapporter tous les actes du président de la nébuleuse CNRD, le corps diplomatique accrédité en Guinée, les investisseurs et les sociétés minières sont appelés à tirer les leçons de l’instabilité politique, sociale et juridique encouragée et entretenue par le CNRD et le gouvernement.

La responsabilité sociale incombe aux sociétés minières et autres investisseurs qui doivent savoir que le pouvoir du CNRD est illégal et illégitime. Et donc qu’il ne peut engager moralement et juridiquement l’État guinéen et le peuple de Guinée.

En vue de préserver nos intérêts mutuels à moyen et à long terme, les sociétés minières et les investisseurs sont appelés à la vigilance et à un sens élevé de responsabilité. Au cas contraire, les sociétés minières et les investisseurs nationaux et étrangers assumeront la responsabilité quant à une possible annulation de tous les contrats signés avec le CNRD et son gouvernement par les futures autorités légales et légitimes.

Le renforcement de la coopération économique et politique entre la Guinée et ses partenaires est crucial.

Toutefois, seul un cadre institutionnel légal et légitime peut assurer et garantir nos intérêts mutuels, et permettre à la Guinée de déployer une diplomatie économique au service de sa population.

SEKOU KOUNDOUNO RESPONSABLE DES STRATÉGIES ET PLANIFICATION DU FNDC

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