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Politique

Guinée : le MoDeL autorisé par la cour suprême, Aliou Bah s’en félicite 

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La décision est tombée, il y a quelques jours, la cour suprême autorise le MoDeL à exercer. Aliou Bah, le président de l’organe provisoire du parti a conféré ce lundi avec les medias  pour s’exprimer sur cette décision.  Visiblement satisfait, le leadeur politique en a profité pour lancer un message de respect de nos textes de loi.

Aliou Bah n’oublie pas que cette ‘’victoire’’ est obtenue après une lutte longue et exténuante pour les militants et cadres du parti. Pour cela, le président du MoDeL a tenu à remercier toutes ces personnes qui se sont battues auprès du parti pour qu’il soit rétabli dans ses droits.   Il se félicite par ailleurs de la décision de la cour suprême qui est l’organe supérieur de justice guinéenne. Une décision qui est exécutoire et non susceptible de recours.

Il estime tout de même que cette décision  n’est en aucun cas une faveur accordée à son parti mais le rétablissement dans son droit d’un parti politique. Une formation  qui n’a rien demandé selon lui, si ce n’est la possibilité de concourir librement aux élections en République de Guinée. 

« Les responsables du MoDeL ont décidé dès les premières heures de ne ni négocier nos droits ni négocier nos libertés. On ne peut pas prétendre changer un pays si soit même on négocie les droits qui sont hautement acquis. Donc c’est une victoire de la persévérance, de l’esprit Républicain qui prévaut au sein du MoDeL » explique-t-il.

Aux personnes qui se demandent est ce que cette décision va être exécutée ? Aliou Bah rappelle que les décisions rendues par la cour suprême s’imposent à tout guinéen et sur toute l’étendue du territoire. « Chacun de nous doit prendre conscience que lorsqu’il s’agit de la loi, on ne doit pas mettre en hypothèse que quelqu’un peut-être récalcitrant vis-à-vis de la loi. On ne discute pas pour savoir si tel va le faire ou tel ne va pas le faire. Un président de la République, un ministre, un paysan s’ils sont ce qu’ils  sont c’est par le fait de la loi » martèle-t-il

Mamadou Ciré Barry pour Kumpital.com

Politique

Cellou Dalein Diallo rejette les injonctions du MATD et défend la tenue du congrès de l’UFDG

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Dans un courrier officiel daté du 30 juin 2025, adressé au Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, a fermement contesté les injonctions formulées par le ministère, qui demandait la suspension du congrès extraordinaire prévu le 6 juillet 2025.

Dans cette correspondance argumentée, le président de l’UFDG dénonce une décision partiale, fondée uniquement sur les allégations du Mouvement des Réformateurs, sans que la version de la direction du parti ait été entendue. Il souligne que cette approche viole le principe fondamental d’impartialité requis dans l’exercice d’une fonction administrative.

Une décision qualifiée d’illégale et disproportionnée

Cellou Dalein rappelle que la suspension du congrès n’a aucun fondement légal, invoquant notamment l’article 32 de la Charte des partis politiques qui interdit au ministère de suspendre l’activité d’un parti en l’absence de trouble à l’ordre public, ce qui n’a pas été établi dans le cas présent. Il accuse le MATD d’avoir ignoré une décision judiciaire, le jugement n°235 du 23 mai 2025, autorisant l’organisation du congrès.

Il rappelle aussi que ce jugement, bien qu’ayant fait l’objet d’un appel partiel, est définitif et exécutoire sur la question du congrès. Par conséquent, l’injonction du ministère constituerait non seulement une entrave à la justice, mais également une atteinte à la séparation des pouvoirs consacrée par la Charte de la Transition.

Une mise au point sur la convocation du congrès

Le président de l’UFDG réfute également les accusations de violation des statuts du parti relatives à la convocation du congrès. Il précise que celle-ci a été faite dans les délais requis et conformément aux dispositions statutaires, après la levée judiciaire de la suspension initiale.

Refus d’une immixtion dans les affaires internes du parti

Cellou Dalein s’oppose fermement à l’injonction du ministère d’engager un dialogue avec toutes les sensibilités du parti, y compris le MR-UFDG, qu’il qualifie de mouvement sans existence juridique et composé de membres ayant renoncé aux valeurs fondatrices du parti. Il y voit une immixtion illégale dans la vie interne d’un parti, une atteinte à la liberté d’association et un abus de pouvoir.

Appel au respect de la légalité et de l’indépendance des partis

Le président de l’UFDG conclut sa lettre en réaffirmant la légitimité juridique du congrès du 6 juillet, et appelle le ministre à revenir sur sa décision. Il en appelle également à la justice, déjà saisie, pour trancher les litiges en cours entre le parti et certains de ses anciens cadres.

La Rédaction

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Les Forces Vives de Guinée protestent contre l’interdiction de sortie du territoire du Président du Model, Aliou Bah

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Les Forces Vives de Guinée (FVG) ont exprimé leur ferme désapprobation suite à l’interdiction arbitraire de sortie du territoire imposée au Président du parti Model, Aliou Bah, par les forces de sécurité guinéennes. L’incident s’est produit ce jeudi 26 décembre 2024 à la frontière de Pamelap, où M. Bah a été empêché de quitter le pays sans qu’aucune notification officielle ou décision d’une juridiction compétente ne lui ait été communiquée.

Dans une déclaration publiée ce même jour, les FVG ont dénoncé cette action, soulignant qu’elle constitue une violation flagrante de l’article 18 de la Charte de la Transition, qui garantit à tout citoyen le droit de circuler librement à l’intérieur du territoire national, d’en sortir, de revenir et de s’y établir, sauf dans les cas prévus par la loi. L’article stipule clairement que « tout citoyen a le droit de circuler librement, et il ne peut être porté atteinte à ces droits que dans les conditions définies par la loi ».

Les Forces Vives de Guinée ont condamné ce qu’elles considèrent comme une atteinte aux droits fondamentaux des citoyens et une pratique illégale. Elles ont exprimé leur solidarité totale avec Aliou Bah et ont exigé sa libération immédiate et sans condition. Cette action a provoqué une onde de choc parmi les partis politiques et les organisations de la société civile qui dénoncent l’usage excessif de la force et l’absence de respect des procédures judiciaires dans le pays.

La situation met également en lumière les tensions persistantes autour des libertés individuelles en Guinée, particulièrement dans un contexte politique déjà fragile. Alors que le pays est en pleine transition, les Forces Vives de Guinée appellent à un respect absolu des principes démocratiques et des droits humains.

La déclaration des FVG s’inscrit dans un climat de mécontentement croissant envers les actions du gouvernement de transition, qui fait face à des critiques concernant le respect des libertés publiques et la gestion des droits fondamentaux des citoyens.

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Politique

Le Mouvement Populaire Démocratique de Guinée (MPDG) se retire de la concertation politique sur la transition

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Dans une lettre adressée au Président de l’Union Sacrée des Forces Vives (US-FVG), le Président du Mouvement Populaire Démocratique de Guinée (MPDG), Camarade Siaka Barry, a annoncé ce 24 décembre 2024 le retrait de son parti de toute initiative de concertation ou de dialogue sur la transition, notamment celle prévue du 27 au 28 décembre 2024 au Palais du Peuple.

Le courrier fait suite à une invitation de l’US-FVG pour une « Concertation nationale » centrée sur la prolongation de la transition, une démarche que le MPDG refuse désormais de soutenir. Bien que le parti ait participé activement aux premières étapes du dialogue politique entre 2022 et 2023, il estime que le processus a été entaché par des « atermoiements » et un « enlisement » du CNRD (Comité National du Rassemblement pour le Développement) et de son gouvernement. Selon le MPDG, les autorités de la transition ont fait preuve d’un « mépris incompréhensible » envers les résolutions issues de ces concertations, ce qui a provoqué une grave crise de confiance entre le gouvernement, le CNRD et les acteurs sociopolitiques.

Le MPDG déplore également une « remise en cause des pactes fondateurs » de la transition, estimant qu’il n’existe désormais aucune garantie crédible de la part des autorités pour une mise en œuvre effective et rapide des résolutions précédemment adoptées. En conséquence, le parti appelle à une médiation « sérieuse » et « tangible » de la part de médiateurs nationaux et internationaux avant de participer à tout nouveau dialogue ou concertation.

Cette position de retrait, réitérée auprès de la mission des Nations Unies récemment présente à Conakry, souligne un sentiment de frustration croissant parmi certaines formations politiques et acteurs de la société civile face aux lenteurs du processus de transition. Le MPDG précise que les conclusions des concertations à venir, en l’absence de réformes substantielles, n’engageraient ni son parti, ni ses alliés de la CONAREP (Coalition Nationale pour la Réconciliation et l’Entente Populaire).

Dans un contexte de division et d’incertitude sur l’avenir politique du pays, cette décision marque un tournant dans les relations entre les différents acteurs de la transition. Le MPDG, qui s’était jusque-là montré disposé à travailler pour une transition inclusive, se montre désormais plus réservé et exige des garanties solides avant tout retour à la table des négociations.

Une crise de confiance qui perdure

Le retrait du MPDG survient dans un contexte marqué par des tensions croissantes entre le gouvernement de transition et l’opposition. Le manque de progrès significatifs sur les réformes promises, combiné à une gouvernance perçue comme de plus en plus autoritaire, alimente un climat de méfiance généralisée. Ce climat a fait naître des doutes sur la sincérité du processus de transition et sur les intentions réelles des autorités militaires.

À l’heure où la prolongation de la transition semble inévitable, le MPDG appelle donc à la mise en place de garanties crédibles et de mécanismes de suivi robustes pour assurer le respect des engagements pris, sans quoi il restera sur sa position de retrait des futures concertations politiques.

La réponse des autorités de la transition à cette nouvelle démarche pourrait déterminer l’issue de la transition politique en Guinée, alors que la nation attend toujours des signes clairs de volonté d’aboutir à un retour à la normale constitutionnelle.

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