Connect with us

News

Affaire Air Guinée: «Il est donc incompréhensible qu’on veuille attribuer à Cellou Dalein Diallo[•••] la décision de privatiser Air Guinée… », explique Aliou CONDE

Publié

le

En marge d’une conférence de presse animée ce 19 juillet 2022, l’ex Secrétaire général du ministère des transports et collaborateur de CDD à l’époque de la cession des actifs de la compagnie aérienne guinéenne a répondu à la sortie médiatique du procureur spécial près la CRIEF dans le dossier Air Guinée 

Dans son intervention, Aliou Condé ne manque pas de mots pour décrire son incompréhension dans cette affaire : « Il est donc incompréhensible qu’on veuille attribuer à Cellou Dalein Diallo, Ministre des transports de l’époque, la décision de privatiser Air Guinée et de vendre ses actifs, dont l’avion de commandement du PRG, à El Hadj Mamadou Sylla. Malheureusement, malgré les démentis répétés de ce dernier et les faits ci-dessus rappelés, on continue de soutenir cette contre-vérité.», A-t-il déclaré. 

La Cour de Répression des Infractions Économiques et Financière reproche au ministre des transports d’alors d’avoir: «Détourné ou soustrait au préjudice de l’Etat Guinéen, la somme de

cinq millions (5.000.000) de dollars US issue de la cession des avions

Boeing 737-200 et Dash 7…»

Des informations balayées d’un revers de main par le Secrétaire général du département des transports en 2002 au moment des faits : « Tout comme la CRIEF soutient maintenant cette autre contre-vérité qui consiste à affirmer que c’est le Ministre des Transports qui a encaissé et même détourné les 5 millions de dollars représentant la valeur des actifs cédés. Qui, quand et comment a-t-on versé ce montant à Cellou Dalein Diallo ? Par chèque, virement, en espèces ? », s’interroge Aliou CONDE.

Kouné DIALLO pour Kumpital

ANGOLA

Le Pr. Alpha Condé décoré à Luanda pour le cinquantenaire de l’indépendance

Publié

le

Par

L’ancien président guinéen Alpha Condé a été décoré ce jeudi 6 novembre 2025 à Luanda par son homologue angolais João Manuel Gonçalves Lourenço, à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de la République d’Angola.

La cérémonie solennelle s’est tenue à l’Hôtel Intercontinental de Luanda, en présence de plusieurs dirigeants africains et personnalités invitées.Au cours de l’événement, le Professeur Alpha Condé a reçu la Médaille du 50ᵉ anniversaire de l’indépendance — Classe d’Honneur, l’une des plus hautes distinctions angolaises.

Cette décoration s’inscrit dans la série d’hommages rendus par le gouvernement angolais à des personnalités africaines et internationales ayant contribué au rayonnement du pays et au renforcement des liens de coopération régionale.

Selon la note protocolaire annonçant cette distinction, la médaille commémore le courage et le sacrifice du peuple angolais dans sa lutte pour la liberté et l’autodétermination, tout en valorisant les partenaires et alliés qui ont soutenu l’amitié et la solidarité avec l’Angola.

📍 Luanda, le 6 novembre 2025

Continuer à lire

Guinée

Plainte de Cellou Dalein Diallo devant la cours de justice de la CEDEAO : l’UFDG clarifie ses intentions

Publié

le

Par

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a publié un communiqué pour clarifier la portée de la plainte déposée par son président, Cellou Dalein Diallo, devant la Cour de justice de la CEDEAO.

Le parti affirme que cette démarche ne vise pas une participation à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre, mais la restauration de ses droits civiques et politiques.

Selon le communiqué de la Cellule de communication du parti, l’ancien Premier ministre a saisi la juridiction communautaire
à la suite du refus arbitraire de l’État guinéen de l’enrôler dans le fichier électoral, « alors qu’il était en possession de tous les documents requis ».

Un combat pour les droits, non une stratégie électorale

« La plainte vise exclusivement à dénoncer une violation manifeste des droits civiques et politiques de M. Diallo et à obtenir réparation », précise l’UFDG. Le parti insiste sur le fait que la saisine de la CEDEAO n’a aucun lien avec la présidentielle du 28 décembre 2025, à laquelle il a déjà annoncé ne pas participer.

« Être rétabli dans ses droits est une chose, décider de les exercer en est une autre », souligne encore le communiqué.
Autrement dit, l’inscription sur la liste électorale ne traduit pas une volonté de candidature ni même de vote.

Clarification face aux spéculations

Cette mise au point intervient après plusieurs interprétations médiatiques ayant laissé entendre que la plainte visait à permettre à l’ancien Premier ministre de se présenter à l’élection.
L’UFDG rappelle que sa position demeure inchangée : elle ne participera pas à un scrutin jugé non inclusif et sans garanties de transparence.

Le parti conclut que cette distinction « mérite d’être clairement comprise et respectée » afin d’éviter toute confusion sur les motivations réelles de son leader.

Source : Communiqué officiel de la Cellule de communication de l’UFDG

Screenshot

Continuer à lire

Alerte info

Présidentielle 2025 : Et si Cellou Dalein Diallo avait encore une chance d’y participer ?

Publié

le

Par

Les avocats de Cellou Dalein Diallo dénoncent une « persécution politico-judiciaire » et saisissent la CEDEAO

À quelques semaines de la présidentielle du 28 décembre 2025, les avocats de l’ancien Premier ministre guinéen affirment que son exclusion de la liste électorale viole ses droits politiques et sollicitent une décision urgente de la Cour de justice de la CEDEAO.

Les avocats de Cellou Dalein Diallo, ancien Premier ministre guinéen et figure majeure de l’opposition, dénoncent une « véritable persécution politico-judiciaire » à l’encontre de leur client.
Dans un communiqué rendu public ce mardi, ils annoncent avoir saisi la Cour de justice de la CEDEAO après le refus opposé à l’inscription de M. Diallo sur la liste électorale, condition préalable à sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre 2025.

Une obstruction qui « prive » l’opposant de ses droits

Signé par Maîtres Amadou Diallo, William Bourdon et Vincent Brengarth, le texte affirme que leur client, actuellement à l’étranger pour des raisons de sécurité, remplit toutes les conditions légales d’inscription mais s’est vu opposer un refus administratif, le rendant de facto inéligible.

Les avocats y voient une obstruction politique délibérée s’inscrivant dans un « contexte de réduction des droits de l’opposition et de confiscation du pouvoir d’État » par les autorités de la Transition.

« Cette exclusion est une atteinte grave au droit de participer à la vie publique et de se porter candidat. »

Ce que demandent les avocats à la CEDEAO

  • Constater que le refus d’inscrire M. Diallo sur la liste électorale constitue une
    violation de ses droits de vote et d’éligibilité, ainsi que de sa liberté de participer à la direction des affaires publiques.
  • Ordonner à l’État défendeur de prendre toutes mesures utiles afin de le
    rétablir dans ses droits civils et politiques, notamment par son
    inscription immédiate sur la liste électorale.

Un enjeu pour la crédibilité du scrutin

Les avocats jugent impératif que l’opposant puisse se présenter au scrutin à venir, faute de quoi ses droits fondamentaux seraient lésés et la crédibilité du processus démocratique davantage compromise.

« Toute autre décision confirmerait l’absence d’un véritable processus démocratique », conclut le communiqué.

Continuer à lire

Tendances