Connect with us

News

CEDEAO-Mali : de l’imbroglio diplomatique à la crise sous régionale 

Publié

le

Le 09 janvier 2022, L’UEMOA et la CEDEAO ont pris des sanctions économiques contre le Mali. La réaction du gouvernement malien ne s’est pas faite attendre. À travers un communiqué, le gouvernement de transition condamne des  « sanctions illégales et illégitimes » des deux organisations contre le Mali. Le pays passe même à la vitesse supérieure ce 10 janvier 2022, en annonçant des mesures par réciprocité à celles prises contre lui. Le ton monte et petit à petit la crise semble s’enliser. 

Dans sa première réaction le gouvernement montre toute son incompréhension face aux sanctions de la CEDEAO. D’autant plus rappelle t-il, ces mesures contrastent avec les efforts fournis par le gouvernement et sa disponibilité au dialogue en vue de trouver un compromis avec l’organisation régionale sur le chronogramme des élections au Mali. Pour le gouvernement malien ces sanctions violent le principe de solidarité entre les pays membres. 

Pour le Mali, ces sanctions sont guidées par d’autres forces extérieures à l’organisation sous-regionale. C’est pourquoi le Gouvernement malien regrette que des organisations régionales ouest africaines se fassent instrumentaliser par des puissances extra régionales aux desseins inavoués. En conséquence, le gouvernement malien a promis de prendre toutes les mesures pour riposter « à ces sanctions malencontreuse » 

La CEDEAO avait décidé de:

1 La fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Mali. 

2 La suspension des transactions commerciales entre les pays de la CEDEAO et le Mali, le gel des avoirs de la République du Mali dans les banques centrales de la CEDEAO, le gel des avoirs de l’Etat Malien et des entreprises publiques et parapubliques dans les banques centrales des pays de la CEDEAO. 

Le gouvernement du Mali a annoncé une réponse à la hauteur. À la suite d’un conseil des ministres extra ordinaire, tenu ce 10 janvier 2022 sous la présidence du Colonel Assimi Goïta, le gouvernement:

-appelle l’ensemble de la population et de la diaspora à une mobilisation générale sur toute l’étendue du territoire national, le vendredi, 14 janvier 2022;

-demande aux autorités religieuses et coutumières d’organiser des séances de prière dans tous les édificesde culte ;

-décidé de l’élaboration d’un plan de riposte pour sauvegarder notre souveraineté et préserver l’intégrité de notre territoire;

-invite l’ensemble des partenaires sociaux à une trêve afin de faire face au défi de l’heure;

-félicite les forces de Défense et de Sécurité pour les résultats obtenus dans la lutte contre le terrorisme et la sécurité du territoire;

-remercie l’ensemble des populations africains pour leur soutien et leur solidarité. 

En application des sanctions de la CEDEAO, plusieurs compagnies aériennes ont annulé et suspendu leurs vols au départ où à destination de Bamako. En réponse, le Mali décide de rappeler tous ses ambassadeurs dans les pays de la CEDEAO. Dans ce brouhaha diplomatique, certains pays n’hésitent à afficher leur soutien au Mali. 

C’est le cas de la Guinée; dans un communiqué du CNRD, les autorités guinéennes indiquent qu’il est hors de question de fermer les frontières avec le Mali. 

Mamadou Ciré Barry pour Kumpital.com 

ANGOLA

Le Pr. Alpha Condé décoré à Luanda pour le cinquantenaire de l’indépendance

Publié

le

Par

L’ancien président guinéen Alpha Condé a été décoré ce jeudi 6 novembre 2025 à Luanda par son homologue angolais João Manuel Gonçalves Lourenço, à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de la République d’Angola.

La cérémonie solennelle s’est tenue à l’Hôtel Intercontinental de Luanda, en présence de plusieurs dirigeants africains et personnalités invitées.Au cours de l’événement, le Professeur Alpha Condé a reçu la Médaille du 50ᵉ anniversaire de l’indépendance — Classe d’Honneur, l’une des plus hautes distinctions angolaises.

Cette décoration s’inscrit dans la série d’hommages rendus par le gouvernement angolais à des personnalités africaines et internationales ayant contribué au rayonnement du pays et au renforcement des liens de coopération régionale.

Selon la note protocolaire annonçant cette distinction, la médaille commémore le courage et le sacrifice du peuple angolais dans sa lutte pour la liberté et l’autodétermination, tout en valorisant les partenaires et alliés qui ont soutenu l’amitié et la solidarité avec l’Angola.

📍 Luanda, le 6 novembre 2025

Continuer à lire

Guinée

Plainte de Cellou Dalein Diallo devant la cours de justice de la CEDEAO : l’UFDG clarifie ses intentions

Publié

le

Par

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a publié un communiqué pour clarifier la portée de la plainte déposée par son président, Cellou Dalein Diallo, devant la Cour de justice de la CEDEAO.

Le parti affirme que cette démarche ne vise pas une participation à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre, mais la restauration de ses droits civiques et politiques.

Selon le communiqué de la Cellule de communication du parti, l’ancien Premier ministre a saisi la juridiction communautaire
à la suite du refus arbitraire de l’État guinéen de l’enrôler dans le fichier électoral, « alors qu’il était en possession de tous les documents requis ».

Un combat pour les droits, non une stratégie électorale

« La plainte vise exclusivement à dénoncer une violation manifeste des droits civiques et politiques de M. Diallo et à obtenir réparation », précise l’UFDG. Le parti insiste sur le fait que la saisine de la CEDEAO n’a aucun lien avec la présidentielle du 28 décembre 2025, à laquelle il a déjà annoncé ne pas participer.

« Être rétabli dans ses droits est une chose, décider de les exercer en est une autre », souligne encore le communiqué.
Autrement dit, l’inscription sur la liste électorale ne traduit pas une volonté de candidature ni même de vote.

Clarification face aux spéculations

Cette mise au point intervient après plusieurs interprétations médiatiques ayant laissé entendre que la plainte visait à permettre à l’ancien Premier ministre de se présenter à l’élection.
L’UFDG rappelle que sa position demeure inchangée : elle ne participera pas à un scrutin jugé non inclusif et sans garanties de transparence.

Le parti conclut que cette distinction « mérite d’être clairement comprise et respectée » afin d’éviter toute confusion sur les motivations réelles de son leader.

Source : Communiqué officiel de la Cellule de communication de l’UFDG

Screenshot

Continuer à lire

Alerte info

Présidentielle 2025 : Et si Cellou Dalein Diallo avait encore une chance d’y participer ?

Publié

le

Par

Les avocats de Cellou Dalein Diallo dénoncent une « persécution politico-judiciaire » et saisissent la CEDEAO

À quelques semaines de la présidentielle du 28 décembre 2025, les avocats de l’ancien Premier ministre guinéen affirment que son exclusion de la liste électorale viole ses droits politiques et sollicitent une décision urgente de la Cour de justice de la CEDEAO.

Les avocats de Cellou Dalein Diallo, ancien Premier ministre guinéen et figure majeure de l’opposition, dénoncent une « véritable persécution politico-judiciaire » à l’encontre de leur client.
Dans un communiqué rendu public ce mardi, ils annoncent avoir saisi la Cour de justice de la CEDEAO après le refus opposé à l’inscription de M. Diallo sur la liste électorale, condition préalable à sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre 2025.

Une obstruction qui « prive » l’opposant de ses droits

Signé par Maîtres Amadou Diallo, William Bourdon et Vincent Brengarth, le texte affirme que leur client, actuellement à l’étranger pour des raisons de sécurité, remplit toutes les conditions légales d’inscription mais s’est vu opposer un refus administratif, le rendant de facto inéligible.

Les avocats y voient une obstruction politique délibérée s’inscrivant dans un « contexte de réduction des droits de l’opposition et de confiscation du pouvoir d’État » par les autorités de la Transition.

« Cette exclusion est une atteinte grave au droit de participer à la vie publique et de se porter candidat. »

Ce que demandent les avocats à la CEDEAO

  • Constater que le refus d’inscrire M. Diallo sur la liste électorale constitue une
    violation de ses droits de vote et d’éligibilité, ainsi que de sa liberté de participer à la direction des affaires publiques.
  • Ordonner à l’État défendeur de prendre toutes mesures utiles afin de le
    rétablir dans ses droits civils et politiques, notamment par son
    inscription immédiate sur la liste électorale.

Un enjeu pour la crédibilité du scrutin

Les avocats jugent impératif que l’opposant puisse se présenter au scrutin à venir, faute de quoi ses droits fondamentaux seraient lésés et la crédibilité du processus démocratique davantage compromise.

« Toute autre décision confirmerait l’absence d’un véritable processus démocratique », conclut le communiqué.

Continuer à lire

Tendances