Connect with us

News

1er Novembre : Colonel Mamadi Doumbouya encense ses frères d’arme tout en restant ferme

Publié

le

Ce 1er Novembre 2O21 marque la fête anniversaire de l’armée guinéenne, créée en 1960. A cette occasion le Colonel Mamadi Doumbouya s’est adressé à l’armée à travers un discours à la Télévision Nationale. Un discours dans lequel tout y est : Compassion, hommage, fermeté et doléance. Une fête anniversaire qui cette année, intervient pendant que l’armée est au pouvoir à la suite d’un coup d’Etat le 05 septembre dernier, ce qui sonne comme un symbole.

Dans son adresse Colonel Mamadi Doumbouya, rend d’abord hommage aux pères fondateurs de l’armée Guinéenne. Ainsi qu’aux pionniers, ceux qui, en 1960 ont abandonnés leurs postes et privilèges dans l’armée coloniale pour répondre à l’appel de la nation. A ceux qui ont participé aux guerres de libération en Guinée-Bissau, au Mozambique, au Congo et en Angola. Ou encore aux soldats ayant permis le retour à la paix et à la stabilité au Libéria et en Sierra Leone. Sans oublier le bataillon Gangan 6 qui rentre d’une mission réussie au Mali et Gangan 7 en phase de déploiement à Kidal.
Le président de la transition en a profité pour témoigner tout son soutien aux militaires appelés à faire prévaloir leur droit à la retraite. Il leur explique que la retraite n’est pas une punition mais un droit qu’on mérite après plusieurs années de service. Il annonce par ailleurs qu’à partir de ce 1er Novembre, près de 1000 militaires vont jouir de leurs droits à la retraite : « Tous bénéficieront de toute mon attention et de tout mon accompagnement. Ils quittent l’armée avec tous les honneurs. Nous ne les oublierons pas, car la relève qu’ils ont formée avec brio des années durant, leur sera reconnaissante à jamais. » Rassure-t-il
Le colonel Doumbouya promet la mise en œuvre prochaine d’une loi de Programmation Militaire adaptée aux besoins de l’armée Guinéenne. Ceci dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie et de travail des militaires. Il annonce faire de son cheval de bataille la transparence dans la gestion des moyens alloués aux forces de défenses et de sécurité. Il exige notamment la publication des bordereaux mensuels d’alimentation dans toutes les unités.
« Il faut comprendre que les subordonnés qui ne sont pas bien traités par la hiérarchie sont généralement enclins à défier l’autorité. J’instruis les responsables à tous les niveaux à mettre un point d’honneur à bien gérer les ressources disponibles. » Prévient Colonel Doumbouya.
Mamadou Ciré Barry pour Kumpital.Com

ANGOLA

Le Pr. Alpha Condé décoré à Luanda pour le cinquantenaire de l’indépendance

Publié

le

Par

L’ancien président guinéen Alpha Condé a été décoré ce jeudi 6 novembre 2025 à Luanda par son homologue angolais João Manuel Gonçalves Lourenço, à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de la République d’Angola.

La cérémonie solennelle s’est tenue à l’Hôtel Intercontinental de Luanda, en présence de plusieurs dirigeants africains et personnalités invitées.Au cours de l’événement, le Professeur Alpha Condé a reçu la Médaille du 50ᵉ anniversaire de l’indépendance — Classe d’Honneur, l’une des plus hautes distinctions angolaises.

Cette décoration s’inscrit dans la série d’hommages rendus par le gouvernement angolais à des personnalités africaines et internationales ayant contribué au rayonnement du pays et au renforcement des liens de coopération régionale.

Selon la note protocolaire annonçant cette distinction, la médaille commémore le courage et le sacrifice du peuple angolais dans sa lutte pour la liberté et l’autodétermination, tout en valorisant les partenaires et alliés qui ont soutenu l’amitié et la solidarité avec l’Angola.

📍 Luanda, le 6 novembre 2025

Continuer à lire

Guinée

Plainte de Cellou Dalein Diallo devant la cours de justice de la CEDEAO : l’UFDG clarifie ses intentions

Publié

le

Par

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a publié un communiqué pour clarifier la portée de la plainte déposée par son président, Cellou Dalein Diallo, devant la Cour de justice de la CEDEAO.

Le parti affirme que cette démarche ne vise pas une participation à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre, mais la restauration de ses droits civiques et politiques.

Selon le communiqué de la Cellule de communication du parti, l’ancien Premier ministre a saisi la juridiction communautaire
à la suite du refus arbitraire de l’État guinéen de l’enrôler dans le fichier électoral, « alors qu’il était en possession de tous les documents requis ».

Un combat pour les droits, non une stratégie électorale

« La plainte vise exclusivement à dénoncer une violation manifeste des droits civiques et politiques de M. Diallo et à obtenir réparation », précise l’UFDG. Le parti insiste sur le fait que la saisine de la CEDEAO n’a aucun lien avec la présidentielle du 28 décembre 2025, à laquelle il a déjà annoncé ne pas participer.

« Être rétabli dans ses droits est une chose, décider de les exercer en est une autre », souligne encore le communiqué.
Autrement dit, l’inscription sur la liste électorale ne traduit pas une volonté de candidature ni même de vote.

Clarification face aux spéculations

Cette mise au point intervient après plusieurs interprétations médiatiques ayant laissé entendre que la plainte visait à permettre à l’ancien Premier ministre de se présenter à l’élection.
L’UFDG rappelle que sa position demeure inchangée : elle ne participera pas à un scrutin jugé non inclusif et sans garanties de transparence.

Le parti conclut que cette distinction « mérite d’être clairement comprise et respectée » afin d’éviter toute confusion sur les motivations réelles de son leader.

Source : Communiqué officiel de la Cellule de communication de l’UFDG

Screenshot

Continuer à lire

Alerte info

Présidentielle 2025 : Et si Cellou Dalein Diallo avait encore une chance d’y participer ?

Publié

le

Par

Les avocats de Cellou Dalein Diallo dénoncent une « persécution politico-judiciaire » et saisissent la CEDEAO

À quelques semaines de la présidentielle du 28 décembre 2025, les avocats de l’ancien Premier ministre guinéen affirment que son exclusion de la liste électorale viole ses droits politiques et sollicitent une décision urgente de la Cour de justice de la CEDEAO.

Les avocats de Cellou Dalein Diallo, ancien Premier ministre guinéen et figure majeure de l’opposition, dénoncent une « véritable persécution politico-judiciaire » à l’encontre de leur client.
Dans un communiqué rendu public ce mardi, ils annoncent avoir saisi la Cour de justice de la CEDEAO après le refus opposé à l’inscription de M. Diallo sur la liste électorale, condition préalable à sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre 2025.

Une obstruction qui « prive » l’opposant de ses droits

Signé par Maîtres Amadou Diallo, William Bourdon et Vincent Brengarth, le texte affirme que leur client, actuellement à l’étranger pour des raisons de sécurité, remplit toutes les conditions légales d’inscription mais s’est vu opposer un refus administratif, le rendant de facto inéligible.

Les avocats y voient une obstruction politique délibérée s’inscrivant dans un « contexte de réduction des droits de l’opposition et de confiscation du pouvoir d’État » par les autorités de la Transition.

« Cette exclusion est une atteinte grave au droit de participer à la vie publique et de se porter candidat. »

Ce que demandent les avocats à la CEDEAO

  • Constater que le refus d’inscrire M. Diallo sur la liste électorale constitue une
    violation de ses droits de vote et d’éligibilité, ainsi que de sa liberté de participer à la direction des affaires publiques.
  • Ordonner à l’État défendeur de prendre toutes mesures utiles afin de le
    rétablir dans ses droits civils et politiques, notamment par son
    inscription immédiate sur la liste électorale.

Un enjeu pour la crédibilité du scrutin

Les avocats jugent impératif que l’opposant puisse se présenter au scrutin à venir, faute de quoi ses droits fondamentaux seraient lésés et la crédibilité du processus démocratique davantage compromise.

« Toute autre décision confirmerait l’absence d’un véritable processus démocratique », conclut le communiqué.

Continuer à lire

Tendances