Connect with us

News

Changement de régime en Guinée: Où en sommes-nous ? 

Publié

le

Voici ce qu’on appelle être à la croisé des chemins. Depuis le 05 septembre dernier, la Guinée a connu un coup d’Etat qui a mis fin au régime en place. Près de (2) deux semaines après, le pays est toujours sans gouvernement sans institutions. Dans quelle situation socio-politique se trouve la Guinée ? Qu’est ce qui empêche la junte de se mettre en place ? Sont entre autres des questions qui reviennent avec instance. 

Sur le plan diplomatique 

Après le putsch l’on se rappelle tous, des scènes de liesse dans la capitale Conakry et dans tout le pays. Il y a aussi, les sanctions de la CEDEAO et la condamnation de L’ONU et d’autres organisations internationales. Plus tard, ils comprendront que c’est la Guinée qui a choisi son destin. Ils acceptent alors de « renoncer à leur position » ou de rendre celle-ci moins rigides envers les nouvelles autorités. D’abord une mission de la CEDEAO puis l’envoyé spécial de l’ONU se rendent à Conakry pour rencontrer le nouvel homme fort, Colonel Mamady Doumbouya. Les deux institutions se soucient plus de l’intégrité physique et de la libération de M. Alpha Condé. Ils demandent tous d’ailleurs, de le rencontrer pour se rassurer qu’il va bien. Une demande à la quelle vont accéder les putschistes qui disent que les droits de l’ex président sont respectés. S’ensuit tout un balaie diplomatique. Le CNRD reçoit plusieurs ambassadeurs et représentants diplomatiques en Guinée. Le message est clair, il s’agit de rassurer les partenaires de la continuité des relations bi et multilatérales entre la Guinée et ces pays malgré le contexte. 

Sur le plan Politique 

Sur le terrain des décisions tombent, la dissolution du gouvernement et de l’assemblée nationale ainsi que de toutes les institutions républicaines. Le remplacement des ministres sortants par les secrétaires généraux pour assurer les affaires courantes. Le remplacement des gouverneurs par ceux des régions militaires. Le gel temporaire des opérations de retrait sur les comptes de certaines entités. Les militaires veulent marquer le coup en disant surtout aux anciens dignitaires que la roue a tourné et à la population qu’elle peut garder espoir. De ce fait, le Colonel Doumbouya se montre moins bavard et affiche une sérénité qui rassure tout de suite. Il se demarque tout de suite des anciens dirigeants trop arrogants et moins du peuple. 

Sur le plan social 

Les militaires veulent marquer le pas. Dès leur prise du pouvoir, il demande l’adhésion populaire à leur action salvatrice. Le Colonel Doumbouya n’hésite pas à avoir un bain de foule avec Alpha Condé dans son cortège, prostré dans une voiture entre deux militaires armées. Comme pour dire: «  Vous n’avez rien à craindre, il est entre de bonnes mains. » Dès lundi le 06 septembre, les populations sont invitées à reprendre le cours normal des choses. Les militaires se montrent tellement tolérants envers le peuple, qu’ils permettent à certains jeunes d’humilier d’anciens ministres lorsque ceux-ci sont invités par la junte. Fort de ce semblant de laisser aller, des mouvements démagogiques de soutien à Mamady Doumbouya commencent germé. Le CNRD coupe cours à tout, quelques jours plus tard en interdisant tout mouvement de soutien au nom du CNDD et de son chef. L’une des principales mesures à grande impacte prise reste l’annulation du prélèvement de 5% du salaire des fonctionnaires au compte l’INAMO (l’institut National d’Assurance Maladie Obligatoire). 

La junte ne veut pas faire cavalier seul 

Les consultations ont commencé dès les premières heures. Jusque-là, ce  sont  des cas isolés avec de politiques ou d’hommes d’affaires. Ensuite, elles seront élargies à l’ensemble des forces vives. Devant les partis politiques, coordinations régionales, organisations de la société civile, patronat, Colonel Mamady Doumbouya se montre attentif et demande qu’ensemble les guinéens se montrent à la hauteur des attentes placées en eux. Vue le nombre de personnes à rencontrer et le temps accordé à chaque groupe, difficile de laisser les gens exprimer tout le fond de leur pensée. Pour y remédier, toutes les entités sont invitées de fournir des propositions écrites après avoir consulté leurs bases. 

Pour le moment plusieurs questions restent en suspens. Quelle est la durée de la transition ? Étant donné que dans ses discours le Colonel Doumbouya ne cesse de répéter qu’il faut tout reprendre en refondant l’Etat. Cette mission, va-t-elle la mener lui-même ou laissera-t-il la main au président qui sera élu à l’issue de la transition ? Attendons de voir ! 

Mamadou Ciré Barry pour Kumpital.com 

ANGOLA

Le Pr. Alpha Condé décoré à Luanda pour le cinquantenaire de l’indépendance

Publié

le

Par

L’ancien président guinéen Alpha Condé a été décoré ce jeudi 6 novembre 2025 à Luanda par son homologue angolais João Manuel Gonçalves Lourenço, à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de la République d’Angola.

La cérémonie solennelle s’est tenue à l’Hôtel Intercontinental de Luanda, en présence de plusieurs dirigeants africains et personnalités invitées.Au cours de l’événement, le Professeur Alpha Condé a reçu la Médaille du 50ᵉ anniversaire de l’indépendance — Classe d’Honneur, l’une des plus hautes distinctions angolaises.

Cette décoration s’inscrit dans la série d’hommages rendus par le gouvernement angolais à des personnalités africaines et internationales ayant contribué au rayonnement du pays et au renforcement des liens de coopération régionale.

Selon la note protocolaire annonçant cette distinction, la médaille commémore le courage et le sacrifice du peuple angolais dans sa lutte pour la liberté et l’autodétermination, tout en valorisant les partenaires et alliés qui ont soutenu l’amitié et la solidarité avec l’Angola.

📍 Luanda, le 6 novembre 2025

Continuer à lire

Guinée

Plainte de Cellou Dalein Diallo devant la cours de justice de la CEDEAO : l’UFDG clarifie ses intentions

Publié

le

Par

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a publié un communiqué pour clarifier la portée de la plainte déposée par son président, Cellou Dalein Diallo, devant la Cour de justice de la CEDEAO.

Le parti affirme que cette démarche ne vise pas une participation à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre, mais la restauration de ses droits civiques et politiques.

Selon le communiqué de la Cellule de communication du parti, l’ancien Premier ministre a saisi la juridiction communautaire
à la suite du refus arbitraire de l’État guinéen de l’enrôler dans le fichier électoral, « alors qu’il était en possession de tous les documents requis ».

Un combat pour les droits, non une stratégie électorale

« La plainte vise exclusivement à dénoncer une violation manifeste des droits civiques et politiques de M. Diallo et à obtenir réparation », précise l’UFDG. Le parti insiste sur le fait que la saisine de la CEDEAO n’a aucun lien avec la présidentielle du 28 décembre 2025, à laquelle il a déjà annoncé ne pas participer.

« Être rétabli dans ses droits est une chose, décider de les exercer en est une autre », souligne encore le communiqué.
Autrement dit, l’inscription sur la liste électorale ne traduit pas une volonté de candidature ni même de vote.

Clarification face aux spéculations

Cette mise au point intervient après plusieurs interprétations médiatiques ayant laissé entendre que la plainte visait à permettre à l’ancien Premier ministre de se présenter à l’élection.
L’UFDG rappelle que sa position demeure inchangée : elle ne participera pas à un scrutin jugé non inclusif et sans garanties de transparence.

Le parti conclut que cette distinction « mérite d’être clairement comprise et respectée » afin d’éviter toute confusion sur les motivations réelles de son leader.

Source : Communiqué officiel de la Cellule de communication de l’UFDG

Screenshot

Continuer à lire

Alerte info

Présidentielle 2025 : Et si Cellou Dalein Diallo avait encore une chance d’y participer ?

Publié

le

Par

Les avocats de Cellou Dalein Diallo dénoncent une « persécution politico-judiciaire » et saisissent la CEDEAO

À quelques semaines de la présidentielle du 28 décembre 2025, les avocats de l’ancien Premier ministre guinéen affirment que son exclusion de la liste électorale viole ses droits politiques et sollicitent une décision urgente de la Cour de justice de la CEDEAO.

Les avocats de Cellou Dalein Diallo, ancien Premier ministre guinéen et figure majeure de l’opposition, dénoncent une « véritable persécution politico-judiciaire » à l’encontre de leur client.
Dans un communiqué rendu public ce mardi, ils annoncent avoir saisi la Cour de justice de la CEDEAO après le refus opposé à l’inscription de M. Diallo sur la liste électorale, condition préalable à sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre 2025.

Une obstruction qui « prive » l’opposant de ses droits

Signé par Maîtres Amadou Diallo, William Bourdon et Vincent Brengarth, le texte affirme que leur client, actuellement à l’étranger pour des raisons de sécurité, remplit toutes les conditions légales d’inscription mais s’est vu opposer un refus administratif, le rendant de facto inéligible.

Les avocats y voient une obstruction politique délibérée s’inscrivant dans un « contexte de réduction des droits de l’opposition et de confiscation du pouvoir d’État » par les autorités de la Transition.

« Cette exclusion est une atteinte grave au droit de participer à la vie publique et de se porter candidat. »

Ce que demandent les avocats à la CEDEAO

  • Constater que le refus d’inscrire M. Diallo sur la liste électorale constitue une
    violation de ses droits de vote et d’éligibilité, ainsi que de sa liberté de participer à la direction des affaires publiques.
  • Ordonner à l’État défendeur de prendre toutes mesures utiles afin de le
    rétablir dans ses droits civils et politiques, notamment par son
    inscription immédiate sur la liste électorale.

Un enjeu pour la crédibilité du scrutin

Les avocats jugent impératif que l’opposant puisse se présenter au scrutin à venir, faute de quoi ses droits fondamentaux seraient lésés et la crédibilité du processus démocratique davantage compromise.

« Toute autre décision confirmerait l’absence d’un véritable processus démocratique », conclut le communiqué.

Continuer à lire

Tendances