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Cour suprême : ouverture  des débats dans le procès en appel du prédicateur Nanfo Ismaël DIABY

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La requête  aux fins des sourcis a l’exécution d’une décision administrative pour excès de pouvoir dans l’affaire Nanfo Ismaël Diaby contre le SG des affaires religieuses s’est ouverte en audience civile ce 24 juin 2021 à la cour suprême à Conakry. L’affaire a été  mise en délibéré, une décision est attendue le 1er juillet prochain.

Cette affaire qui oppose le Secrétariat Général aux Affaires Religieusesau pratiquant de l’islam  réinventé en Djerecolobaya avec pour prophete mamady remonte  au 30 juin 2020. Lorsque l’instance religieuses a pris une décision portant suspension et interdiction à Nanfo Ismaël DIABY de parler au nom de l’islam. Une décision qui n’a jamais été notifiée a son client explique Me Salifou Beavogui devant la cour. Il a aussitôt sollicité une suspension de cette décisions coercitive qui a conduit à la destruction des biens et à l’arrestation de Nanfo  Ismaël Diaby selon lui. Plus loin, il stipule le principe de laïcité du pays et parle d’atteinte a liberté de culte, lorsque Nanfo est empêché de prier dan sa langue.

Le président de la cour a pour sa part Interpellé l’avocat de la défense sur le cotenu de l’arrêté en date du 30 juin 2020. Celui donc, qui interdisait à Nanfo Ismaël DIABY de parler au non de l’islam. Il invite l’avocat a plus accentué son plaidoyé sur le cas des préjudices causés au prédicateur et ses adeptes avant de parler d’incompétence de la chambre administrative. 

Le procureur général de son côté a tout d’abord rappelé que ce dossier est un dossier qui a fait bruit dans la cité. Avant de signifier à la cour des préjudices de troubles à l’ordre public que Nanfo a causé partout où il est passé. Il termine par une  invite au président de la cour de tout simplement rejeté cette requête aux fin des sourcis a l’exécution d’une décision administrative pour excès de pouvoir introduite par l’avocat de la défense.

L’agent judiciaire de l’état a brillé par son  absent au procès. Le verdict est désormais attendu pour ce premier juin 2021 à la cour suprême. 

Kouné DIALLO pour Kumpital.com depuis la cour suprême. 

Lettre Ouverte

Lettre ouverte au candidat Mamadi Doumbouya (Tidiane Diallo – Citoyen)

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Monsieur le candidat Mamadi Doumbouya,

Puisque vous serez déclaré vainqueur de cette élection et que vous exercerez le pouvoir, comme vos prédécesseurs, jusqu’à ce que le destin ou l’histoire en décide autrement, permettez-moi, en tant que jeune citoyen profondément attaché à la Guinée, de vous adresser cette réflexion sincère et républicaine.

Sur l’apaisement national et la cohésion sociale

Après votre installation définitive, à l’issue de la cérémonie d’investiture devant les sages de la Cour suprême, au cours de laquelle vous jurerez à nouveau de respecter les textes fondamentaux de la République, votre priorité devrait être l’apaisement du climat social et politique.

La Guinée souffre aujourd’hui d’une fracture profonde de son tissu social, déjà fragile et désormais morcelé. Aimer ce pays ne doit pas se limiter à des discours ou à des slogans. Aimer la Guinée, c’est protéger son unité, refuser les divisions ethniques, politiques et sociales, et créer les conditions d’un vivre-ensemble durable. Sans cohésion sociale, aucune réforme ne peut prospérer.

Sur la composition du futur gouvernement

La mise en place d’un gouvernement doit répondre à un seul critère fondamental : la compétence. Il est impératif de constituer une équipe composée de cadres qualifiés, intègres et véritablement compétents, capables de concevoir, de piloter et d’évaluer des politiques publiques efficaces.

La Guinée n’a plus besoin de démagogues, de communicants sans vision ni de courtisans politiques. Elle a besoin de techniciens, de stratèges, de gestionnaires et de patriotes animés par l’intérêt général. Un gouvernement bâti sur le clientélisme et la loyauté personnelle, plutôt que sur la compétence, conduira inévitablement à l’échec.

Sur l’importance de la justice administrative

La justice doit être véritablement indépendante. La mise en place effective d’un ordre juridictionnel administratif constituerait un signal fort de rupture avec les pratiques du passé.

Depuis l’indépendance, la Guinée souffre de l’absence réelle du juge administratif. Or, la dualité de juridiction est essentielle dans un État moderne. La création de tribunaux administratifs, au moins dans chaque région administrative, permettrait :

  • de lutter contre les abus de pouvoir des autorités administratives ;
  • de protéger les droits et libertés fondamentales des citoyens face à l’administration ;
  • d’améliorer la qualité de la gouvernance publique ;
  • d’instaurer une culture de responsabilité et de légalité au sein de l’administration.

Dans un pays comme la Guinée, où l’arbitraire administratif demeure la règle, la justice administrative constitue un outil de régulation démocratique, de pacification sociale et de crédibilité institutionnelle.

Sur la militarisation de l’administration

Pour gouverner efficacement, il faut gérer et non commander. Je vous suggère de retirer les militaires placés à la tête de l’administration territoriale.

Les militaires sont formés à la discipline et au commandement, non à la gestion administrative, et encore moins à la conception des politiques publiques. Or, l’administration exige des compétences en planification, en coordination, en mise en œuvre, en suivi et en évaluation des actions publiques.

Les gouverneurs, préfets et sous-préfets issus de l’armée ne sont pas à leur place à la tête des circonscriptions territoriales et des collectivités locales. Ils doivent être retournés dans les casernes, qui constituent leur cadre naturel.

Il ne s’agit nullement d’un rejet de l’armée, laquelle est respectée et aimée par les Guinéens, mais d’une exigence d’efficacité. L’administration déconcentrée et décentralisée doivent être confiées à des administrateurs civils non politisés, formés à la gestion des affaires publiques, capables de dialoguer avec les populations et de comprendre les dynamiques locales.

Sur la liberté de la presse et les profils toxiques

Vous devez permettre la réouverture des médias fermés. Restreindre la liberté de la presse n’est pas une solution pour consolider l’État de droit.

Les démagogues et opportunistes qui vous entourent et vous encouragent dans cette voie sont profondément nocifs. Ils prospèrent dans la peur, la censure et la manipulation. Leur loyauté est conditionnée par leurs intérêts personnels. Ils flattent aujourd’hui et trahiront demain.

Un président qui gouverne avec de tels profils finit toujours isolé, mal informé et déconnecté de la réalité du peuple. La liberté de la presse, au contraire, constitue un outil d’alerte, de correction et de renforcement de l’État de droit.

Sur l’éducation nationale

Si vous souhaitez transformer durablement l’éducation nationale, vous devez organiser une conférence nationale inclusive réunissant enseignants, chercheurs, syndicats, parents d’élèves et experts indépendants.

Cependant, cette conférence doit être suivie d’actes concrets. Allouer au moins 25 % du budget national à l’éducation permettrait :

  • de revaloriser le statut des enseignants ;
  • de moderniser les infrastructures scolaires ;
  • de renforcer la formation initiale et continue ;
  • d’adapter les programmes aux besoins du marché du travail et du développement national ;
  • d’investir massivement dans l’enseignement technique et professionnel.

L’éducation est un investissement stratégique, et non une dépense. Vous devez impérativement changer de paradigme à ce sujet.

Sur les marchés publics et les infrastructures

Le respect strict du code des marchés publics doit être non négociable. Les infrastructures de mauvaise qualité résultent du favoritisme, du gré à gré et du copinage. Je vous suggère de :

  • renforcer les organes de contrôle indépendants ;
  • rendre publics tous les contrats et appels d’offres ;
  • sanctionner pénalement toute violation ;
  • privilégier la concurrence et l’expertise technique.

Pour conclure, je tiens à rappeler une vérité historique immuable : tout régime fondé sur la force, la violence et la restriction des libertés individuelles et collectives finit toujours par être vaincu, tôt ou tard.

L’histoire ne pardonne jamais durablement l’injustice.

À bon entendeur, salut !

Tidiane DIALLO
Citoyen

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Communiqué

Communiqué du Front Républicain pour des Actions Patriotiques (FRAP)

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Ci-dessous un communiqué du Front Républicain pour des Actions Patriotiques en réaction à l’évolution de la situation sociopolitique en Guinée. Le document, présenté ci-dessous dans son intégralité, expose la position et les préoccupations du mouvement.

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ANGOLA

Le Pr. Alpha Condé décoré à Luanda pour le cinquantenaire de l’indépendance

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L’ancien président guinéen Alpha Condé a été décoré ce jeudi 6 novembre 2025 à Luanda par son homologue angolais João Manuel Gonçalves Lourenço, à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de la République d’Angola.

La cérémonie solennelle s’est tenue à l’Hôtel Intercontinental de Luanda, en présence de plusieurs dirigeants africains et personnalités invitées.Au cours de l’événement, le Professeur Alpha Condé a reçu la Médaille du 50ᵉ anniversaire de l’indépendance — Classe d’Honneur, l’une des plus hautes distinctions angolaises.

Cette décoration s’inscrit dans la série d’hommages rendus par le gouvernement angolais à des personnalités africaines et internationales ayant contribué au rayonnement du pays et au renforcement des liens de coopération régionale.

Selon la note protocolaire annonçant cette distinction, la médaille commémore le courage et le sacrifice du peuple angolais dans sa lutte pour la liberté et l’autodétermination, tout en valorisant les partenaires et alliés qui ont soutenu l’amitié et la solidarité avec l’Angola.

📍 Luanda, le 6 novembre 2025

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