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COMMUNIQUE DU MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE

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Conakry, le 6 novembre 2020 – Dans la nuit du Jeudi 05 au Vendredi 06 Novembre 2020, au poste frontalier de Gninabè, sous-préfecture de Ourékaba, préfecture de Mamou, vingt-deux (22) citoyens Sierra-Léonais qui ont illégalement franchi la frontière, ont été interpellés aux environs de 22 Heures.

Aussitôt informées, les autorités préfectorales ont dépêché une mission mixte sur les lieux qui a ramené les vingt-deux (22) sujets dans la commune urbaine de Mamou. Les suspects ont été gardés à la compagnie de Gendarmerie de ladite localité, avant leur mise en route pour Conakry à la demande du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD).

Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, le Ministère en charge de la Défense et le Ministère de l’Administration du Territoire félicitent la jeunesse de Ourékaba pour sa collaboration et assure les populations guinéennes de sa vigilance pour éviter toute atteinte externe ou interne à la sécurité nationale.

Le Ministère de la sécurité et de la Protection Civile

Transmis par la Cellule de Communication du Gouvernement

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Hadja Idrissa Bah, nouvelle voix du développement et de la solidarité internationale

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Paris, 16 janvier 2025- Le paysage de la solidarité internationale en France s’enrichit d’une nouvelle figure de proue avec la nomination de Hadja Idrissa Bah au Conseil National pour le Développement et la Solidarité Internationale (CNDSI), une instance stratégique du Ministère des Affaires Étrangères de la France. Cette décision, officialisée par décret, marque le début d’un mandat de trois ans (2025-2027) pour cette militante engagée et directrice du Centre Euroafricain.

Une experte au service des droits humains et du développement

Hadja Idrissa Bah n’est pas une inconnue dans le monde des droits humains et de la coopération internationale. Forte d’une expérience significative et reconnue, elle s’est illustrée par son engagement sans faille pour la promotion des droits humains, notamment sur le continent africain, où elle a multiplié les initiatives visant à favoriser l’égalité, la justice sociale et le dialogue interculturel.

Dans son rôle au CNDSI, elle sera un acteur clé dans la définition des grandes orientations de la politique française en matière de développement et de solidarité internationale. Hadja Idrissa Bah entend notamment contribuer à l’élaboration de stratégies innovantes et inclusives pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD).

Un conseil au cœur de la coopération internationale

Le CNDSI est une instance cruciale pour la concertation entre les différents acteurs du développement et de la solidarité internationale. Il regroupe des représentants de l’État, des organisations non gouvernementales, des collectivités territoriales, des entreprises et des chercheurs. Ensemble, ils coordonnent leurs efforts pour renforcer l’impact des politiques de développement et pour tisser des partenariats efficaces sur la scène internationale.

“Je suis honorée de cette nomination et je m’engage à travailler avec diligence et dévouement pour promouvoir le développement et la solidarité internationale », a-t-elle déclaré avec enthousiasme. « Je suis impatiente de collaborer avec mes collègues du CNDSI et de contribuer à la mission essentielle de notre conseil. »

Cette nomination est perçue comme un signal fort de l’engagement de la France à s’appuyer sur des figures compétentes et inspirantes pour relever les défis mondiaux liés à la pauvreté, aux inégalités et aux changements climatiques.

Avec l’arrivée de Hadja Idrissa Bah au CNDSI, les acteurs du développement international saluent l’apport d’une voix résolument engagée et experte, porteuse d’une vision ambitieuse pour un monde plus solidaire et équitable.

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Justice

Procès de Aliou Bah : Le président du MoDeL rejette les charges d’offense au chef de l’État et de diffamation

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Conakry, 31 décembre 2024 – Le procès de Aliou Bah, Président du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL), s’est ouvert ce matin au Tribunal de Première Instance de Kaloum. Le leader politique est poursuivi pour offense au chef de l’État et diffamation après des propos tenus lors des assemblées générales de son parti. Le prévenu a rejeté en bloc les charges qui pèsent contre lui, qualifiant cette procédure de politique et de ciblée.

Le ministère public a estimé que les propos d’Aliou Bah à l’encontre des dirigeants guinéens constituaient une offense au chef de l’État, notamment lorsqu’il qualifie les autorités de « corrompus » et de « dictateurs« . Selon le parquet, ces déclarations ont été tenues lors des assemblées générales du MoDeL, et visent directement le Président de la Transition, Général Mamadi Doumbouya, qui a décidé de traduire Aliou Bah en justice. Le procureur a spécifiquement mis en avant des expressions comme « incompétence« , « légitimité des autorités » et « les kidnappings » utilisés par l’accusé, pour justifier les charges retenues contre lui.

Dans ses déclarations, le prévenu Mamadou Aliou Bah a affirmé avoir reçu des alertes et des menaces avant son arrestation, notamment de la part du journaliste Habib Marouane Camara et du Général Balla Samoura. Il a également dénoncé ses conditions de détention au Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale, qu’il qualifie de difficiles et inhumaines. Toutefois, le parquet a rejeté ces déclarations, les qualifiant de simples allégations, et a affirmé que les propos tenus par Aliou Bah, qualifiant les dirigeants de corrompus, dictateurs et kidnappeurs, portent atteinte à la dignité du chef de l’État et constituent des infractions pénales.

De son côté, la défense d’Aliou Bah a fermement rejeté ces accusations. Elle a souligné que le chef de l’État ne s’était jamais constitué en partie civile dans cette affaire, ce qui, selon elle, remet en question la légitimité de la procédure. Les avocats de la défense ont également insisté sur le fait que le parquet se base uniquement sur des éléments politiques pour étayer les accusations. Selon eux, Aliou Bah est victime de son engagement politique et de ses critiques vis-à-vis du pouvoir en place.

L’accusé, lors de son audition, a affirmé qu’il n’avait jamais eu l’intention d’offenser le président ou les institutions, mais qu’il exerçait simplement son droit à la liberté d’expression en tant que leader politique. Il a également souligné que ses propos visent à dénoncer ce qu’il considère comme des aberrations politiques et des violations des droits humains, notamment les phénomènes de kidnapping et la gestion de la crise politique en Guinée.

Les débats se poursuivent actuellement au tribunal de première instance de Kaloum, où les avocats de la défense continuent de plaider en faveur de l’acquittement de leur client.

L’audience est suivie de près par les observateurs, la société civile et les partis d’opposition, qui considèrent cette affaire comme un test de la liberté d’expression en Guinée, dans un contexte politique marqué par des tensions croissantes entre le gouvernement de transition et les opposants.

Boubacar Baldé depuis le TPI de Kaloum pour Kumpital.com

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Aliou Bah, président du MoDeL, placé en garde à vue pour « offense au chef de l’État »

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Le président du Mouvement pour la Démocratique Libéral (MoDeL), Aliou Bah, a été placé en garde à vue à la Direction des Investigations de la Gendarmerie Nationale, pour des motifs d’ « offense au chef de l’État » selon le communiqué N°3 publié par la cellule decommunication du parti publié ce vendredi matin. Cette décision fait suite à une audition de près de cinq heures, qui s’est déroulée dans la nuit du jeudi 26 au vendredi 27 décembre 2024, au sein du haut commandement de la Gendarmerie.

Lors de cette audition, M. Aliou Bah a été interrogé par les enquêteurs et a fourni des explications, que ses avocats estiment ne constituer en aucun cas une infraction. Selon la Cellule de Communication du MoDeL, le président Bah demeure serein et confiant malgré les conditions de détention, qu’il déplore. Son engagement en faveur de la justice et de la vérité, affirment ses proches, reste intact et inébranlable. Le communiqué souligne que M. Bah est « un prisonnier de ses opinions », précisant que son seul « crime » apparent réside dans ses critiques à l’encontre de l’État, notamment concernant la gestion de la recrudescence des phénomènes de kidnapping et des disparitions forcées qui affectent la Guinée. Ces prises de position auraient conduit à l’arrestation du leader politique, considéré par ses soutiens comme une tentative de répression de la liberté d’expression.

Le MoDeL informe également que certaines personnes de l’entourage de M. Bah, telles que Aliou Sow, son chef de protocole, ainsi que son chauffeur, ont été libérées après leur interpellation. Malgré la situation, le parti reste « pleinement mobilisé » et appelle à une solidarité pacifique et à un soutien massif en ces moments difficiles.

Dans son communiqué, le MoDeL réitère son engagement à défendre les droits du président Bah et assure qu’il suivra de près l’évolution de la situation. Le parti s’engage à ne ménager aucun effort pour garantir la protection des droits et libertés de son leader et pour faire face à ce qu’il considère comme une violation des droits fondamentaux.

Le MoDeL a également promis de tenir l’opinion publique informée de tout développement concernant cette affaire.

Ci-dessous le communiqué ⬇️


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