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Mort pour la patrie: le Journaliste Alpha Amadou Diallo rend hommage à son vieil ami.

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Sur le chemin de la libération de ton peuple, tu es tombé soldat.
Vaillant guerrier, tu t’es battu jusqu’à la dernière goutte de sueur, et de sang.
Jamais ton acte héroïque ne sera oublié.

Qui pouvait imaginer parler du Joyeux, philanthrope, et respectueux Capitaine Patrice Soumaoro au passé ?
Désormais c’est chose faite alors.
Patrice Soumaoro s’en va, comme tant d’autres concitoyens, qui sont morts pour l’instauration d’une vraie démocratie, et d’un État de droit en Guinée.
Lui aussi, n’assistera pas à cette période faste.
Désormais, on partage le même mois Patrice: Septembre.
Mon mois de naissance, ton mois de décès.
Une preuve sincère, de la pureté de notre amitié.
Un travail du destin.
Même destin, qui nous a lié dans des conditions inexplicables.
Le hasard, dit-on, n’existe pas.
Mais en ce qui te concerne, n’est ce pas par le biais du hasard, d’un appel téléphonique non contrôlé, que je t’ai connu ?
Oh! Permettez-moi de faire l’économie de toutes mes conversations, durant plus de 15 ans de compagnonages, entre mon grand frère feu Patrice Soumaoro et moi.
Un jour, devant ta famille, je leur dirai pourquoi il fallait que je couche ces quelques lignes sur le papier, en guise d’hommage, malgré la forte douleur et tristesse que je ressens.
Pourquoi je ne pourrai jamais t’oublier, moi et toute ma famille.

Toi brave soldat.
Toi jeune guerrier.
Toi mon ami fidèle, qui balaya efficacement l’humiliation à ma famille.

Ton « jeune cadre » comme tu aimais affectueusement m’appeler.

Alpha Amadou Diallo
Ton jeune frère depuis Dakar.
À jamais dans nos cœurs Capi.
 » regrette ton séjour terrestre, face à ta félicité céleste » pour reprendre Mariama Bâ.
Dors en paix Warios.
Ton peuple est fier de toi

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Air Guinée, rails…Cellou Dalein Diallo : accusé à tort, blanchi par les faits et révélations implacables

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Par Souleymane SOUZA KONATÉ
Coordonnateur de la cellule de communication de l’UFDG

De toute sa vie, au cours de sa longue et riche carrière de commis de l’État et de gestionnaire des deniers publics, le Président de l’UFDG n’a jamais triché, menti, volé ni pillé.
Ce n’est pas une crapule ni un truand, comme on en rencontre malheureusement en politique et dans l’administration.

C’est pourquoi il tarde à accéder au pouvoir dans un pays où l’honnêteté est souvent perçue comme un délit, où tout se monnaye et se marchande — jusqu’à la dignité.
Le patriotisme et l’exemplarité y semblent des mots vains.

« Dans un pays où la vertu est suspecte, l’homme honnête devient un problème. »

Les Guinéens devraient prendre le Président de l’UFDG pour exemple, car il a toujours privilégié la Guinée à son parti.
Il n’a jamais pensé qu’en politique, comme le font la plupart des acteurs, la fin justifie les moyens, ni que l’argent n’a ni odeur ni couleur.
Certes, il a tiré les leçons de ses expériences : le monde n’est pas parfait, les hommes ne sont pas des saints.
Mais il reste convaincu qu’il existe une alternative à la dictature et que la violence et le crime gratuits ne sont jamais des options honorables.

Des accusations sans fondement

Cellou Dalein devrait se réjouir qu’après de longues années passées dans la gestion des affaires publiques, à des postes de décision clés, on ne puisse lui opposer que deux dossiers
qui, aujourd’hui, grâce aux déclarations de témoins crédibles et à des documents authentiques, se sont révélés insignifiants. Pour reprendre les mots de Jacques Chirac : « pschitt ! »

Il s’agit de l’affaire Air Guinée et du démantèlement des rails suivi de leur vente.

« Les faits sont têtus : ils finissent toujours par écraser les mensonges. »

L’affaire Air Guinée : la vérité rétablie

Mamadou Sylla, qui a racheté l’avion concerné de la compagnie nationale dans des conditions qu’il connaît mieux que quiconque, a publiquement disculpé Cellou Dalein devant l’opinion nationale et internationale.
Il n’est ni partisan ni obligé envers lui.
Dans son franc-parler habituel, il a rétabli la vérité sans détours ni faux-fuyants, éclairant ainsi la lanterne du public.

L’affaire des rails : un faux procès

De plus, un document récemment diffusé dans tous les canaux de communication révèle que c’est Kirdi Bangoura qui est le véritable signataire concernant cette affaire.
En sa qualité de ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, il a, dans un message radio écrit noir sur blanc, instruit les autorités concernées à procéder à l’enlèvement et au transport des rails par l’ONCFG et la société SODEFA, en termes clairs et précis.

« Les accusations contre Cellou Dalein Diallo se sont effondrées d’elles-mêmes, faute de preuves et face à la lumière des faits. »

La justice face à son devoir

Le Président de l’UFDG a eu raison de clamer et défendre son honneur et son innocence contre ces
cabales médiatico-judiciaires montées de toutes pièces.
Aujourd’hui que la vérité a éclaté au grand jour, ceux qui ont douté de lui et l’ont accusé
à partir d’allégations malveillantes doivent exprimer leurs regrets et lui présenter des excuses.

Quant à la justice, elle doit reconnaître ses erreurs et faire amende honorable.
Car avec le temps, la vérité finit toujours par triompher — tout comme la justice.


✍️ Souleymane SOUZA KONATÉ
Coordonnateur de la cellule de communication de l’UFDG

Les opinions exprimées dans cette tribune n’engagent que leur auteur et ne reflètent pas nécessairement la position du média KUMPITAL,
attaché au pluralisme, à la liberté d’expression et au débat d’idées constructif.

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Quand les plumes s’inclinent devant les décrets

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La frontière entre engagement et allégeance s’affine dangereusement.
Quand le micro devient mégaphone du pouvoir, c’est la société qui perd une sentinelle.

Par Barry DIOP
Journaliste reporter d’images

Il fut un temps où certains journalistes se dressaient en véritables boucliers de la vérité, dénonçant sans crainte les dérives du pouvoir et brandissant le micro comme une arme citoyenne.

Ils se disaient « indépendants », « influents », « intraitables ». Ils parlaient au nom du peuple, au nom de la liberté, au nom de l’éthique.

Aujourd’hui, ironie du sort : ces mêmes plumes se retrouvent à la table du pouvoir. Non plus comme observateurs, mais comme acteurs. Non plus pour questionner, mais pour applaudir.

Le décret présidentiel, jadis symbole d’un privilège politique, est devenu pour certains le nouveau manifeste professionnel.

Quand l’engagement bascule en allégeance

Le phénomène n’est pas inédit, mais il prend de l’ampleur. Des voix qui, hier encore, critiquaient Alpha Condé ou le CNRD se sont tues, séduites par les honneurs et les nominations. Certains ont troqué leur liberté contre un fauteuil, leur conviction contre une fonction.

Personne n’interdit à un journaliste d’évoluer ou de servir autrement. Mais lorsque l’engagement devient allégeance et que le micro se transforme en mégaphone du pouvoir, la société perd une sentinelle.

La distance nécessaire : plume, décret et conscience

Le rôle du journaliste n’est pas d’être contre un régime, mais d’être avec la vérité, même quand elle dérange. Il doit maintenir la juste distance entre la plume et le décret, entre le pouvoir et la conscience.

Questions que la profession doit se poser

  • Où s’arrête la liberté du journaliste et où commence la compromission ?
  • Peut-on parler d’indépendance quand les nominations ressemblent à des récompenses pour “bons services” ?

Le journalisme ne meurt pas d’une balle, il meurt d’une soumission silencieuse.

Et chaque fois qu’un journaliste abandonne sa neutralité pour les faveurs du pouvoir, c’est un pan de la liberté de la presse qui s’effrite.

Le pays a besoin de journalistes courageux, pas de chroniqueurs de palais.

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Pour une candidature unique et un sursaut démocratique en Guinée

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Par Mamadou Djouldé Diallo — Jeune citoyen engagé

Il y a un mois, le 5 septembre 2025, nous avons commémoré dans un silence à la fois contenu et lourd le 4ᵉ anniversaire de l’arrivée au pouvoir du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD).

Le 21 septembre, le corps électoral guinéen fut appelé à se prononcer par voie référendaire sur un projet de nouvelle Constitution. Les résultats officiels proclamés par la Direction Générale des Élections (DGE) furent sans appel : le « Oui » l’emporta avec 89,38 % des suffrages valablement exprimés pour un taux de participation de 86,42 %.

Pour beaucoup d’observateurs, ce référendum a constitué une remise des compteurs à zéro, ouvrant la voie au Général Mamadi Doumbouya pour se présenter aux prochaines élections présidentielles, en dépit de ses engagements fermes de ne pas briguer de mandat.

« Les années passées à la tête du pays nous font comprendre que le devoir peut, parfois, transcender la parole donnée de bonne foi. » — Alassane Ouattara

Rien n’exclut donc que le Général Doumbouya invoque cette même logique pour justifier son abjuration. L’adoption de cette nouvelle Constitution par un « Oui » massif n’aura finalement été qu’une formalité — tant il était évident qu’aucune véritable opportunité n’avait été accordée aux partisans du « Non » pour défendre leurs idées.

Les principaux leaders de l’opposition sont soit en exil, soit en prison, comme Cellou Dalein Diallo, Sidya Touré, Alpha Condé ou Aliou Bah. Certains n’ont même pas pu se faire enrôler dans le récent recensement servant de base au fichier électoral.

Quelle carte politique reste à jouer ?

Face à cette situation, où la classe politique joue davantage le rôle de spectatrice que d’actrice, une question s’impose : quelle est la dernière carte politique à jouer — si elle existe — pour éviter un anéantissement calculé ?

La classe politique guinéenne partage un objectif commun : un retour rapide à l’ordre constitutionnel avec un président civil à la tête du pays. Cette perspective constitue une opportunité en or pour se rassembler et agir ensemble afin de sauver la République et la démocratie.

L’UFDG, l’UFR, le RPG et d’autres encore doivent joindre leurs efforts pour constituer une coalition capable de présenter une candidature unique aux prochaines élections présidentielles.

Un candidat unique pour un sursaut démocratique

Historiquement, les trois principaux partis guinéens — UFDG, RPG et UFR — ont davantage de convergences que de divergences. Entre 2008 et 2010, au sein des Forces Vives de la Nation, ils partageaient des positions communes sur la conduite de la transition dirigée par le CNDD.

L’arrivée du CNRD en septembre 2021 avait, elle aussi, suscité un immense espoir. Pour Cellou Dalein Diallo, longtemps traqué, cette transition avait été un soulagement : levée des mesures liberticides, réouverture du siège de son parti, reprise d’un dialogue politique attendu. Aux côtés de Sidya Touré, il avait cru en la bonne foi des nouvelles autorités.

Mais la désillusion fut rapide : à peine un an après, ces deux anciens Premiers ministres ont été contraints de quitter leurs domiciles — spoliation politique pour certains, exil forcé pour d’autres. Ce fut un coup dur et une occasion manquée de construire une transition inclusive.

« Les erreurs du passé ne seront pas répétées » et « la justice sera la boussole », déclarait le Général Doumbouya le 5 septembre 2021.

Aujourd’hui, l’histoire l’observe. L’honneur d’un homme d’État se mesure à sa capacité à tenir sa parole quand le pouvoir devient tentation.

L’urgence d’une coalition

Face à une éventuelle rétractation du Général Doumbouya, il est temps que les partis susmentionnés — et bien d’autres — s’asseyent, se parlent et s’entendent. Non pas pour fusionner, mais pour bâtir une coalition nationale capable de présenter une candidature unique issue du dialogue, du consensus et du patriotisme.

Le peuple guinéen attend un projet fiable, une alternative crédible, forte et stable. Le prochain président devra être un homme d’État :

  • Intègre, sans antécédents de corruption ni compromission ;
  • Expérimenté dans la gestion publique, compétent et probe ;
  • Unificateur, capable de rassembler toutes les régions et communautés ;
  • Visionnaire et moderne, ancré dans les réalités du pays ;
  • Patriotique et humble, ouvert à la diaspora et au monde ;
  • Respectueux des libertés et de l’État de droit.

Il ne s’agit plus de chercher « l’homme fort », mais l’homme juste — celui qui rassemble, réforme et élève la Nation.

Conclusion

La Guinée n’est pas condamnée à l’instabilité et aux coups de force. Mais pour s’en sortir, il faut courage politique, humilité et mémoire.

• Aux partis politiques : unissez-vous.
• Au peuple guinéen : veillez, exigez et votez.

L’histoire n’attend plus. Elle exige. Et cette fois, elle ne pardonnera pas l’échec de l’union.


✍️ Mamadou Djouldé Diallo
Jeune citoyen engagé
📧 mamadou.diallo15@orange.fr
📧 mamadou-djoulde.diallo.1@ulaval.ca

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