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Guinée: élan de solidarité nationale après la mort de M’mah Sylla, violée par des médecins 

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C’est toute la Guinée qui est en deuil face à cette nouvelle horrible de la mort de M’mah Sylla, une jeune dame qui a subit un viol de la part de plusieurs médecins dans une clinique de la place. Elle qui est venue se faire consulter pour recouvrir sa santé ne pouvait s’imaginer que cette visite allait être le début de son enfer. Au lendemain de l’annonce de sa mort, c’est un élan de solidarité qui s’est déclenché dans tout le pays pour demander justice pour M’mah Sylla. 

M’mah Sylla était juste partie pour se faire consulter dans une clinique comme de routine. Elle sera endormie, violée et enceintée par ses médecins traitants. Sa grossesse sera mécaniquement interrompue et de façon illégale. Après quelques jours d’hospitalisation, M’mah Sylla sera évacuée à Tunis pour des soins plus qualifiés. Au dire de la famille, elle est morte à son 7ème interventions dans une tentative téméraire de lui redonner sa santé. 

À l’annonce du décès de la jeune femme, le parquet tribunal de première instance de Mafanco a fait un communiqué pour informer sur l’évolution du dossier. Il précise avoir bien reçu ledit dossier en date du 14 octobre 2021 de la part de la brigade spéciale de protection des personnes vulnérables de la Belle-vue. Les incriminés dans ce dossier sont tous détenus à la maison centrale de Conakry depuis le 14 octobre 2021, dans l’attente de leur procès. Patrice Lamah, Daniel Lamah, Sebory Cissé et et Célestin Milimono(en fuite), sont poursuivis pour des faits de de viol, avortement, administration de substances, risque causé à autrui et complicité, prévus et pinus par les articles 268, 262, 263, 266, 293, et 19 du code pénal, précise le communiqué du parquet. 

C’est tout un pays qui est indigné et victime qui demande justice. D’abord sur le réseau social Facebook où la photo de la jeune femme est à la Une, accompagnée du hatag #justicepourmmahsylla. Certains internautes iront jusqu’à demander 48 heures de Black out sur les réseaux sociaux durant les quelques, on s’abstient de toutes publications et commentaires. Aussi de changer les photo de profil par un fond noir, signe de deuil pour exiger justice pour la jeune dame. Dans les médias, des éditions spéciales aux dénonciations, c’est toutes la corporation qui s’est indignée contre cet crime ignoble. Les prises de paroles se multiplient sur le sujet, les programmes chamboulés dans certains médias pour faire place à des rubriques dédiées et des éditoriales. 

Du côté du gouvernement, la réaction ne s’est pas fait attendre. Après les condoléances du gouvernement, Mohamed Béavogui a instruit Madame la Ministre de la Justice Garde des Sceaux à prendre toutes les mesures urgentes afin d’accélérer l’enquête en cours pour que les coupables répondent de leur forfaiture.

Le père de la victime sous le choc dit se remettre à la volonté de Dieu. Il dit avoir placé tout son espoir sur fille, lui injustement arrachée. Mamadou Bhoye Sylla se dit très marqué par la solidarité exprimée à sa famille durant ce douloureux moment. Il nourrit l’espoir de voir juste rendue pour que cela n’arrive plus. 

Dans un média de la place, l’avocate de la victime nourrit l’espoir de voir le dossier requalifié après la mort mort de sa cliente. Même si elle affirme que la mort de M’mah Sylla n’affecte pas la suite de la procédure.

 « Je suis sous le choc. La procédure ne s’arrête pas là surtout qu’on a la mort d’un être humain dans des conditions par le fait de cause à effet. Aujourd’hui, on est encore dans la configuration du violet lerisque causé à autrui par l’administration de substance nuisible, ce qui fait qu’on est dans la configuration d’un homicide. Et cela va avoir un impact sur la procédure et il y aura certainement une nouvelle qualification qui va se rajouter à ces qualifications» Réagit Me Halimatou Camara

Pour Me Salifou Béavogui, avocat de l’un des prévenu, il faut éviter de faire de la récupération ou de céder à la pression dans cette affaire. Il affirme que son client, Patrice Lamah est jusqu’à preuve de contraire présumé innocent. 

Mamadou Ciré Barry pour Kumpital.com

ANGOLA

Le Pr. Alpha Condé décoré à Luanda pour le cinquantenaire de l’indépendance

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L’ancien président guinéen Alpha Condé a été décoré ce jeudi 6 novembre 2025 à Luanda par son homologue angolais João Manuel Gonçalves Lourenço, à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de la République d’Angola.

La cérémonie solennelle s’est tenue à l’Hôtel Intercontinental de Luanda, en présence de plusieurs dirigeants africains et personnalités invitées.Au cours de l’événement, le Professeur Alpha Condé a reçu la Médaille du 50ᵉ anniversaire de l’indépendance — Classe d’Honneur, l’une des plus hautes distinctions angolaises.

Cette décoration s’inscrit dans la série d’hommages rendus par le gouvernement angolais à des personnalités africaines et internationales ayant contribué au rayonnement du pays et au renforcement des liens de coopération régionale.

Selon la note protocolaire annonçant cette distinction, la médaille commémore le courage et le sacrifice du peuple angolais dans sa lutte pour la liberté et l’autodétermination, tout en valorisant les partenaires et alliés qui ont soutenu l’amitié et la solidarité avec l’Angola.

📍 Luanda, le 6 novembre 2025

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Guinée

Plainte de Cellou Dalein Diallo devant la cours de justice de la CEDEAO : l’UFDG clarifie ses intentions

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L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a publié un communiqué pour clarifier la portée de la plainte déposée par son président, Cellou Dalein Diallo, devant la Cour de justice de la CEDEAO.

Le parti affirme que cette démarche ne vise pas une participation à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre, mais la restauration de ses droits civiques et politiques.

Selon le communiqué de la Cellule de communication du parti, l’ancien Premier ministre a saisi la juridiction communautaire
à la suite du refus arbitraire de l’État guinéen de l’enrôler dans le fichier électoral, « alors qu’il était en possession de tous les documents requis ».

Un combat pour les droits, non une stratégie électorale

« La plainte vise exclusivement à dénoncer une violation manifeste des droits civiques et politiques de M. Diallo et à obtenir réparation », précise l’UFDG. Le parti insiste sur le fait que la saisine de la CEDEAO n’a aucun lien avec la présidentielle du 28 décembre 2025, à laquelle il a déjà annoncé ne pas participer.

« Être rétabli dans ses droits est une chose, décider de les exercer en est une autre », souligne encore le communiqué.
Autrement dit, l’inscription sur la liste électorale ne traduit pas une volonté de candidature ni même de vote.

Clarification face aux spéculations

Cette mise au point intervient après plusieurs interprétations médiatiques ayant laissé entendre que la plainte visait à permettre à l’ancien Premier ministre de se présenter à l’élection.
L’UFDG rappelle que sa position demeure inchangée : elle ne participera pas à un scrutin jugé non inclusif et sans garanties de transparence.

Le parti conclut que cette distinction « mérite d’être clairement comprise et respectée » afin d’éviter toute confusion sur les motivations réelles de son leader.

Source : Communiqué officiel de la Cellule de communication de l’UFDG

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Présidentielle 2025 : Et si Cellou Dalein Diallo avait encore une chance d’y participer ?

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Les avocats de Cellou Dalein Diallo dénoncent une « persécution politico-judiciaire » et saisissent la CEDEAO

À quelques semaines de la présidentielle du 28 décembre 2025, les avocats de l’ancien Premier ministre guinéen affirment que son exclusion de la liste électorale viole ses droits politiques et sollicitent une décision urgente de la Cour de justice de la CEDEAO.

Les avocats de Cellou Dalein Diallo, ancien Premier ministre guinéen et figure majeure de l’opposition, dénoncent une « véritable persécution politico-judiciaire » à l’encontre de leur client.
Dans un communiqué rendu public ce mardi, ils annoncent avoir saisi la Cour de justice de la CEDEAO après le refus opposé à l’inscription de M. Diallo sur la liste électorale, condition préalable à sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre 2025.

Une obstruction qui « prive » l’opposant de ses droits

Signé par Maîtres Amadou Diallo, William Bourdon et Vincent Brengarth, le texte affirme que leur client, actuellement à l’étranger pour des raisons de sécurité, remplit toutes les conditions légales d’inscription mais s’est vu opposer un refus administratif, le rendant de facto inéligible.

Les avocats y voient une obstruction politique délibérée s’inscrivant dans un « contexte de réduction des droits de l’opposition et de confiscation du pouvoir d’État » par les autorités de la Transition.

« Cette exclusion est une atteinte grave au droit de participer à la vie publique et de se porter candidat. »

Ce que demandent les avocats à la CEDEAO

  • Constater que le refus d’inscrire M. Diallo sur la liste électorale constitue une
    violation de ses droits de vote et d’éligibilité, ainsi que de sa liberté de participer à la direction des affaires publiques.
  • Ordonner à l’État défendeur de prendre toutes mesures utiles afin de le
    rétablir dans ses droits civils et politiques, notamment par son
    inscription immédiate sur la liste électorale.

Un enjeu pour la crédibilité du scrutin

Les avocats jugent impératif que l’opposant puisse se présenter au scrutin à venir, faute de quoi ses droits fondamentaux seraient lésés et la crédibilité du processus démocratique davantage compromise.

« Toute autre décision confirmerait l’absence d’un véritable processus démocratique », conclut le communiqué.

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