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Guinée 63 : Colonel Mamadi Doumbouya rend hommage aux martyrs de l’indépendance

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02 octobre 1958, 02 octobre 2021, cela fait 63 ans que la Guinée est indépendante. En cette date anniversaire,  le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya n’a pas dérogé à la règle du traditionnel dépôt de la gerbe de fleurs à la place des martyrs. Pas de parades militaires par contre ou de fête grandiose. 

En compagnie de son épouse Laurianne Doumbouya, le président de la transition a fait une revue des troupes avec toutes les honneurs dues à son rang avant de passer au dépôt de la gerbe de fleurs en la mémoire des personnes  tombées pour donner l’indépendance à la Guinée. Il  n’a pas manqué de rendre hommage à ceux-ci dans son allocution: « Notre beau pays a perdu beaucoup de ses valeureux enfants. C’est l’occasion pour moi de saluer leurs mémoires et implorer le bon Dieu de les accepter dans son paradis. » Implore t-il 

Cette 63ème année est célébrée dans une situation tout à fait particulière. C’est pourquoi, Mamadi Doumbouya estime que la nation guinéenne a plus que jamais besoin de ses fils pour l’union sacrée de toute la population, pour qu’ensemble, ils arrivent à construire le pays,  fait remarquer le président de la transition.

Kouné Diallo pour Kumpital.com 

Lettre Ouverte

Lettre ouverte à Madame la Ministre de l’Industrie et des PME

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Objet : Réflexions et propositions suite à la fermeture de 1 724 unités industrielles

Madame la Ministre,

Permettez-moi tout d’abord de saluer la rigueur avec laquelle votre Ministère s’emploie à réorganiser et réguler l’environnement industriel Guinéen. La mise en conformité des activités économiques, notamment dans les secteurs sensibles comme la production d’eau, est une démarche nécessaire, légitime et attendue depuis longtemps.

Cela dit, la décision de fermeture de 1 724 unités industrielles, annoncée le 17 juillet dernier, appelle une réflexion collective sur les modalités d’application et les conséquences immédiates. Ces unités, bien qu’imparfaites sur le plan réglementaire et environnemental, jouent un rôle crucial dans le tissu économique et social Guinéen.

En moyenne, si nous prenons cinq (5) emplois directs par unité, ce sont plus de 8 600 emplois qui disparaissent en une journée, sans compter les milliers d’emplois indirects dans les filières connexes : fournisseurs d’emballages, transport, commerce de proximité etc.

Au-delà des chiffres, il y a les visages. Celui des jeunes entrepreneurs qui ont investi leurs économies dans des petites unités de traitement. celui des femmes dans les marchés qui vendent, chaque jour, des sachets d’eau pour nourrir leurs enfants. Ces récits sont nombreux. Derrière chaque fermeture, une chaîne de solidarité locale s’effondre.

Le secteur de la production d’eau, dans nos villes comme dans nos campagnes, comble aujourd’hui des insuffisances structurelles. En l’absence de réseaux publics performants, ces unités assurent, de fait, un service vital et approvisionnent chaque jour des milliers de foyers, notamment dans les zones périurbaines. Leur retrait soudain crée un vide fonctionnel, un risque de pénurie localisée, une hausse possible des prix et une perte brutale de revenus pour les ménages les plus modestes.

Or, réguler un secteur ne doit pas signifier l’éteindre. L’ambition de qualité ne saurait être atteinte durablement sans accompagnement, ni cadre progressif de transition.

C’est pourquoi je plaide pour une transition stratégique, juste et inclusive. Pour une approche alternative, plus progressive, s’appuyant sur les mécanismes structurés de développement du secteur privé.

À court terme, un programme national de mise en conformité industrielle, motivé par la volonté d’accompagner un secteur privé fragile vers une transformation profonde et adossé aux ressources du programme Simandou 2040, pourrait être lancé. Ce programme serait structuré autour de trois piliers :

  1. Un référentiel qualité adapté aux micro-unités, co-construit entre les ministères de l’Industrie, de la Santé et de l’Environnement, pour classer les unités selon leur niveau de risque et leur potentiel de mise aux normes. Ce référentiel pourrait faire l’objet d’un arrêté ministériel partagé, permettant aux unités viables d’engager un parcours de régularisation et surtout de les classer en trois catégories : à régulariser, à accompagner, à fermer définitivement sur base de critères objectifs.
  2. Un accompagnement ciblé piloté par le Ministère de l’industrie et des PME, avec appui des acteurs de l’écosystème entrepreneurial qualifiés, afin de soutenir la mise aux normes des unités viables. L’objectif réaliste serait de sauvegarder 250 à 300 unités, représentant à elles seules plus de 1 500 emplois directs formalisables à court terme. Ces petites unités seront retenues de par leur potentiel de se conformer aux normes et de développement pour couvrir le marché national d’eau minérale.
  3. Une offre de reconversion vers d’autres filières industrielles ou agroalimentaires (jus, huiles, produits transformés), avec des incitations fiscales à la transformation locale et des mécanismes de soutien à l’investissement pour les autres unités exclus du secteur de l’eau.

Ce dispositif permettrait de transformer une mesure brutale en mécanisme de structuration. De réconcilier exigence publique et trajectoires entrepreneuriales. Et surtout, de bâtir un tissu industriel plus sain, sans sacrifier les dynamiques existantes ni les efforts consentis par des centaines de Guinéens entreprenants.

En tant qu’expert de l’accompagnement des PME et du développement d’écosystèmes entrepreneuriaux, engagé depuis plus de 15 ans sur le terrain, je suis convaincu qu’une telle transition est non seulement possible, mais souhaitable. L’État a aujourd’hui l’occasion de montrer que l’autorité peut être alliée à la justice économique, et que réguler n’est pas seulement fermer, mais aussi ouvrir des perspectives nouvelles.

Nous avons là une occasion historique de démontrer que l’État Guinéen sait conjuguer autorité et accompagnement, normes et justice sociale. Nous pouvons refonder notre industrie sans écraser ceux qui l’ont portée à bout de bras. Nous pouvons construire un système où la qualité devient une ambition partagée, parce qu’on a donné les moyens d’y accéder. Ne laissons pas cette crise devenir un traumatisme économique. Transformons-la en levier d’innovation, d’inclusion et de fierté nationale.

Refonder notre industrie, oui. Mais pas en sacrifiant ceux qui ont tenu debout, seuls, là où rien n’était prévu pour eux. Construisons un modèle où l’assainissement devient une chance. Un modèle où les réformes ne s’imposent pas contre, mais avec les forces vives de notre économie. Ce pays a soif d’ordre. Mais aussi de perspectives. Ne coupons pas l’eau à ceux qui, malgré tout, font circuler la vie.

Respectueusement

Danda DialloExpert de l’accompagnement des PME Et du développement d’écosystème entrepreneurial

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Conakry: Découverte macabre d’un nouveau-né abandonné à la décharge de Dar-es-Salam

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Une scène tragique a bouleversé les habitants de Dar-es-Salam situé dans la commune de Ratoma, ce mardi 15 juillet 2025. Un nouveau-né de sexe masculin a été retrouvé sans vie, abandonné dans des conditions déchirantes à la décharge du quartier.

Le bébé, encore enveloppé dans un pagne maculé de sang, portait tous les signes d’un accouchement récent. Son cordon ombilical n’avait même pas encore été coupé, confirmant qu’il venait tout juste de naître. Ce sont de jeunes habitants du quartier qui ont fait la macabre découverte avant d’alerter les autorités locales.

Informé des faits, le chef de quartier s’est rendu sur les lieux en compagnie d’autres jeunes du quartier pour constater l’horreur. Face à l’urgence et à l’état du corps, le nourrisson a été inhumé sur place.

Une enquête a immédiatement été ouverte par les autorités compétentes pour tenter d’identifier la mère de l’enfant et faire toute la lumière sur les circonstances de cet abandon dramatique.

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Conakry : Un étudiant emporté par les eaux de ruissellement à Demoudoula

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Le quartier Demoudoula, situé dans la commune de Ratoma à Conakry, a été le théâtre d’un drame dans la nuit du dimanche à lundi. Ayouba Donzo, 25 ans, étudiant en 2ᵉ année de Génie Informatique à l’Université Nongo Conakry (UNC), a tragiquement perdu la vie, emporté par les eaux de ruissellement.

Selon Mory Camara, cousin et colocataire de la victime, interrogé par nos confrères de RefletGuinée, le jeune étudiant s’était rendu à Demoudoula aux alentours de 23h00 pour rendre visite à un ami. Sur le chemin du retour, peu avant minuit, alors qu’il circulait à moto, il aurait été emporté par les eaux et aurait chuté dans un caniveau.

Les premières recherches menées par des membres de sa famille ont permis de retrouver sa moto vers 4h du matin dans un canal à Demoudoula. Le corps sans vie d’Ayouba Donzo a finalement été découvert non loin du pont de Nongo.

Ce drame relance, une fois de plus, la problématique de l’aménagement des voiries et du système de drainage à Conakry, où chaque saison des pluies fait malheureusement des victimes.

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