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Alerte info :Aliou Bah détenu au Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale

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Dans un communiqué officiel, la cellule de communication du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL) a annoncé la détention de son président, Aliou Bah, ainsi que de deux membres de sa délégation, au Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale.

Selon les informations rapportées, Aliou Bah, accompagné du chef de protocole, M. Aliou Sow, et d’un membre de sa famille, a été escorté par un imposant dispositif de gendarmes avant d’être conduit sur les lieux de leur détention.

Face à cette situation, le MoDeL a rapidement mobilisé son équipe juridique pour intervenir. « Nos avocats sont désormais impliqués dans cette affaire », précise le communiqué, tout en soulignant que le parti travaille activement à recueillir davantage d’informations et à obtenir une résolution rapide de la situation.

Conscient des tensions que cet événement pourrait susciter au sein de ses sympathisants, le MoDeL a lancé un appel au calme. « Nous appelons chacun à garder son calme et à faire preuve de sérénité », a insisté la cellule de communication, invitant ses militants à attendre les résultats des démarches entreprises par les avocats.

Pour l’heure, les circonstances exactes de cette détention demeurent floues, mais cette situation suscite déjà des interrogations et une mobilisation croissante autour de la figure d’Aliou Bah. Le MoDeL promet de tenir ses membres informés des évolutions à venir.

Affaire à suivre.

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Aliou Bah, président du MoDeL, placé en garde à vue pour « offense au chef de l’État »

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Le président du Mouvement pour la Démocratique Libéral (MoDeL), Aliou Bah, a été placé en garde à vue à la Direction des Investigations de la Gendarmerie Nationale, pour des motifs d’ « offense au chef de l’État » selon le communiqué N°3 publié par la cellule decommunication du parti publié ce vendredi matin. Cette décision fait suite à une audition de près de cinq heures, qui s’est déroulée dans la nuit du jeudi 26 au vendredi 27 décembre 2024, au sein du haut commandement de la Gendarmerie.

Lors de cette audition, M. Aliou Bah a été interrogé par les enquêteurs et a fourni des explications, que ses avocats estiment ne constituer en aucun cas une infraction. Selon la Cellule de Communication du MoDeL, le président Bah demeure serein et confiant malgré les conditions de détention, qu’il déplore. Son engagement en faveur de la justice et de la vérité, affirment ses proches, reste intact et inébranlable. Le communiqué souligne que M. Bah est « un prisonnier de ses opinions », précisant que son seul « crime » apparent réside dans ses critiques à l’encontre de l’État, notamment concernant la gestion de la recrudescence des phénomènes de kidnapping et des disparitions forcées qui affectent la Guinée. Ces prises de position auraient conduit à l’arrestation du leader politique, considéré par ses soutiens comme une tentative de répression de la liberté d’expression.

Le MoDeL informe également que certaines personnes de l’entourage de M. Bah, telles que Aliou Sow, son chef de protocole, ainsi que son chauffeur, ont été libérées après leur interpellation. Malgré la situation, le parti reste « pleinement mobilisé » et appelle à une solidarité pacifique et à un soutien massif en ces moments difficiles.

Dans son communiqué, le MoDeL réitère son engagement à défendre les droits du président Bah et assure qu’il suivra de près l’évolution de la situation. Le parti s’engage à ne ménager aucun effort pour garantir la protection des droits et libertés de son leader et pour faire face à ce qu’il considère comme une violation des droits fondamentaux.

Le MoDeL a également promis de tenir l’opinion publique informée de tout développement concernant cette affaire.

Ci-dessous le communiqué ⬇️


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Les Forces Vives de Guinée protestent contre l’interdiction de sortie du territoire du Président du Model, Aliou Bah

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Les Forces Vives de Guinée (FVG) ont exprimé leur ferme désapprobation suite à l’interdiction arbitraire de sortie du territoire imposée au Président du parti Model, Aliou Bah, par les forces de sécurité guinéennes. L’incident s’est produit ce jeudi 26 décembre 2024 à la frontière de Pamelap, où M. Bah a été empêché de quitter le pays sans qu’aucune notification officielle ou décision d’une juridiction compétente ne lui ait été communiquée.

Dans une déclaration publiée ce même jour, les FVG ont dénoncé cette action, soulignant qu’elle constitue une violation flagrante de l’article 18 de la Charte de la Transition, qui garantit à tout citoyen le droit de circuler librement à l’intérieur du territoire national, d’en sortir, de revenir et de s’y établir, sauf dans les cas prévus par la loi. L’article stipule clairement que « tout citoyen a le droit de circuler librement, et il ne peut être porté atteinte à ces droits que dans les conditions définies par la loi ».

Les Forces Vives de Guinée ont condamné ce qu’elles considèrent comme une atteinte aux droits fondamentaux des citoyens et une pratique illégale. Elles ont exprimé leur solidarité totale avec Aliou Bah et ont exigé sa libération immédiate et sans condition. Cette action a provoqué une onde de choc parmi les partis politiques et les organisations de la société civile qui dénoncent l’usage excessif de la force et l’absence de respect des procédures judiciaires dans le pays.

La situation met également en lumière les tensions persistantes autour des libertés individuelles en Guinée, particulièrement dans un contexte politique déjà fragile. Alors que le pays est en pleine transition, les Forces Vives de Guinée appellent à un respect absolu des principes démocratiques et des droits humains.

La déclaration des FVG s’inscrit dans un climat de mécontentement croissant envers les actions du gouvernement de transition, qui fait face à des critiques concernant le respect des libertés publiques et la gestion des droits fondamentaux des citoyens.

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Lettre Ouverte

Appel à Laurianne Doumbouya : Une lettre poignante des épouses de Foniké Mengué et Billo Bah

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Dans un contexte de tensions sociopolitiques en Guinée, les épouses de Foninké et Billo, figures emblématiques de l’opposition, ont pris la plume pour adresser une lettre ouverte à Laurianne Doumbouya, épouse du président de la transition, Mamadi Doumbouya. Ce courrier, empreint d’émotion et de désespoir, interpelle directement la Première Dame pour qu’elle use de son influence afin de mettre fin aux souffrances de nombreuses familles.

Un appel au cœur d’une mère et d’une épouse

Le courrier commence par une mise en parallèle frappante : tandis que Laurianne Doumbouya célèbre les fêtes de fin d’année avec ses enfants et son mari, les auteurs de la lettre décrivent les moments d’angoisse et de désespoir qu’elles traversent. Leurs époux, selon elles, ont été enlevés et sont détenus sans procès, dans des conditions jugées arbitraires.

Ces épouses dénoncent une situation qu’elles qualifient d’illégale et inhumaine : aucun contact avec les familles, aucune assistance juridique, et une privation totale de leurs droits fondamentaux. Elles interpellent Laurianne Doumbouya, non seulement en tant qu’épouse, mais aussi en tant que mère, pour qu’elle mesure la douleur et les conséquences de telles actions sur leurs enfants.

Le rôle moral de la Première Dame

La lettre met en avant les espoirs placés en Laurianne Doumbouya à l’arrivée de son mari au pouvoir. Perçue comme une figure morale, issue d’une nation comme la France, berceau des droits de l’Homme, elle était vue comme une possible voix modératrice, capable de guider son époux dans les moments de dérive. Cependant, les épouses des détenus politiques estiment que cette responsabilité n’a pas été assumée. Elles rappellent à Laurianne son devoir moral : celui de conseiller son mari, de jouer un rôle actif dans les décisions qui marquent cette transition politique.

Un avertissement et un appel à l’action

La lettre se termine par un avertissement. Les auteurs préviennent que si Mamadi Doumbouya persiste dans cette voie, c’est lui, sa famille et son héritage qui en pâtiront le plus. En tant qu’épouse et Première Dame, Laurianne Doumbouya est appelée à agir maintenant, avant qu’il ne soit trop tard.

Elles formulent des demandes concrètes :

1. La libération immédiate des détenus.

2. L’accès aux avocats et aux familles.

3. Le retour à une gouvernance respectueuse des droits humains.

Les signataires, dans une démarche non conflictuelle, soulignent leur espoir de voir la transition débutée avec enthousiasme se terminer dans la dignité.

Un cri du cœur en quête de justice

Cette lettre est un appel poignant, mettant en lumière les attentes placées en Laurianne Doumbouya pour jouer un rôle déterminant dans un contexte politique trouble. Si elle reste silencieuse, les espoirs d’un changement positif pourraient être gravement compromis. En revanche, une action de sa part pourrait marquer un tournant dans cette transition, en réaffirmant les valeurs de justice et de respect des droits humains.

Il reste à voir si cet appel sera entendu, et si la Première Dame jouera un rôle dans la résolution de cette crise qui pèse lourdement sur de nombreuses familles guinéennes.

Ci dessous le contenu de la lettre :

Chère Laurianne DOUMBOUYA, épouse de Mamadi DOUMBOUYA,

Nous t’écrivons aujourd’hui pour te rappeler que cette semaine, pendant que tu passes de merveilleuses fêtes de Noël et de fin d’année avec tes enfants et ton mari, nos enfants et nous traversons des moments d’angoisse, de peur, de frustration, d’injustice en raison de la disparition forcée de nos époux, pères de nos enfants. Votre mari a kidnappé nos époux sans aucune procédure et les détient jusqu’à présent dans une situation illégale sans procès, sans contact avec leurs familles ou avec leurs avocats.

Quand votre mari prenait le pouvoir en Guinée, beaucoup de personnes voyaient en vous une sorte de garant moral qui pourrait rappeler son mari à l’ordre en cas de derapage.

Chère Laurianne,Le moment de rappeler votre mari à l’ordre, c’est bien maintenant avant qu’il ne soit trop tard. Le grand homme qu’il voulait devenir dans l’histoire de la Guinée et de l’Afrique peut encore être sauvé car le peuple de Guinée sait pardonner. Citoyenne de la France qui a abrité toutes les lumières des pensées démocratiques et des droits humains, soyez un modèle pour les filles qui vous regardent, pour vos enfants et pour d’autres épouses de Chefs d’Etat qui se plaisent généralement dans le luxe inattendu du pouvoir, au lieu de donner à leurs maris les précieux conseils que personne d’autres ne pourraient leur donner. Quand les choses iront mal, votre mari, vos enfants et vous serez les plus perdants. Nous souhaitons une fin heureuse à tous.

Prière donc de vous impliquer auprès de votre mari pour la libération de nos époux. Prière de lui demander d’autoriser les avocats à voir nos maris. Prière de lui rappeler que ce mode opératoire est absurde en ce 21ème siècle.

Nous savons compter sur vous pour sauver ce qui reste de la transition que votre mari a si bien commencé, et qu’il risque de mal terminer si vous ne le sauvez pas des mauvais conseillers cupides qui l’entourent et lui font croire que tout va bien et que, en trois ans, il aurait effectivement créé un paradis dans l’enfer que les guinéens et guinéennes vivent au quotidien.

Les épouses de Foninké et Billo.

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