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Ahmed Tidiane Souaré aux dignitaires du régime Condé : ‘‘ Il est inutile de jouer aux petits héros…’’

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Ancien Ministre et dernier Premier ministre du régime Conté, Dr Ahmed Tidiane Souaré a décidé de sortir de son mutisme sur la situation sociopolitique du pays. Sa parole était rare depuis le coup d’Etat du 05 septembre 2021, pour celui qui avait déconseillé le 3ème mandat à Alpha Condé, il dit ne pas être surpris par les évènements survenus. L’ancien Premier ministre conseille par ailleurs, les anciens caciques du régime Condé de se ranger et de comprendre que le rapport de force s’est inversé. Pour Dr Souaré la page Condé est définitivement fermée.

L’ivresse du pouvoir, la gestion autocratique, se croire être le propriétaire et du pays et de sa population sont autant de facteurs qui ont conduit Alpha Condé à renoncer à ses engagements démocratiques affirme Ahmed Tidiane Souaré. Il dit avoir  usé de tous son pouvoir pour déconseiller Alpha Condé à s’engager pour un 3ème mandat. Il ira même jusqu’à utiliser des cadres du RPG pour expliquer les dangers de la dérive à laquelle s’apprêtait à suivre l’ex président en vain.

Se basant sur son expérience de 2008 lors du coup d’Etat du CNDD, il affirme que c’est tout à fait normal quand un régime change de se remettre en cause en tant que membre du régime précèdent. C’est à ce titre qu’il conseille au RPG de se ranger et de comprendre que le régime à changeé. D’autant plus que le « CNRD a usé d’une méthode qu’on peut qualifier de moderne, civilisée dans le traitement de ce passage très sensible entre l’ancien pouvoir et le nouveau ».

Pour l’ancien Premier ministre, si le CNRD a bénéficié de l’adhésion populaire à son coup de force c’est aussi en partie à cause de la situation invivable qu’a créée Alpha Condé et son gouvernement. « La pression que les guinéens subissaient de la part d’un président qui est là…qui a provoqué beaucoup de problèmes entre nous et qui était dans une attitude presque d’arrogance au sommet de l’Etat. Qui a rendu impossible les partis politiques, les syndicats, la société civile et les leaders d’opinion. » Et personne n’a pu faire quoi que ça soit pour lui en empêcher « nous étions devant un phénomène qu’on peut qualifier de surnaturel dans notre pays. Un seul homme a pris tout le système en otage y compris son parti»

Pour Ahmed Tidiane Souaré, les membres de l’ancien régime doivent se soumettre au devoir de réserve. « Lorsque vous quittez le pouvoir, vous tombez, sachez déjà que le rapport de force a changé. Lorsque le CNRD du président Colonel Mamadi Doumbouya a fait son opération, cette opération a rencontré l’assentiment de la quasi-totalité des guinéens…ça doit donner des leçons ! il est inutile de chercher à jouer aux petits héros.» Conclut-il.

Mamadou Ciré Barry pour Kumpital.Com

ANGOLA

Le Pr. Alpha Condé décoré à Luanda pour le cinquantenaire de l’indépendance

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L’ancien président guinéen Alpha Condé a été décoré ce jeudi 6 novembre 2025 à Luanda par son homologue angolais João Manuel Gonçalves Lourenço, à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de la République d’Angola.

La cérémonie solennelle s’est tenue à l’Hôtel Intercontinental de Luanda, en présence de plusieurs dirigeants africains et personnalités invitées.Au cours de l’événement, le Professeur Alpha Condé a reçu la Médaille du 50ᵉ anniversaire de l’indépendance — Classe d’Honneur, l’une des plus hautes distinctions angolaises.

Cette décoration s’inscrit dans la série d’hommages rendus par le gouvernement angolais à des personnalités africaines et internationales ayant contribué au rayonnement du pays et au renforcement des liens de coopération régionale.

Selon la note protocolaire annonçant cette distinction, la médaille commémore le courage et le sacrifice du peuple angolais dans sa lutte pour la liberté et l’autodétermination, tout en valorisant les partenaires et alliés qui ont soutenu l’amitié et la solidarité avec l’Angola.

📍 Luanda, le 6 novembre 2025

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Guinée

Plainte de Cellou Dalein Diallo devant la cours de justice de la CEDEAO : l’UFDG clarifie ses intentions

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L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a publié un communiqué pour clarifier la portée de la plainte déposée par son président, Cellou Dalein Diallo, devant la Cour de justice de la CEDEAO.

Le parti affirme que cette démarche ne vise pas une participation à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre, mais la restauration de ses droits civiques et politiques.

Selon le communiqué de la Cellule de communication du parti, l’ancien Premier ministre a saisi la juridiction communautaire
à la suite du refus arbitraire de l’État guinéen de l’enrôler dans le fichier électoral, « alors qu’il était en possession de tous les documents requis ».

Un combat pour les droits, non une stratégie électorale

« La plainte vise exclusivement à dénoncer une violation manifeste des droits civiques et politiques de M. Diallo et à obtenir réparation », précise l’UFDG. Le parti insiste sur le fait que la saisine de la CEDEAO n’a aucun lien avec la présidentielle du 28 décembre 2025, à laquelle il a déjà annoncé ne pas participer.

« Être rétabli dans ses droits est une chose, décider de les exercer en est une autre », souligne encore le communiqué.
Autrement dit, l’inscription sur la liste électorale ne traduit pas une volonté de candidature ni même de vote.

Clarification face aux spéculations

Cette mise au point intervient après plusieurs interprétations médiatiques ayant laissé entendre que la plainte visait à permettre à l’ancien Premier ministre de se présenter à l’élection.
L’UFDG rappelle que sa position demeure inchangée : elle ne participera pas à un scrutin jugé non inclusif et sans garanties de transparence.

Le parti conclut que cette distinction « mérite d’être clairement comprise et respectée » afin d’éviter toute confusion sur les motivations réelles de son leader.

Source : Communiqué officiel de la Cellule de communication de l’UFDG

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Présidentielle 2025 : Et si Cellou Dalein Diallo avait encore une chance d’y participer ?

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Les avocats de Cellou Dalein Diallo dénoncent une « persécution politico-judiciaire » et saisissent la CEDEAO

À quelques semaines de la présidentielle du 28 décembre 2025, les avocats de l’ancien Premier ministre guinéen affirment que son exclusion de la liste électorale viole ses droits politiques et sollicitent une décision urgente de la Cour de justice de la CEDEAO.

Les avocats de Cellou Dalein Diallo, ancien Premier ministre guinéen et figure majeure de l’opposition, dénoncent une « véritable persécution politico-judiciaire » à l’encontre de leur client.
Dans un communiqué rendu public ce mardi, ils annoncent avoir saisi la Cour de justice de la CEDEAO après le refus opposé à l’inscription de M. Diallo sur la liste électorale, condition préalable à sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre 2025.

Une obstruction qui « prive » l’opposant de ses droits

Signé par Maîtres Amadou Diallo, William Bourdon et Vincent Brengarth, le texte affirme que leur client, actuellement à l’étranger pour des raisons de sécurité, remplit toutes les conditions légales d’inscription mais s’est vu opposer un refus administratif, le rendant de facto inéligible.

Les avocats y voient une obstruction politique délibérée s’inscrivant dans un « contexte de réduction des droits de l’opposition et de confiscation du pouvoir d’État » par les autorités de la Transition.

« Cette exclusion est une atteinte grave au droit de participer à la vie publique et de se porter candidat. »

Ce que demandent les avocats à la CEDEAO

  • Constater que le refus d’inscrire M. Diallo sur la liste électorale constitue une
    violation de ses droits de vote et d’éligibilité, ainsi que de sa liberté de participer à la direction des affaires publiques.
  • Ordonner à l’État défendeur de prendre toutes mesures utiles afin de le
    rétablir dans ses droits civils et politiques, notamment par son
    inscription immédiate sur la liste électorale.

Un enjeu pour la crédibilité du scrutin

Les avocats jugent impératif que l’opposant puisse se présenter au scrutin à venir, faute de quoi ses droits fondamentaux seraient lésés et la crédibilité du processus démocratique davantage compromise.

« Toute autre décision confirmerait l’absence d’un véritable processus démocratique », conclut le communiqué.

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