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Affaire de drogue : le commissaire Fabou Camara a-t-il été arrêté ?

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Distillées çà et là, ce mardi 09 février 2021, des rumeurs persistantes ont fait état de la supposée arrestation du Commissaire Divisionnaire Fabou Camara, par ailleurs Directeur Central de la Police Judiciaire de Guinée, consécutivement à la rocambolesque substitution opérée dans l’affaire de drogue portant sur 527 kg de cocaïne : voir mes précédentes publications pour les détails antérieurs.

Pour en savoir davantage sur la possible arrestation de Fabou Camara, des sources proches du dossier révèlent:

Citation : 《 C’est Alpha Condé en personne qui ordonne actuellement les arrestations d’officiers supérieurs de la Police et de la Gendarmerie impliqués dans différentes affaires de drogues ayant fait de la Guinée une désormais plaque tournante de la drogue, juste derrière la Gambie. La Communauté Internationale a déjà les yeux rivés sur la Guinée. La Commission Rogatoire mise en place comprend des experts américains et français.

Les enquêtes en cours ont révélé l’implication de plusieurs hauts cadres de la Police et de la Gendarmerie. Au niveau de la hiérarchie de la Police Nationale, seuls le ministre et son Secrétaire Général sont exempts de tous soupçons. Tous les autres sont englués dans cette affaire. Quant à la Gendarmerie Nationale, plus d’une dizaine d’officiers supérieurs sont déjà interpellés et répondent aux questions des enquêteurs. Ce sont les enquêtes qui ont révélé qu’il s’agit de plusieurs cas de saisie de drogues. C’est ainsi que le Colonel Mohamed Cissé Alias Cyborg a été épinglé. Le Coordinateur des BACs et son Adjoint sont également mis aux arrêts.

Tous ces officiers sont déjà inculpés et seront jugés, dans les prochaines heures, au Tribunal de Première Instance de Dixinn. C’est justement pour cette raison que les audiences en correctionnelle devant se tenir dans ce tribunal seront provisoirement délocalisées au siège de la mairie de Ratoma. Les enquêtes ont également révélé que c’est au moins une tonne de cocaïne qui s’est volatilisée dans la nature, tout comme les présumés coupables.

Le Commissaire Fabou Camara est bel et bien impliqué dans l’affaire des 227 sacs de drogue pour un poids totalde 527 kg. Il a été convoqué ce mardi matin à la Présidence de la République. C’est lui, Fabou Camara, qui avait pris la mauvaise habitude de rapporter tout le monde chez Alpha Condé. Maintenant, on assiste au retour de la manivelle. Il est pris à son propre piège. Il est englouti dans cette affaire. Depuis qu’il est allé à Sèkhoutouréya, il n’est pas revenu à son bureau. Il vient habituellement au bureau aux alentours de 13h pour ne rentrer chez lui qu’à 02h ou 03h du matin. Curieusement, depuis ce matin, il est absent à son bureau. Reste à savoir s’il est mis aux arrêts ou s’il est aux mains des enquêteurs pour répondre à d’autres questions précédant sa comparution au TPI de Dixinn. Les prochaines heures nous édifieront 》. Fin de citation

Morceaux Rassemblés par
Mandian SIDIBE
Journaliste exilé à Paris

ANGOLA

Le Pr. Alpha Condé décoré à Luanda pour le cinquantenaire de l’indépendance

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L’ancien président guinéen Alpha Condé a été décoré ce jeudi 6 novembre 2025 à Luanda par son homologue angolais João Manuel Gonçalves Lourenço, à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de la République d’Angola.

La cérémonie solennelle s’est tenue à l’Hôtel Intercontinental de Luanda, en présence de plusieurs dirigeants africains et personnalités invitées.Au cours de l’événement, le Professeur Alpha Condé a reçu la Médaille du 50ᵉ anniversaire de l’indépendance — Classe d’Honneur, l’une des plus hautes distinctions angolaises.

Cette décoration s’inscrit dans la série d’hommages rendus par le gouvernement angolais à des personnalités africaines et internationales ayant contribué au rayonnement du pays et au renforcement des liens de coopération régionale.

Selon la note protocolaire annonçant cette distinction, la médaille commémore le courage et le sacrifice du peuple angolais dans sa lutte pour la liberté et l’autodétermination, tout en valorisant les partenaires et alliés qui ont soutenu l’amitié et la solidarité avec l’Angola.

📍 Luanda, le 6 novembre 2025

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Guinée

Plainte de Cellou Dalein Diallo devant la cours de justice de la CEDEAO : l’UFDG clarifie ses intentions

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L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a publié un communiqué pour clarifier la portée de la plainte déposée par son président, Cellou Dalein Diallo, devant la Cour de justice de la CEDEAO.

Le parti affirme que cette démarche ne vise pas une participation à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre, mais la restauration de ses droits civiques et politiques.

Selon le communiqué de la Cellule de communication du parti, l’ancien Premier ministre a saisi la juridiction communautaire
à la suite du refus arbitraire de l’État guinéen de l’enrôler dans le fichier électoral, « alors qu’il était en possession de tous les documents requis ».

Un combat pour les droits, non une stratégie électorale

« La plainte vise exclusivement à dénoncer une violation manifeste des droits civiques et politiques de M. Diallo et à obtenir réparation », précise l’UFDG. Le parti insiste sur le fait que la saisine de la CEDEAO n’a aucun lien avec la présidentielle du 28 décembre 2025, à laquelle il a déjà annoncé ne pas participer.

« Être rétabli dans ses droits est une chose, décider de les exercer en est une autre », souligne encore le communiqué.
Autrement dit, l’inscription sur la liste électorale ne traduit pas une volonté de candidature ni même de vote.

Clarification face aux spéculations

Cette mise au point intervient après plusieurs interprétations médiatiques ayant laissé entendre que la plainte visait à permettre à l’ancien Premier ministre de se présenter à l’élection.
L’UFDG rappelle que sa position demeure inchangée : elle ne participera pas à un scrutin jugé non inclusif et sans garanties de transparence.

Le parti conclut que cette distinction « mérite d’être clairement comprise et respectée » afin d’éviter toute confusion sur les motivations réelles de son leader.

Source : Communiqué officiel de la Cellule de communication de l’UFDG

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Présidentielle 2025 : Et si Cellou Dalein Diallo avait encore une chance d’y participer ?

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Les avocats de Cellou Dalein Diallo dénoncent une « persécution politico-judiciaire » et saisissent la CEDEAO

À quelques semaines de la présidentielle du 28 décembre 2025, les avocats de l’ancien Premier ministre guinéen affirment que son exclusion de la liste électorale viole ses droits politiques et sollicitent une décision urgente de la Cour de justice de la CEDEAO.

Les avocats de Cellou Dalein Diallo, ancien Premier ministre guinéen et figure majeure de l’opposition, dénoncent une « véritable persécution politico-judiciaire » à l’encontre de leur client.
Dans un communiqué rendu public ce mardi, ils annoncent avoir saisi la Cour de justice de la CEDEAO après le refus opposé à l’inscription de M. Diallo sur la liste électorale, condition préalable à sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre 2025.

Une obstruction qui « prive » l’opposant de ses droits

Signé par Maîtres Amadou Diallo, William Bourdon et Vincent Brengarth, le texte affirme que leur client, actuellement à l’étranger pour des raisons de sécurité, remplit toutes les conditions légales d’inscription mais s’est vu opposer un refus administratif, le rendant de facto inéligible.

Les avocats y voient une obstruction politique délibérée s’inscrivant dans un « contexte de réduction des droits de l’opposition et de confiscation du pouvoir d’État » par les autorités de la Transition.

« Cette exclusion est une atteinte grave au droit de participer à la vie publique et de se porter candidat. »

Ce que demandent les avocats à la CEDEAO

  • Constater que le refus d’inscrire M. Diallo sur la liste électorale constitue une
    violation de ses droits de vote et d’éligibilité, ainsi que de sa liberté de participer à la direction des affaires publiques.
  • Ordonner à l’État défendeur de prendre toutes mesures utiles afin de le
    rétablir dans ses droits civils et politiques, notamment par son
    inscription immédiate sur la liste électorale.

Un enjeu pour la crédibilité du scrutin

Les avocats jugent impératif que l’opposant puisse se présenter au scrutin à venir, faute de quoi ses droits fondamentaux seraient lésés et la crédibilité du processus démocratique davantage compromise.

« Toute autre décision confirmerait l’absence d’un véritable processus démocratique », conclut le communiqué.

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