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Bicéphalisme à l’USTG: «…nous sommes déterminés comme eux pour lutter jusqu’au bout! » Prévient  Abdoulaye SOW 

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Le bicéphalisme continue au sein du  mouvement syndical guinéen. Après  la CNTG entre Amadou Diallo et Yamoussa Touré. Le SLEG entre Aboubacar Soumah et Kadiatou Bah pour la présidence de leur structures respectives, le syndrome se repend sur l’USTG entre l’actuel secrétaire général Abdoulaye  SOW et un autre Abdoulaye qui réclame la tête  de cette centrale syndicale

Après  plusieurs mois de tractations en justice entre les deux protagonistes, la cour d’appel a rendu son arrêt  en faveur  du rival de Abdoulaye Sow. Débouté par la justice le camarade Abdoulaye SOW menace  de déclencher une grève en expliquant que celle-ci est incompétente pour juger cette affaire.

« La cour d’appel n’a pas compétence à juger des affaires sociales, elle n’a pas tenu compte du dossier  parceque le SG de l’USTG qui a convoqué le congrès de Conakry  et le seule conformément à nos statuts a la droit de convoquer un congrès. Et c’est lui qui a convoqué le congrès de Conakry, il n’a pas convoqué le congrès de Mamou. Donc la légalité est chez nous, il est resté président d’honneur chez nous jusqu’à sa mort et cest lui qui a signé notre PV, de l’autre côté c’est un gouverneur  qui a signé le PV. Donc cest un dossier bancal  où le droit nous revient, ou c’est nous qui étions dans la légalité. Donc je ne vois pas en quoi une cour qui n’a pas la compétence se précipite pour le jugement  sans en appeler  les partis, c’est inacceptable et nous nous sommes pourvu en cassation, nous estimons que le droit sera dit, nous allons respecter la décision de la justice mais si nos droit comme ils l’ont fait à la cour d’appel  est bafoué  nous allons partir en grève. » A prévenu le SG de l’USTG.

Le syndicaliste Abdoulaye SOW pointe du doigt la  CNTG comme seule responsable des problèmes dans le mouvement syndical guinéens et invite le camp adverse à revenir à de meilleurs sentiments: «Toute la division aujourd’hui au sein du mouvement syndical guinéens est orchestrée par la CNTG parcequ’il avait intérêt, c’était le syndicat du pouvoir. Il fallait diviser  les autres pour qu’ils puissent continuer à bénéficier des avantages qu’ils ont, à savoir  la subvention. Plus de trois milliards par an, c’est vraiment une matière à diviser, parceque eux ne vivent pas des cotisations, il vivent de ce que le gouvernement leur donne. Comme c’est eux qui ont quitté la maison, ils n’ont qu’à chercher à revenir à la maison, pas par cette manière là. Ils ne viendront pas par cette manière, nous sommes déterminés comme eux pour lutter jusqu’au bout!» Explique t-il. 

Abdoulaye SOW,  a déjà saisi la cour suprême. Il espère que celle-ci va dire le droit dans cette affaire: «Nous avons confiance au juge de la cour suprême, c’est le le sommet de la justice guinéenne qui a été restaurée récemment par le CNRD. Nous leur faisons confiance! Nous espérons que ça sera le droit qui sera dit! Uniquement le droit !»

Kouné Diallo pour Kumpital.com 

Football

Coupe du monde 2026 : le Cap-Vert décroche une qualification historique !

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Le rêve est devenu réalité pour les Requins Bleus. Pour la première fois de son histoire, le Cap-Vert participera à une Coupe du monde de football, après avoir validé son billet pour le Mondial 2026 grâce à une victoire nette (3-0) contre l’Eswatini lors de la dernière journée des éliminatoires africaines.

Un parcours exemplaire dans un groupe relevé

Versé dans un groupe D composé du Cameroun, de l’Angola, de la Libye, de Maurice et de l’Eswatini, le Cap-Vert ne partait pas favori. Mais match après match, la sélection dirigée par Pedro “Bubista” Leitão a su déjouer tous les pronostics.

La victoire décisive contre le Cameroun (1-0), quelques jours plus tôt, avait déjà lancé la dynamique. Les Capverdiens ont ensuite conclu leur parcours en beauté face à l’Eswatini, s’assurant la première place du groupe et une qualification directe pour la phase finale du Mondial 2026, qui se tiendra aux États-Unis, au Canada et au Mexique.

Une équipe unie portée par la diaspora

Sous la direction de Bubista, le Cap-Vert a su tirer profit de la richesse de sa diaspora, avec plusieurs joueurs évoluant dans les championnats européens. Parmi eux, Willy Semedo, Dailon Livramento ou encore Stopira, héros du dernier match, ont été décisifs dans cette campagne.

Cette équipe a su combiner expérience, rigueur et solidarité, tout en conservant une identité de jeu offensive et disciplinée. Une réussite qui récompense des années de travail patient au sein de la Fédération capverdienne de football et des clubs locaux.

Un exploit symbolique pour tout un continent

Avec un peu plus d’un demi-million d’habitants, le Cap-Vert devient l’un des plus petits pays au monde à se qualifier pour une Coupe du monde, après l’Islande en 2018. Cet exploit dépasse largement le cadre sportif : il symbolise la persévérance, la foi et la capacité des “petites nations” africaines à briser les barrières.

Dans tout l’archipel, la joie est immense. À Praia comme à Mindelo, les scènes de liesse témoignent de la fierté d’un peuple uni derrière son équipe nationale.

Le Cap-Vert face au défi mondial

Les Requins Bleus aborderont la Coupe du monde 2026 avec humilité mais aussi avec une ambition claire : représenter dignement le continent africain et prouver que leur succès n’est pas le fruit du hasard.

Pour Bubista et ses hommes, l’objectif est désormais d’écrire une nouvelle page de l’histoire : celle de la première participation du Cap-Vert à une Coupe du monde FIFA.

Fiche technique

  • Sélection : Cap-Vert 🇨🇻
  • Sélectionneur : Pedro “Bubista” Leitão
  • Résultat décisif : Cap-Vert 3-0 Eswatini
  • Compétition : Éliminatoires CAF – Groupe D
  • Qualification : Coupe du monde 2026 (États-Unis, Canada, Mexique)

Sources : CAF Online, The Guardian, Eurosport, BBC Sport

Rédaction : KUMPITAL Sports

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Lettre Ouverte

Lettre ouverte à l’attention de Monsieur le Président du Conseil national de la Transition (CNT), le camarade Dr Dansa Kourouma

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Monsieur le Président,

En cette période cruciale de refondation de notre chère Nation, permettez-moi tout d’abord de vous adresser mes salutations les plus respectueuses, ainsi que mes encouragements républicains pour la mission exaltante que vous avez entreprise à la tête du Conseil national de la Transition (CNT). Je vous souhaite, à vous ainsi qu’à votre honorable famille, paix, santé et sérénité.Monsieur le Président, c’est avec un profond respect que je viens, en tant que citoyen, à travers cette lettre ouverte, partager avec vous une préoccupation légitime, désormais partagée par de nombreux compatriotes et observateurs de la vie publique.

J’ai appris que le nouveau Code électoral, récemment adopté par le CNT, a été publié au Journal officiel et semble déjà faire l’objet d’une application par certains organes, alors même qu’aucune communication officielle, pédagogique ou campagne de vulgarisation de ce texte n’a été portée à la connaissance du grand public.

Pour beaucoup de citoyens — pour ne pas dire pour la quasi-totalité —, ce texte demeure jusqu’à présent méconnu. Ni ses grandes lignes, ni les innovations qu’il contient, ni même les implications pratiques qu’il entraîne n’ont fait l’objet d’une explication claire ou d’un débat national inclusif.

Cette situation soulève des inquiétudes légitimes et donne lieu à des interprétations diverses, parfois contradictoires, au sein de l’opinion publique. Un texte aussi fondamental, qui encadre le processus électoral, ne saurait rester dans l’ombre ou entre les seules mains d’initiés.

Nous croyons profondément que la transparence, la participation citoyenne et l’information juste constituent des piliers essentiels de toute transition réussie. Il serait donc souhaitable, Monsieur le Président, que le CNT organise, dans les meilleurs délais, une campagne nationale d’information et de vulgarisation autour de ce nouveau Code électoral, afin que chaque Guinéenne et chaque Guinéen puisse se l’approprier en toute connaissance de cause.

Je vous sais attaché à l’écoute et au dialogue républicain, et je suis convaincu que vous prendrez les dispositions nécessaires pour répondre à cette attente légitime du peuple souverain de Guinée.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, camarade Dr Dansa Kourouma, l’expression de mes salutations distinguées et fraternelles.

Diallo Alhassane
Juriste facilitateur indépendant
Ancien président de l’Observatoire guinéen pour des élections libres et transparentes (OGELT)

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Guinée : le port du voile désormais autorisé pour les pièces d’identité et passeports

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Le débat autour du port du voile lors de l’établissement des pièces d’identité nationale et des passeports vient de connaître un tournant majeur en Guinée.

Le ministère de la Sécurité et de la Protection civile a annoncé, dans un courrier adressé à la coordination du collectif « Ne touche pas à mon voile », que de nouvelles dispositions ont été prises afin de garantir le respect des femmes voilées dans les centres d’enrôlement.

Cette décision fait suite à une demande d’audience formulée par le collectif le 8 août dernier. Ce mouvement, né de la mobilisation de femmes musulmanes et de la société civile, dénonçait les contraintes imposées aux citoyennes voilées au moment de se faire établir leurs documents officiels.

Dans sa réponse, le Secrétaire général du ministère, Moustapha Kobélé Keïta, précise que le retrait du voile ne sera plus exigé, sauf dans les cas où celui-ci compromet la qualité de la photographie. Il ajoute que des agentes féminines seront désormais systématiquement affectées dans les centres d’enrôlement afin d’assurer un accompagnement respectueux et adapté aux femmes voilées.

Cette annonce marque une avancée significative dans un pays à majorité musulmane, où le port du voile reste un symbole identitaire et religieux fort. Elle intervient après plusieurs mois de débats et de frustrations exprimées par les associations féminines, qui voyaient dans l’ancienne procédure une atteinte à la liberté religieuse et à la dignité des citoyennes.

Pour de nombreuses militantes, cette décision représente une victoire pour la reconnaissance des droits des femmes musulmanes dans l’espace public et administratif. Mais elle pourrait aussi nourrir de nouveaux débats sur la place du religieux dans la gestion des affaires publiques en Guinée, dans un contexte où la laïcité et la diversité culturelle demeurent des sujets sensibles.

En attendant, le collectif « Ne touche pas à mon voile » peut se targuer d’avoir obtenu un engagement clair de l’État : permettre aux femmes voilées d’accéder à leurs droits civiques sans avoir à renoncer à leurs convictions.

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