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JOURNÉE MONDIALE DE L’ENVIRONNEMENT: 《Nous sommes la génération qui peut faire la paix avec la nature.》Balance le Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts.

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JOURNÉE MONDIALE DE L’ENVIRONNEMENT: 《Nous sommes la génération qui peut faire la paix avec la nature.》Balance le Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts.

L’humanité a célébré la journée Mondiale de l’environnement ce vendredi, le thème retenu pour cette année par PNUE est intitulé《La restauration des écosystèmes》. La Guinée, un des pays qui fait proie à une dégradation très avence de son environnement par l’exploitation minière, coupe abusive de bois, feu de brouche et autres facteurs de pollution. Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement, des Eaux Fortes a tenu une déclaration en marge de cette journée. Déclaration dans la quelle il est revenu sur l’historique de cette journée:《La Journée Mondiale de l’Environnement, date anniversaire de lacréation du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) est célébrée à travers le monde, le 5 juin de chaque année. L’objectif visé par cette journée est de susciter l’intérêt de la classe politique et le désir d’agir. Elle est mise à profit pour informer et sensibiliser les acteurs du développement, pour qu’ils comprennent que leur participation active et effective à la gestion durable de l’environnement est essentielle et qu’ils doivent de ce fait, changer favorablement leurs comportements et attitudes à l’égard des questions environnementales.》A-t-il rappelé.

Le bilan de  la dégradation accélérée de l’environnement en cours est sans appel:《Depuis trop longtemps, nous exploitons et détruisons les écosystèmes de notre planète. Toutes les trois secondes, le monde perd suffisamment de forêts pour ouvrir de terrain de distraction et loisir par exemple et au cours du siècle dernier, selon le rapport spécial du GIEC/PNUE sur les conséquences d’un réchauffement planétaire, nous avons détruit la moitié de nos zones humides.

Pas moins de 50% de nos récifs coralliens ont déjà disparu et  jusqu’à 90% d’entre eux pourraient disparaître d’ici  2050, même si le réchauffement de la planète se limitait à une augmentation d’un virgule cinq degré Celsius. La perte d’écosystèmes prive le monde des puits de carbone, comme les forêts et les tourbières. Les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont augmenté pendant les trois années consécutives et la planète est en passe de subir un changement climatique potentiellement catastrophique.》Précise  le Ministre d’Etat,  Ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts, Mohamed Oye GUILAVOGUI.

Les prix de la dégradation de l’environnement se font déjà ressentir sur plusieurs préfectures en Guinée, chaleur, manque d’eau, rareté des pluies et autres. Le Ministre d’Etat, invite la population à faire la paix avec la nature:《Nous ne pouvons pas remonter le temps. Mais nous pouvons planter des arbres, rendre nos villes plus vertes, redonner vie à nos jardins, changer notre régime alimentaire et assainir les rivières et les côtes. Nous sommes la génération qui peut faire la paix avec la nature. C’est notre dernière chance de remettre les choses en ordre. Soyons actifs, pas anxieux. Soyons audacieux, pas timides. C’est notre moment. Rejoignez la Génération Restauration !

Le Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts, à travers le Gouvernement Guinéen saisit donc cette opportunité pour lancer un appel à tous les responsables politiques et administratifs, à tous les citoyens de notre pays pour une prise de conscience collective accrue pour l’initiation d’actions concrètes, en vue d’améliorer le cadre de vie de nos populations dans nos différentes villes》. A-t-il lancé.

A rappeler que hormis les discours pompeux sous les climatiseurs,  la problématique  de la préservation de l’environnement est devenue de nos jour une question épineuse qui tarote sur toutes les lèvres et des populations vivent aujourd’hui un véritable calvaire du à la dégradation de l’environnement.

Kouné DIALLO pour Kumpital.com 

 

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Alerte info :Aliou Bah détenu au Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale

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Dans un communiqué officiel, la cellule de communication du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL) a annoncé la détention de son président, Aliou Bah, ainsi que de deux membres de sa délégation, au Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale.

Selon les informations rapportées, Aliou Bah, accompagné du chef de protocole, M. Aliou Sow, et d’un membre de sa famille, a été escorté par un imposant dispositif de gendarmes avant d’être conduit sur les lieux de leur détention.

Face à cette situation, le MoDeL a rapidement mobilisé son équipe juridique pour intervenir. « Nos avocats sont désormais impliqués dans cette affaire », précise le communiqué, tout en soulignant que le parti travaille activement à recueillir davantage d’informations et à obtenir une résolution rapide de la situation.

Conscient des tensions que cet événement pourrait susciter au sein de ses sympathisants, le MoDeL a lancé un appel au calme. « Nous appelons chacun à garder son calme et à faire preuve de sérénité », a insisté la cellule de communication, invitant ses militants à attendre les résultats des démarches entreprises par les avocats.

Pour l’heure, les circonstances exactes de cette détention demeurent floues, mais cette situation suscite déjà des interrogations et une mobilisation croissante autour de la figure d’Aliou Bah. Le MoDeL promet de tenir ses membres informés des évolutions à venir.

Affaire à suivre.

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Lettre Ouverte

Appel à Laurianne Doumbouya : Une lettre poignante des épouses de Foniké Mengué et Billo Bah

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Dans un contexte de tensions sociopolitiques en Guinée, les épouses de Foninké et Billo, figures emblématiques de l’opposition, ont pris la plume pour adresser une lettre ouverte à Laurianne Doumbouya, épouse du président de la transition, Mamadi Doumbouya. Ce courrier, empreint d’émotion et de désespoir, interpelle directement la Première Dame pour qu’elle use de son influence afin de mettre fin aux souffrances de nombreuses familles.

Un appel au cœur d’une mère et d’une épouse

Le courrier commence par une mise en parallèle frappante : tandis que Laurianne Doumbouya célèbre les fêtes de fin d’année avec ses enfants et son mari, les auteurs de la lettre décrivent les moments d’angoisse et de désespoir qu’elles traversent. Leurs époux, selon elles, ont été enlevés et sont détenus sans procès, dans des conditions jugées arbitraires.

Ces épouses dénoncent une situation qu’elles qualifient d’illégale et inhumaine : aucun contact avec les familles, aucune assistance juridique, et une privation totale de leurs droits fondamentaux. Elles interpellent Laurianne Doumbouya, non seulement en tant qu’épouse, mais aussi en tant que mère, pour qu’elle mesure la douleur et les conséquences de telles actions sur leurs enfants.

Le rôle moral de la Première Dame

La lettre met en avant les espoirs placés en Laurianne Doumbouya à l’arrivée de son mari au pouvoir. Perçue comme une figure morale, issue d’une nation comme la France, berceau des droits de l’Homme, elle était vue comme une possible voix modératrice, capable de guider son époux dans les moments de dérive. Cependant, les épouses des détenus politiques estiment que cette responsabilité n’a pas été assumée. Elles rappellent à Laurianne son devoir moral : celui de conseiller son mari, de jouer un rôle actif dans les décisions qui marquent cette transition politique.

Un avertissement et un appel à l’action

La lettre se termine par un avertissement. Les auteurs préviennent que si Mamadi Doumbouya persiste dans cette voie, c’est lui, sa famille et son héritage qui en pâtiront le plus. En tant qu’épouse et Première Dame, Laurianne Doumbouya est appelée à agir maintenant, avant qu’il ne soit trop tard.

Elles formulent des demandes concrètes :

1. La libération immédiate des détenus.

2. L’accès aux avocats et aux familles.

3. Le retour à une gouvernance respectueuse des droits humains.

Les signataires, dans une démarche non conflictuelle, soulignent leur espoir de voir la transition débutée avec enthousiasme se terminer dans la dignité.

Un cri du cœur en quête de justice

Cette lettre est un appel poignant, mettant en lumière les attentes placées en Laurianne Doumbouya pour jouer un rôle déterminant dans un contexte politique trouble. Si elle reste silencieuse, les espoirs d’un changement positif pourraient être gravement compromis. En revanche, une action de sa part pourrait marquer un tournant dans cette transition, en réaffirmant les valeurs de justice et de respect des droits humains.

Il reste à voir si cet appel sera entendu, et si la Première Dame jouera un rôle dans la résolution de cette crise qui pèse lourdement sur de nombreuses familles guinéennes.

Ci dessous le contenu de la lettre :

Chère Laurianne DOUMBOUYA, épouse de Mamadi DOUMBOUYA,

Nous t’écrivons aujourd’hui pour te rappeler que cette semaine, pendant que tu passes de merveilleuses fêtes de Noël et de fin d’année avec tes enfants et ton mari, nos enfants et nous traversons des moments d’angoisse, de peur, de frustration, d’injustice en raison de la disparition forcée de nos époux, pères de nos enfants. Votre mari a kidnappé nos époux sans aucune procédure et les détient jusqu’à présent dans une situation illégale sans procès, sans contact avec leurs familles ou avec leurs avocats.

Quand votre mari prenait le pouvoir en Guinée, beaucoup de personnes voyaient en vous une sorte de garant moral qui pourrait rappeler son mari à l’ordre en cas de derapage.

Chère Laurianne,Le moment de rappeler votre mari à l’ordre, c’est bien maintenant avant qu’il ne soit trop tard. Le grand homme qu’il voulait devenir dans l’histoire de la Guinée et de l’Afrique peut encore être sauvé car le peuple de Guinée sait pardonner. Citoyenne de la France qui a abrité toutes les lumières des pensées démocratiques et des droits humains, soyez un modèle pour les filles qui vous regardent, pour vos enfants et pour d’autres épouses de Chefs d’Etat qui se plaisent généralement dans le luxe inattendu du pouvoir, au lieu de donner à leurs maris les précieux conseils que personne d’autres ne pourraient leur donner. Quand les choses iront mal, votre mari, vos enfants et vous serez les plus perdants. Nous souhaitons une fin heureuse à tous.

Prière donc de vous impliquer auprès de votre mari pour la libération de nos époux. Prière de lui demander d’autoriser les avocats à voir nos maris. Prière de lui rappeler que ce mode opératoire est absurde en ce 21ème siècle.

Nous savons compter sur vous pour sauver ce qui reste de la transition que votre mari a si bien commencé, et qu’il risque de mal terminer si vous ne le sauvez pas des mauvais conseillers cupides qui l’entourent et lui font croire que tout va bien et que, en trois ans, il aurait effectivement créé un paradis dans l’enfer que les guinéens et guinéennes vivent au quotidien.

Les épouses de Foninké et Billo.

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Politique

Le Mouvement Populaire Démocratique de Guinée (MPDG) se retire de la concertation politique sur la transition

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Dans une lettre adressée au Président de l’Union Sacrée des Forces Vives (US-FVG), le Président du Mouvement Populaire Démocratique de Guinée (MPDG), Camarade Siaka Barry, a annoncé ce 24 décembre 2024 le retrait de son parti de toute initiative de concertation ou de dialogue sur la transition, notamment celle prévue du 27 au 28 décembre 2024 au Palais du Peuple.

Le courrier fait suite à une invitation de l’US-FVG pour une « Concertation nationale » centrée sur la prolongation de la transition, une démarche que le MPDG refuse désormais de soutenir. Bien que le parti ait participé activement aux premières étapes du dialogue politique entre 2022 et 2023, il estime que le processus a été entaché par des « atermoiements » et un « enlisement » du CNRD (Comité National du Rassemblement pour le Développement) et de son gouvernement. Selon le MPDG, les autorités de la transition ont fait preuve d’un « mépris incompréhensible » envers les résolutions issues de ces concertations, ce qui a provoqué une grave crise de confiance entre le gouvernement, le CNRD et les acteurs sociopolitiques.

Le MPDG déplore également une « remise en cause des pactes fondateurs » de la transition, estimant qu’il n’existe désormais aucune garantie crédible de la part des autorités pour une mise en œuvre effective et rapide des résolutions précédemment adoptées. En conséquence, le parti appelle à une médiation « sérieuse » et « tangible » de la part de médiateurs nationaux et internationaux avant de participer à tout nouveau dialogue ou concertation.

Cette position de retrait, réitérée auprès de la mission des Nations Unies récemment présente à Conakry, souligne un sentiment de frustration croissant parmi certaines formations politiques et acteurs de la société civile face aux lenteurs du processus de transition. Le MPDG précise que les conclusions des concertations à venir, en l’absence de réformes substantielles, n’engageraient ni son parti, ni ses alliés de la CONAREP (Coalition Nationale pour la Réconciliation et l’Entente Populaire).

Dans un contexte de division et d’incertitude sur l’avenir politique du pays, cette décision marque un tournant dans les relations entre les différents acteurs de la transition. Le MPDG, qui s’était jusque-là montré disposé à travailler pour une transition inclusive, se montre désormais plus réservé et exige des garanties solides avant tout retour à la table des négociations.

Une crise de confiance qui perdure

Le retrait du MPDG survient dans un contexte marqué par des tensions croissantes entre le gouvernement de transition et l’opposition. Le manque de progrès significatifs sur les réformes promises, combiné à une gouvernance perçue comme de plus en plus autoritaire, alimente un climat de méfiance généralisée. Ce climat a fait naître des doutes sur la sincérité du processus de transition et sur les intentions réelles des autorités militaires.

À l’heure où la prolongation de la transition semble inévitable, le MPDG appelle donc à la mise en place de garanties crédibles et de mécanismes de suivi robustes pour assurer le respect des engagements pris, sans quoi il restera sur sa position de retrait des futures concertations politiques.

La réponse des autorités de la transition à cette nouvelle démarche pourrait déterminer l’issue de la transition politique en Guinée, alors que la nation attend toujours des signes clairs de volonté d’aboutir à un retour à la normale constitutionnelle.

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