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Guinée: Déclaration du SPPG sur la décision du juge Abdoul Gadiry DIALLO du TPI de kaloum condamnant des journalistes de la radio Nostalgie Guinée

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Guinée: Déclaration du SPPG sur la décision du juge Abdoul Gadiry DIALLO du TPI de kaloum condamnant des journalistes de la radio Nostalgie Guinée 

 

C’est avec indignation que le syndicat des professionnels de la Presse Privée de Guinée a appris ce mercredi 13 janvier 2021,  la décision condamnant des journalistes de la radio Nostalgie Guinée à 2 mois de prison avec sursis et au paiement d’une amende de 500.000 GNF chacun.

 

En effet, depuis deux ans, les journalistes Ibrahima Lincoln Soumah, Sidi Diallo et Thierno Madjou Bah étaient poursuivis pour diffamation par sœur Marie Louise Barry, Directrice de l’école des jeunes filles Saint Joseph de Cluny sis à Kaloum. Cette assignation est intervenue après que ces journalistes ont reçu dans leur émission  »Africa 2015 », un enseignant de ladite école qui a dénoncé des décisions de licenciement abusif prise  par la direction et des prétendus cas de viol répétés au sein de cet établissement d’enseignement scolaire.

 

Vu le  contexte dans lequel nos confrères ont été mis en cause, l’on se rend compte aisément qu’ils étaient dans l’exercice de leur métier. En pareille circonstance, si la personne qui se sent diffamée décide de porter plainte, le juge saisi du dossier doit avoir pour référence, la loi 002 qui dépénalise les délits de presse en République de Guinée. Mais très malheureusement, nous avons été surpris de constater que le juge Abdoul Gadiry DIALLO a plutôt condamné les journalistes cités ci-haut sous l’empire de la loi pénale. Fidèle à l’une de ses principales missions qui consiste à défendre la liberté de la presse, le Syndicat des Professionnels de la Presse Privée de Guinée demande à ce que cette décision à la fois liberticide et juridiquement infondée soit purement et simplement rangée dans les tiroirs des couloirs judiciaires. Le SPPG demande à tous les hommes de médias de se mobiliser contre cet acte qui, en réalité, n’est qu’un coup d’essai pour ceux qui veulent museler la presse dans notre pays. Si cette condamnation à la prison avec sursis passe aujourd’hui, ils prononceront demain une peine à la prison ferme. 

La menace est d’autant plus réelle que 3 autres journalistes ont leur dossier pendant devant le même tribunal de Kaloum. Il s’agit de Youssouf Boundou SYLLA de Guinée news, Moussa Moïse SYLLA d’inquisiteur et Ibrahima Sory TRAORE de Guinée 7, tous poursuivis dans l’affaire dite « Nabaya gate », également pour diffamation. Pour marquer notre désapprobation totale à cette décision illégale, nous allons mener une série d’actions qui commencera par un sit-in devant le tribunal de première instance de Kaloum.  Et, si rien n’est fait pour annuler cette faute judiciaire qui devrait pousser celui qui l’a prise à la démission pour sauver l’honneur de la noble profession de magistrat, nous annonceront d’autres actions encore plus énergiques.

 

Pour terminer, le SPPG réaffirme son soutien aux journalistes mis en cause dans cette affaire qui sent de la manipulation et tous les autres confrères inquiétés pour avoir mené un travail de journaliste.

 

Vive la liberté de la presse pour que vive la démocratie.

 

 Conakry, le 14 janvier 2021.

Le SPPG 

Guinée

Présidentielle du 28 décembre 2025 : la DGE publie les résultats provisoires globaux

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Publié le • Mise à jour :

La Direction Générale des Élections (DGE) a rendu publics, le 30 décembre 2025, les résultats provisoires globaux de l’élection présidentielle
organisée le 28 décembre 2025 sur l’ensemble du territoire national.Ces résultats, susceptibles d’actualisation, portent sur 9 régions et concernent 23 398 bureaux de vote pris en charge sur 23 673,
soit 98,84 % de couverture.

Données générales du scrutin

Électeurs inscrits 6 768 458
Votants (listes d’émargement) 5 448 191
Votants (dérogations) 160 329
Total votants 5 608 520
Bulletins nuls 310 589
Suffrages valablement exprimés 5 297 931
Taux de participation  94,46 %
NB : Les chiffres ci-dessus sont repris comme données provisoires communiquées par la DGE et peuvent être mis à jour
à mesure de la remontée/validation des procès-verbaux et de l’examen d’éventuels recours.

Résultats par candidat (provisoires)

Candidat Parti Voix %
Mamadi Doumbouya GMD 4 594 262 86,72 %
Abdoulaye Yéro Baldé FRONDEG 349 129 6,59 %
Dr Faya Lansana Millimono Bloc Libéral 108 117 2,04 %
Hadja Makalé Camara FAN 84 175 1,59 %
Autres candidats 162 248 3,06 %

Des résultats encore provisoires

La DGE rappelle que ces chiffres restent provisoires et pourront faire l’objet de corrections ou d’actualisations après la prise en compte des derniers procès-verbaux et l’examen des éventuels recours, conformément aux textes en vigueur.

Les résultats définitifs seront proclamés par les instances compétentes après la validation finale du processus électoral.

Source : Direction Générale des Élections (DGE) – Données provisoires

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Lettre Ouverte

Lettre ouverte au candidat Mamadi Doumbouya (Tidiane Diallo – Citoyen)

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Monsieur le candidat Mamadi Doumbouya,

Puisque vous serez déclaré vainqueur de cette élection et que vous exercerez le pouvoir, comme vos prédécesseurs, jusqu’à ce que le destin ou l’histoire en décide autrement, permettez-moi, en tant que jeune citoyen profondément attaché à la Guinée, de vous adresser cette réflexion sincère et républicaine.

Sur l’apaisement national et la cohésion sociale

Après votre installation définitive, à l’issue de la cérémonie d’investiture devant les sages de la Cour suprême, au cours de laquelle vous jurerez à nouveau de respecter les textes fondamentaux de la République, votre priorité devrait être l’apaisement du climat social et politique.

La Guinée souffre aujourd’hui d’une fracture profonde de son tissu social, déjà fragile et désormais morcelé. Aimer ce pays ne doit pas se limiter à des discours ou à des slogans. Aimer la Guinée, c’est protéger son unité, refuser les divisions ethniques, politiques et sociales, et créer les conditions d’un vivre-ensemble durable. Sans cohésion sociale, aucune réforme ne peut prospérer.

Sur la composition du futur gouvernement

La mise en place d’un gouvernement doit répondre à un seul critère fondamental : la compétence. Il est impératif de constituer une équipe composée de cadres qualifiés, intègres et véritablement compétents, capables de concevoir, de piloter et d’évaluer des politiques publiques efficaces.

La Guinée n’a plus besoin de démagogues, de communicants sans vision ni de courtisans politiques. Elle a besoin de techniciens, de stratèges, de gestionnaires et de patriotes animés par l’intérêt général. Un gouvernement bâti sur le clientélisme et la loyauté personnelle, plutôt que sur la compétence, conduira inévitablement à l’échec.

Sur l’importance de la justice administrative

La justice doit être véritablement indépendante. La mise en place effective d’un ordre juridictionnel administratif constituerait un signal fort de rupture avec les pratiques du passé.

Depuis l’indépendance, la Guinée souffre de l’absence réelle du juge administratif. Or, la dualité de juridiction est essentielle dans un État moderne. La création de tribunaux administratifs, au moins dans chaque région administrative, permettrait :

  • de lutter contre les abus de pouvoir des autorités administratives ;
  • de protéger les droits et libertés fondamentales des citoyens face à l’administration ;
  • d’améliorer la qualité de la gouvernance publique ;
  • d’instaurer une culture de responsabilité et de légalité au sein de l’administration.

Dans un pays comme la Guinée, où l’arbitraire administratif demeure la règle, la justice administrative constitue un outil de régulation démocratique, de pacification sociale et de crédibilité institutionnelle.

Sur la militarisation de l’administration

Pour gouverner efficacement, il faut gérer et non commander. Je vous suggère de retirer les militaires placés à la tête de l’administration territoriale.

Les militaires sont formés à la discipline et au commandement, non à la gestion administrative, et encore moins à la conception des politiques publiques. Or, l’administration exige des compétences en planification, en coordination, en mise en œuvre, en suivi et en évaluation des actions publiques.

Les gouverneurs, préfets et sous-préfets issus de l’armée ne sont pas à leur place à la tête des circonscriptions territoriales et des collectivités locales. Ils doivent être retournés dans les casernes, qui constituent leur cadre naturel.

Il ne s’agit nullement d’un rejet de l’armée, laquelle est respectée et aimée par les Guinéens, mais d’une exigence d’efficacité. L’administration déconcentrée et décentralisée doivent être confiées à des administrateurs civils non politisés, formés à la gestion des affaires publiques, capables de dialoguer avec les populations et de comprendre les dynamiques locales.

Sur la liberté de la presse et les profils toxiques

Vous devez permettre la réouverture des médias fermés. Restreindre la liberté de la presse n’est pas une solution pour consolider l’État de droit.

Les démagogues et opportunistes qui vous entourent et vous encouragent dans cette voie sont profondément nocifs. Ils prospèrent dans la peur, la censure et la manipulation. Leur loyauté est conditionnée par leurs intérêts personnels. Ils flattent aujourd’hui et trahiront demain.

Un président qui gouverne avec de tels profils finit toujours isolé, mal informé et déconnecté de la réalité du peuple. La liberté de la presse, au contraire, constitue un outil d’alerte, de correction et de renforcement de l’État de droit.

Sur l’éducation nationale

Si vous souhaitez transformer durablement l’éducation nationale, vous devez organiser une conférence nationale inclusive réunissant enseignants, chercheurs, syndicats, parents d’élèves et experts indépendants.

Cependant, cette conférence doit être suivie d’actes concrets. Allouer au moins 25 % du budget national à l’éducation permettrait :

  • de revaloriser le statut des enseignants ;
  • de moderniser les infrastructures scolaires ;
  • de renforcer la formation initiale et continue ;
  • d’adapter les programmes aux besoins du marché du travail et du développement national ;
  • d’investir massivement dans l’enseignement technique et professionnel.

L’éducation est un investissement stratégique, et non une dépense. Vous devez impérativement changer de paradigme à ce sujet.

Sur les marchés publics et les infrastructures

Le respect strict du code des marchés publics doit être non négociable. Les infrastructures de mauvaise qualité résultent du favoritisme, du gré à gré et du copinage. Je vous suggère de :

  • renforcer les organes de contrôle indépendants ;
  • rendre publics tous les contrats et appels d’offres ;
  • sanctionner pénalement toute violation ;
  • privilégier la concurrence et l’expertise technique.

Pour conclure, je tiens à rappeler une vérité historique immuable : tout régime fondé sur la force, la violence et la restriction des libertés individuelles et collectives finit toujours par être vaincu, tôt ou tard.

L’histoire ne pardonne jamais durablement l’injustice.

À bon entendeur, salut !

Tidiane DIALLO
Citoyen

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Communiqué

Communiqué du Front Républicain pour des Actions Patriotiques (FRAP)

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Ci-dessous un communiqué du Front Républicain pour des Actions Patriotiques en réaction à l’évolution de la situation sociopolitique en Guinée. Le document, présenté ci-dessous dans son intégralité, expose la position et les préoccupations du mouvement.

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