En marge de la manifestation contre le « hold-up » électorale du 18 octobre dernier, appelé par l’ufdg et ses alliés, le procureur général de la cour d’appel de Conakry a fait une sortie médiatique ce mardi. Une sortie dans la quelle, Mamady Diawara menace de sévir contre les fauteurs de trouble.
Il rappelle que malgré l’évolution du cadre légal des manifestations, cortèges, réunions, et défilés sur la voie publique, celui ci prévoit la responsabilité dans la répartition des dommages causés par les organisateurs.
<< Nonobstant les dispositions légales anciennement Loi anti casse, le parquet constate leurs violations par des acteurs politiques qui appellent fréquemment à des manifestations sporadiques dans notre ressort juridique. De tels agissements constituent des infractions punies à des peines allant d’un an à cinq ans d’emprisonnement et d’une amende allant de 500 mille à 5 millions de Francs guinéens>> rappelle t-il.
<< Nonobstant les dispositions légales anciennement Loi anti casse, le parquet constate leurs violations par des acteurs politiques qui appellent fréquemment à des manifestations sporadiques dans notre ressort juridique. De tels agissements constituent des infractions punies à des peines allant d’un an à cinq ans d’emprisonnement et d’une amende allant de 500 mille à 5 millions de Francs guinéens.>>
Mamady Diawara instruit par la même occasion les procureurs du ressort de la cours d’appel de procéder à la poursuite et la répression des infractions de trouble à l’ordre public conformément aux dispositions légales. Il les invite à insister sur la responsabilité civile des membres du comité d’organisation.
Un peu plus tôt c’est Ousmane Gaoual Diallo qui indiquait que la manifestation reste maintenue << l’appel à manifester est plus que jamais maintenu, nous continuons à mobiliser les gens pour que cela prenne une dimension extraordinaire de mobilisation citoyenne>> t-il déclaré.
Mamadou Ciré BARRY pour kumpital.com