Près d’un mois après l’élection présidentielle du 18 octobre, le climat socio-politique reste crispé en Guinée. Cellou Dalein Diallo continue de réclamer sa victoire à cette élection en dépit des résultats qui donnent Alpha Condé vainqueur. Chez nos confrères de rfi Afrique, il est revenu entre autres sur sa lutte pour se faire entendre, les vagues d’arrestations au sein de son parti, l’UFDG…
C’est un Cellou Dalein Diallo visiblement remonté qui a répondu à Christophe Bouabouvier ce dimanche. Le leader de l’UFDG dénonce une répression sauvage qui s’est abattue sur son parti. Dénonçant la fermeture du siège de son parti, la militarisation des quartiers de l’axe ou encore les récentes arrestations de reponsables de l’UFDG.
«J’ai été sequestré dans ma maison, mes bureaux et mon siège sont toujours occupés par l’armée. Une répression sauvage s’est abattue sur mes partisans faisant 48 morts, beaucoup de blessés par balles au moins 200, des arrestations 350. Il n’arrive pas à digérer l’échec qu’on lui a infligé dans les urnes..» déclare le président de l’UFDG.
Malgré l’oppression qu’il dénonce contre lui et ses militants, Cellou Dalein Diallo a déclaré qu’il ne va abandonner sa lutte. «l’UFDG reste un grand parti et je suis confiant en l’avenir » estime t-il.
S’agissant de la main tendue du président Alpha Condé, il déclare qu’il s’agit plutôt d’une main assassine. Cellou Dalein Diallo déclare être disposé à tout dialogue sur la reconnaissance de sa victoire.
Pour la reconnaissance de sa victoire, le leader de l’UFDG déclare qu’il va user de tout tous les moyens légaux pour arriver à sa fin. «le droit de manifester dans les rues, les places publiques est un droit reconnu par la constitution guinéenne » s’empresse t-il de rappeler.
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Mamadou Ciré Barry pour Kumpital.com