Dans une déclaration rendu publique ce Mercredi 29 septembre 2021, la Coalition des Organisations pour la Défense des Droits des Victimes des Violences sociopolitiques en Guinée prend acte de la déclaration du CNRD annonçant vouloir faire de la justice la boussole qui va désormais orienter chaque Guinéen. L’organisation dit également prendre acte de l’interpellation d’Ousmane Gnelloy Diallo à l’aéroport. Cependant, cette coalition demande la mise à exécution des mandats d’arrêt émis contre des personnes toujours en liberté. C’est le cas notamment de Sékou Koundouno du FNDC.
Par la même occasion, la CODDVIV dresse une liste de personnes qui ne devraient pas participer à la transition. Elle motive cette décision par le fait que certains de ces acteurs font l’objet de mandat d’arrêt et/ou sont poursuivi en justice. La coalition demande que ces acteurs qui sont dans le collimateur de la justice soient d’abord situées sur leur sort.
Il s’agit de:
-Cellou Dalein Diallo de l’Union des Forces démocratiques de Guinée (UFDG) ;
-Sidya Touré de l’Union des Forces républicaines (UFR) ;
-Ousmane Kaba du Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES) ;
-Aliou Bah du Mouvement démocratique libéral (MODEL);
-Abdourahmane Sanoh, coordinateur national du FNDC, ancien ministre, président de la Plateforme des Citoyens unis pour le Développement (PCUD) et proche des milieux syndicaux
-Ibrahima Diallo, coordinateur national, responsable des opérations du FNDC, du collectif Tournons la page et de l’ONG Protégeons les droits humains ;
-Sékou Koundono responsable des stratégies, de la planification et administrateur général du mouvement Balai citoyen.
-Oumar Sylla, alias Foniké Manguê, responsable de la mobilisation du FNDC.
-Abdoulaye Oumou Sow, secrétaire général de l’Association des blogueurs de Guinée (ABLOGUI).