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Santé en Guinée: << Ça fait partir du business ou de la politique... >> réagit Ibrahima Sory Soumah du PPC

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Après que le gouvernement guinéen ait prorogé l’état d’urgence sanitaire, les citoyens sont partagés sur cette décision. Pour certains c’est une manœuvre pour restreindre les libertés politiques et individuelles. D’autres estiment qu’il faut respecter les gestes barrières certes, mais qu’il faille aussi permettre aux pauvres populations de chercher de quoi vivre. Dans tout les cas, c’est une décision  impopulaire au sein de l’opinion publique guinéenne. Nous avons Interrogé le président du parti pour le progrès et le changement (PPC) sur le sujet. 

Selon la dernière sortie de l’ANSS, la Guinée est confrontée à plusieurs nouveaux variants de la la maladie.  Sur le terrain, le respect des mesures barrières n’est plus de rigueur depuis belle lurette. C’est pour ces raisons que  les autorités ont prorogé l’état d’urgence sanitaire pour encore 3 mois. Un état de fait que dénonce cet acteur politique: << iI n’y a pas de nécessité d’aller au-delà, tous les grands pays se limitent, si cest pas par force majeure, il prorogent pas même  à un mois, c’est une semaine, deux semaines, parceque c’est de confisquer la liberté des uns et des autres. Ca fait partir du business ou de la politique, donc qui fait un avantage du pouvoir en place qui se sert de ces maladies contagieuses et imposer ses diktats pour éviter toutes contestations dans le pays c’est ça en réalité. >> dénonce  Aboubacar Biro SOUMAH président du PPC

 De poursuivre, pour lui  cette décision  de prorogation vise à restreindre les libertés  de manifestation des citoyens: << Aujourd’hui, vous voyez en Europe, un peut partout que y’a des manifestations, donc si les autorités pensent que en durcissant le ton, en prorogeant l’état d’urgence sanitaire pour trois mois que cela  peut affecter les mouvement dans le pays, ça il se trompe, parceque les guinéens vont réclamer leurs droits. Leurs droits politiques et leurs droits sociales. >> précise le président du PPC.

Malgré les nombreuses communications faites par les autorités sanitaires, la plupart des citoyens ne croient plus à l’existence de cette épidémie en Guinée. Ils parlent plutôt de manque de confiance de la part de la population:<< Aujourd’hui la majeure partie des guinéens ne croient pas à cette structure qui est mise en place  qui est l’ANSS. La majeure partie des guinéens ne croient pas même aux dirigeants actuels du pays. Et ce qui cause le problème aujourd’hui, quand vous faites un sondage sur le terrain, vous demandez aux gens ils vous diront qu’ils ne croient pas à l’existence de cette maladie en Guinée. >> explique Biro SOUMAH.

Ces  derniers temps les mesures barrières  éditées sont bravées  à  Conakry. L’ANSS annonce pourtant que plusieurs variantes de  la maladie qui  se promènent dans le pays.

Kouné DIALLO pour Kumpital.com

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