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Présidentielle 2025 : Et si Cellou Dalein Diallo avait encore une chance d’y participer ?

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Les avocats de Cellou Dalein Diallo dénoncent une « persécution politico-judiciaire » et saisissent la CEDEAO

À quelques semaines de la présidentielle du 28 décembre 2025, les avocats de l’ancien Premier ministre guinéen affirment que son exclusion de la liste électorale viole ses droits politiques et sollicitent une décision urgente de la Cour de justice de la CEDEAO.

Les avocats de Cellou Dalein Diallo, ancien Premier ministre guinéen et figure majeure de l’opposition, dénoncent une « véritable persécution politico-judiciaire » à l’encontre de leur client.
Dans un communiqué rendu public ce mardi, ils annoncent avoir saisi la Cour de justice de la CEDEAO après le refus opposé à l’inscription de M. Diallo sur la liste électorale, condition préalable à sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre 2025.

Une obstruction qui « prive » l’opposant de ses droits

Signé par Maîtres Amadou Diallo, William Bourdon et Vincent Brengarth, le texte affirme que leur client, actuellement à l’étranger pour des raisons de sécurité, remplit toutes les conditions légales d’inscription mais s’est vu opposer un refus administratif, le rendant de facto inéligible.

Les avocats y voient une obstruction politique délibérée s’inscrivant dans un « contexte de réduction des droits de l’opposition et de confiscation du pouvoir d’État » par les autorités de la Transition.

« Cette exclusion est une atteinte grave au droit de participer à la vie publique et de se porter candidat. »

Ce que demandent les avocats à la CEDEAO

  • Constater que le refus d’inscrire M. Diallo sur la liste électorale constitue une
    violation de ses droits de vote et d’éligibilité, ainsi que de sa liberté de participer à la direction des affaires publiques.
  • Ordonner à l’État défendeur de prendre toutes mesures utiles afin de le
    rétablir dans ses droits civils et politiques, notamment par son
    inscription immédiate sur la liste électorale.

Un enjeu pour la crédibilité du scrutin

Les avocats jugent impératif que l’opposant puisse se présenter au scrutin à venir, faute de quoi ses droits fondamentaux seraient lésés et la crédibilité du processus démocratique davantage compromise.

« Toute autre décision confirmerait l’absence d’un véritable processus démocratique », conclut le communiqué.

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