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Le phénomène de viol en Guinée: «ce n’est pas parce qu’il y a de la recrudescence mais c’est parce qu’il y’a beaucoup de dénonciations.» Déclare la directrice de L’OPROGEM

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Le viol semble prendre une autre dimension dans notre société actuelle, des cas de viol sont rapportés quasi quotidiennement. Si certains spécialistes parlent d’une recrudescence du viol en Guinée, pour la directrice de L’OPROGEM, il n’en est  rien. Marie Gomez estime que le viol a toujours été présent dans nos communautés. Pour elle, c’est seulement les regards de la société qui ont changé vis à vis du fait social. 

Alors que les chiffres augmentent au jour le jour, L’OPROGEM s’active sur le terrain pour lutter contre le fléau. Pour Marie Gomez, le viol n’a pas augmenté mais la parole s’est juste libérée. Les victimes osent dénoncer leurs bourreaux désormais. 

Marie Gomez, directrice de l’office de protection du genre et des mœurs (OPROGEM)

« Ce n’est pas parce qu’il y a de la recrudescence mais c’est parce qu’il beaucoup de dénonciations. Avant le viol était un sujet tabou, on en parlait pas. C’était étouffé dans les maisons mais aujourd’hui, avec les dénonciations de part et d’autres surtout dans les médias… Les parents ont le courage de venir dénoncer. » Explique Marie Gomez, directrice de l’office de protection du genre et des mœurs (OPROGEM) 

Selon les derniers chiffres de L’OPROGEM, rien qu’en 2020 le service a enregistré 371 cas de viol. Dont 134 cas pour la ville de Conakry qui vient en tête du classement. 

Mamadou Ciré Barry pour Kumpital.com

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