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Kaloum: un centre ville aux allures de dépotoir à ciel ouvert 

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La Commune de Kaloum, centre Administratif du pays  connait depuis des années  une insalubrité sans précédent.

Les rues sont inondées des eaux souillées  qui coulent de certaines toilettes mais aussi des dépôts de déchets plastiques et divers un peu partout. Pour circuler,  les usagers sont obligés de passer les pieds dans des flacs d’eaux puantes avec tous les risques sanitaires.

«Ça  fait des années que  l’eau là coule sous nos pieds ici.  Nous avons passé  tous les mouvements de troisième mandat dans ça. Nous avons parlé fatiguer, impossible que les autorités réagissent, alors qu’il y’a des véhicules vidageurs qui peuvent déboucher ici. Mais malheureusement nous sommes sur ça ici toute la journée.»  Dénonce Kanya Camara citoyen.

Meme réalité devant  le ministère des affaires étrangères et le ministère des transports comme le constate un autre citoyen : «Bon c’est nous qui travaillons ici,  donc on n’a vu l’eau là comme ça mais c’est pas bon et ça joue sur la santé encore. En plein centre ville, devant le ministère des Affaires étrangères et les ministres des transports donc l’eau là est là.  Je sais pas comme ça va être éradiquée, il y’a des gens qui sont chargés de ça, mais jusqu’à présent on les voit pas.»  Martèle Mamadou Moussa Barry.

Impuissants face à cette situation, ces citoyens invitent les nouvelles autorités  à  faire face à  cette insalubrité qui menace la santé publique à Kaloum: «Ici c’est a coté du palis de nation où se trouvent le bourreau du président. Qu’il regarde les médias pour voir la réalité de l’insalubrité dans laquelle nous vivons. S’il ne peuvent pas réparer la route qu’il envoie alors les camions voyageurs pour déboucher ici afin de nous éviter de contracter des maladies à ces endroits.» Plaide Kanya Camara.

Pourquoi le centre ville Kaloum, reflète une image écornée de Conakry et pourtant le ministère en charge de l’assainissement et  toutes les administrations  centrales s’y trouvent? la question est pour l’heure sans réponse.

Kouné Diallo pour Kumpital.com 

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