Dans un communiqué en date du 31 mai 2022, le CNRD réaffirme une nouvelle fois que toute manifestation de rue reste interdite. Par ailleurs, les autorités de transition affirment leur volonté de respecter les libertés publiques et individuelles.
Une volonté qui s’est traduite dès le 05 septembre par une série de mesures pour garantir les libertés. Ils citent en guise d’exemples : la libération des sièges de certains partis politiques et tous les détenus politiques, la liberté d’expression, la restitution des documents de voyage et le retour des exilés politiques.
Le CNRD justifie sa décision par le nombre de morts causé par les multiples manifestations politiques survenues entre 2010 et 2021. À cela s’ajoutent des milliers de blessés et des dégâts matériels importants dont les causes ne sont pas encore élucidées.
Fort de ces expériences, les autorités de transition disent avoir permis le dialogue en mettant en place le CNT où toutes les forces vives de la nation sont représentées. Mieux, elles rappellent avoir mis en place un cadre de dialogue inclusif avec toutes les sensibilités du pays sous la coordination du Premier ministre. Le CNRD soutient que le président de la transition a toujours été disponible pour résoudre personnellement les différends entre Guinéens.
Pour le CNRD “rien ne pourrait justifier les marches en cette période” D’autant plus que “les Guinéens commencent à se parler en frère” le président de transition et CNRD “réitèrent qu’aucune marche ne sera autorisée aussi longtemps que les garanties d’encadrement ne seront pas réunies”
Mamadou Ciré Barry pour Kumpital.com
