Depuis quelques mois, les manifestations sont interdites par le CNRD. Une situation que dénonce les acteurs de la société civile et défenseurs des droits de l’homme. Pour Ousmane Gaoual Diallo, cette interdiction est tout à fait justifiée par rapport à la situation du pays.
Selon le porte parole du Gouvernement, les autorités de transition ne peuvent garantir l’exercice du droit à la manifestation. C’est pour cette raison qu’elles ont choisi d’interdir les manifestations sur l’étendue du territoire : «C’est parce qu’on n’a pas les moyens d’empêcher les drames que nous vivons dans nos rues. A chaque fois que les gens sortent, il y a des drames.» Explique Ousmane Gaoual Diallo.
Si les uns dénoncent un recul démocratique, le porte-parole du Gouvernement lui, le voit avec un autre regard. «C’est soit vous êtes complaisants par rapport à ces drames et qu’ils ne vous disent rien soit vous acceptez l’idée que c’est interdit parce que c’est pas définitif, ce n’est pas jusqu’à la fin du monde. » Tranche t-il.
S’adressant au leaders politiques, pour Ousmane Gaoual Diallo, si l’Etat dit qu’il n’a pas les moyens de garantir une liberté : « Vous ne pouvez pas ne pas comprendre et pleurnicher. Pour le ministre des postes et télécommunications et de l’économie numérique, cette situation est loin d’être une exception guinéenne.
«Dans tous les pays du monde, il y a des situations qui justifient qu’on mette les Droits de l’homme entre parantheses, c’est pas une exception. » Se justifie Ousmane Gaoual Diallo.
Mamadou Ciré Barry pour Kumpital.com