Dans sa plainte, le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) accuse le chef de la junte de « complicité d’homicides et de torture ». Selon nos informations, cette plainte a été déposée le 8 septembre 2022 par les avocats français du front.
Les faits incriminés s’appuient sur la répression des manifestations “pacifiques” organisées par le FNDC pour demander le dialogue et le retour à l’ordre constitutionnel. Depuis le début des manifestations, le FNDC déplore plus de 8 morts, plusieurs blessés et des arrestations dont des leaders du front.
La plainte des amis de Foniké Mengué d’une vingtaine de pages, reproche à la junte «l’usage délibérée d’une violence disproportionnée et injustifiée » contre les manifestants, entraînant des blessés et des morts et accuse Mamadi Doumbouya de «complicité d’homicides et de tortures.»
Les camarades de Foniké Mengué justifient leur acte par le fait que :
-Mamadi Doumbouya est un « ancien légionnaire français, marié à une Française ». L’article 113-6 du code pénal français qui autorise la justice française à juger un citoyen français qui commet des délits hors du territoire de la République si les faits sont punis par la législation du pays où ils ont été commis. Et enfin le fait que le FNDC ne voit aucune issue sur le plan national à cause l’absence d’indépendance des juridictions nationales.
Mamadou Ciré Barry pour Kumpital.com
