Alors que Sidiki Diabaté est en prison dans l’attente de son procès , des artistes guinéens ont prévu un concert de soutien à l’artiste malien. De quoi provoquer lyre des activistes guinéens qui dénoncent une complaisance avec les violences faites aux femmes.
Tout est parti d’une volonté de certains artistes d’organiser un concert de soutien à Sidiki Diabaté. Les organisateurs comptent à travers ce concert exprimer leur solidarité à l’artiste malien en prison. Il ne fallait plus pour déclencher des réactions de partout.
D’abord sur les réseaux sociaux où les internautes ont dénoncé une certaine hypocrisie de la part des organisateurs. Rappelant notamment des situations embarrassantes qu’ont connu des artistes guinéens sans que personne ne lève le petit doigt pour organiser un concert de soutien.
Ensuite, les activistes qui ne comprennent pas que des guinéens soutiennent un artiste poursuivi pour violences sur sa petite amie. De surcroît, si celle-ci est de nationalité guinéenne. Et tout de suite des tractations sont engagées pour dénoncer et empêcher ce qu’ils qualifient de « concert de la honte ».
Ainsi, la direction de l’agence guinéenne de spectacles est saisie pour annuler le concert. Une démarche qui va s’avérer prolifique. Sa directrice, Sayon Bamba déclare « qu’aucun concert de soutien à Sidiki Diabaté ne se tiendra ici tant que la justice ne s’est pas prononcée sur son sort ». Une décision qu’elle justifie par l’importance et la place que confert la constitution guinéenne à la femme.
Sidiki Diabaté est poursuivi pour entre autres coups et blessures volontaires , séquestrations… par son ancienne petite amie qui se trouve être de nationalité guinéenne. L’artiste lui est déjà en prison dans l’attente de son procès.
Mamadou Ciré BARRY pour Kumpital.com