Ce jeudi 19 novembre, le collectif des avocats membre de l’UFDG et de l’ANAD a animé une conférence de presse. Cette conférence a été mise à profit pour faire le point sur la situation des personnes arrêtés après le scrutin du 18 octobre dernier, notamment les responsables de l’UFDG.
Tout à commencé par la présentation des avocats de la défense, avant de passer à la lecture du communiqué rédigé du collectif des avocats par Me Modybo Camara, communiqué dans lequel le collectif a fustigé la garde vue qu’il qualifie de « irrégulière”.
Avant tout, le collectif a tenu à apporter des précisions sur la procédure pénale et déplore également la violation des étapes judiciaires. « la procédure pénale repose sur des règles qui consistent, d’une part à faire le nécessaire pour préserver l’ordre public, d’autre part pour aussi faire en sorte que les droits et les libertés des citoyens ne soient pas brimés. Donc elle a pour obligation la conciliation entre ces deux grandes préoccupation.» explique Me Antoine Pépé Lamah dudit collectif
De poursuivre «La commission rogatoire dressée par le magistrat instructeur ne dispensait les officiers enquêteurs de commencer d’abord par émettre des convocations, c’est quand les convocations émises restent sans suite que les officiers enquêteurs sont en mesure de retourner vers celui qui a émit la convocation pour solliciter des mesures forcées . Très malheureusent on n’a préféré brûler les étapes pour procéder à des arrestations brutales et musclées .»
En dehors de cinq personnes connues, le collectif s’engage également à défendre toutes les personnes arrêtées injustement, à cause de leurs idées.
Kouné DIALLO pour kumpital.com