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RTG : pourquoi les journalistes de la radio veulent aller en grève ?

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Les activités de la radio nationale (RTG Koloma) sont paralysées depuis quelques jours par un arrêt des travaux déclenchée ce mardi par les journalistes de la rédaction du journal parlé. Les journalistes ont décidé de cesser momentanément le travail pour protester contre leur « ségrégation » par les autorités administratives de la direction générale, a t-on appris. 

Invité de l’émission les Grandes gueules de la radio Espace FM ce mercredi, 20 octobre, Bangaly Condé, un des journalistes de ce média public,  a expliqué les raisons de ce débrayage.

« Nous sommes un média de service public. Quand il y a les activités du pouvoir central, la radio est laissée pour compte. Et s’il y a une question de débarquer quelqu’un lors des missions, on regarde la tête du journaliste de la radio on le débarque. Aujourd’hui la radio nationale et la télévision nationale quand vous regardez les éditions d’information, on a l’impression que ces deux médias ne sont pas dans la même maison. Les éditions sont complètement différentes. Et qu’est-ce qui a beaucoup plus motivé cela. Moi je vous le dis en toute sincérité, c’est la facturation. Aujourd’hui la facturation il y en a deux: trois millions (3 000 000 GNF) pour la télévision nationale; un million cinq cent (1 500 000 GNF) pour la radio nationale; quatre millions cinq cent (4 500 000 GNF). Quand quelqu’un vient, on lui demande, il dit bon je n’ai pas besoin de la radio. Aujourd’hui franchement la radio est laissée pour compte. » Explique t-il.

 Plus loin, Bangaly Condé a aussi dénoncé les conditions dans lesquelles ils travaillent dans ce média d’Etat. Il invite les autres journalistes des autres médias à y aller faire un tour,  histoire de vérifier sur place ce qu’il raconte. « […]à la rédaction du journal parlé, il n’y a pas plus de deux ordinateurs qui fonctionnent » A-t-il dit

Des allégations que la Direction Générale a rejeté en bloc dans un communiqué. La Direction indique que la RTG est la cible d’une campagne de dénigrement.

Toutefois si rien n’est fait, les travailleurs n’excluent pas d’aller à une grève générale mettant un terme au service minimum. Déjà dans la journée d’hier, les journaux de 12h 45 minutes et de 19h 45 n’ont pas passé à l’antenne. 

Kouné Diallo pour Kumpital.com

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