Il s’agit du RRD d’Abdoulaye Kourouma, L’UDIR de Bouya Kouyaté et le PLP de Laye Souleymane Diallo. Ces partis expliquent cette décision par toutes les violences post électorales suite à l’élection présidentielle du 18 octobre dernier. Il disent attendre la publication des résultats définitifs avant de se prononcer sur les actions à entreprendre.
Devant les journalistes, Abdoulaye Kourouma a tenu à expliquer son désapprobation des manifestations de contestation entreprises par le candidat Cellou Dalein Diallo. Il explique que manifester est certes un droit constitutionnel mais user de la violence extrême contre les forces de l’ordre et s’attaquer aux biens publics et privés, c’est aller au-delà de ce droit.
L’autre grief porté contre l’UFDG porte sur les dossiers transmis à la cour constitutionnelle pour contester les résultats. Là aussi sur le procès verbal de Fria par exemple, le candidat Bouya Kouyaté explique que son parti n’y figure pas, pourtant le total des voix attribuées fait les 100%.
En outre, ces candidats expliquent que l’UFDG n’a pas partagé tous les procès verbaux issus des bureaux de vote ,malgré 32.000 délégués déployés par le parti de l’ancien premier ministre. Là aussi les candidats conférenciers y voient une mauvaise foi du candidat Cellou.
En plus de se désolidariser, ces candidats conseillent à l’UFDG de changer de fusil d’épaule en optant pour des marches pacifiques, des sit-in ou toutes autres formes de manifestations non violentes.
Ils invitent par ailleurs l’Etat à mettre en branle sa force publique contre les fauteurs de troubles et traduire devant les juridictions tous les auteurs de crimes.
Les résultats de la CENI publiés quelques jours plutôt donne le président Alpha Condé vainqueur avec 59,49% des voix. Le principal parti de l’opposition l’UFDG a déjà rejeté ces résultats qu’il qualifie de fabriqués par le pouvoir en place.
Mamadou Ciré Barry pour Kumpital.com