La croissance économique de la Guinée entre 2017 et 2019 s’élevait en moyenne à un peu plus de 5% en moyenne par an, selon les chiffres de la Bad, la croissance est tirée par 40 % imputé au secteur des services un peu plus de 30 % lié au secteur industriel et à peu près 15% au secteur primaire.
En outre d’une croissance plutôt soutenue, le déficit public tourne autour de 1, 5% et 2% et la dette publique après avoir fortement baissé en dessous de 25%en 2011 est remonté au dessus des 30% en 2017.
La monnaie du pays s’est par ailleurs dépréciee passant de 1 Dollar à 1600 en 2000 à un dollar pour presque 10000 en 2020 ce qui bien sûr est liée à la valeur d’échange de nos exportations qui nous ramène pas suffisamment de devises, en outre l’inflation ou la hausse des prix tourne autour de 10 % ces dernières années.
Au delà de ces chiffres sur la situation économique, on peut tirer différentes perspectives sur la situation économique du pays.
Tout d’abord malgré une croissance assez soutenue tirée par l’essentiel par le secteur industriel nombre sont les pans de l’economie, des secteurs qui ne sont pas assez aérés du fait d’une concentration dans les secteurs de rente. Plus encore, on ignore la part du secteur informel, mais ce secteur doit avoir une grande part de l’ensemble des emplois dans le pays, et ce secteur est négligé par l’administration publique qui ne s’intéresse pas assez à ces emplois or comme le préconisait Hernando de Soto ce secteur est un potentiel fiscale important à condition de créer un climat de travail et d’affaire favorable afin que ces acteurs s’épanouissent et travaillent dans un bon climat .
En outre l’économie Guinéenne à l’image des économies en voie de développement est marquée par de fortes inégalités de revenus et de niveau de vie, il faudra ainsi une intervention législative afin de mieux encadrer les revenus du travail tout comme les revenus du patrimoine, peut être songer à mettre en place des revenus minimum à œuvrer à l’application de ces revenus au sein des différentes entreprises.
Enfin l’état joue un rôle clef en tant qu ‘acteur économique majeur, mais les acteurs Étatiques doivent mieux distribuer les contrats d’état, veiller à une meilleure concurrence entre les acteurs et déconnecter les intérêts politiques des appétits économique, il faudrait ainsi sortir de l’économie de coalition afin d’avoir une économie ouverte à la concurrence et qui est assez réglementée.
En somme en dehors des indicateurs assez descriptif, l’économie Guinéene a de nombreux défis à relever afin de rendre la croissance « inclusive « .
Alsény Thiam pour Kumpital.com